Nous étions faits pour être heureux

Pour faire court: Lucie est mariée à Serge qui aime Suzanne qui est mariée à Antoine. Serge a tout pour être heureux mais il est malheureux...Suzanne a l'air de s'ennuyer ...tout est dit ou presque.

On peut ensuite décortiquer dans tous les sens le contexte, la rencontre, les conséquences et les regrets, ça reste une valse à quatre temps quelque soit le talent de l'écrivain.
Véronique Olmi s'applique, explique, décortique. Sa plume est élégante, j'ai suivi ses pas dans Montmartre à plaisir mais le sujet reste vain et encore une fois, tel le lapin du chapeau, le secret de famille artificiel.

Je me suis donc ennuyée ferme. Vite lu et aussitôt oublié.

Véronique Olmi, je vous en avais parlé cet été, car j'avais lu Cet été là, son précédent roman, alors édité en poche. le roman m'avait peu convaincu, mais j'ai quand même voulu lire son nouveau roman, si généreusement proposé par son éditeur Albin Michel.

Plus que dans Cet été là, force est de reconnaitre que la plume d'Olmi recèle une vraie élégance, une vraie propension chez l'auteur à saisir les moments des êtres et l'écho qu'ils trouvent dans ce qui leurs environnements et dans les sensations indicibles qui les habitent.

La première partie du roman, qui cible sur cette histoire d'amour et adultérine entre deux êtres un peu abimés par la vie est certes classique, mais elle dégage un vrai charme, du à cette qualité de plume, qui nous fait notamment parfaitement sentir le décor de ce quartier des Abbesses, que j'ai bien connu dans ma jeunesse.

Mais au delà d'une histoire d'amour et d'adultère, c'est le récit d'une confidence qui est en jeu dans Nous étions fait pour être heureux. L'aveu qui doit être fait, l'élection d'un confident, le secret qu'on cherche à savoir mais qu'on ne veut pas entendre, le gouffre qui se créé, la vérité révélée malgré soi… Et c'est là que le bat blesse car la seconde partie, autour du secret d'enfance que porte Serge, jamais révélé à quiconque. m'a moins convaincu.

Cette révélation m'a semblé artificielle, et du coup, on un peu de mal à croire à la relation qui unit Serge et Suzanne. On ne saisit pas vraiment les raisons qui font que Suzanne aime cet homme blessé et égoïste étouffé par sa tristesse, et comme c'est quand même la clé de l'histoire, le plaisir de la lecture en est quelque peu entravé.
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Eternelle histoire d'adultère. Quoi de neuf sur ce sujet rebattu dans Nous étions faits l'un pour l'autre (drôle de titre qui ne correspond pas au contenu du roman de Véronique Olmi) ? Presque rien. L'auteure tente bien de tordre le cou aux clichés, chaque histoire d'amour est unique, n'est-elle pas ?, en alternant la narration du point de vue de chacun des deux personnages principaux. Elle fait jouer les clivages sociaux, approfondit les ressorts psychologiques. Très bien, mais cela ne suffit pas à susciter l'intérêt. Alors Véronique Olmi sort l'artillerie lourde avec un bon vieux secret de famille, bien enfoui et pesant comme il se doit. Peine perdue, le procédé est usé jusqu'à la corde et l'émotion ne vient pas. le livre reste dans les limites du sujet imposé. le style sec, incisif, phrases courtes et cinglantes, peut faire illusion. Mais pas donner de l'épaisseur à un roman qui ne parvient jamais à passionner.

Je n'ai pas été convaincu par ce roman nous relatant un adultère entre Serge, la soixantaine, marié à Lucie qui a une trentaine d'années et dont il a deux enfants : Théo et Chloé et Suzanne, la quarantaine, marié à Antoine.
Elle est accordeuse de pianos et viendra s'occuper du piano de Théo et ferons ainsi connaissance. Pour Serge il est attiré immédiatement par cette femme, qui n'est pas jeune, qui n'est pas forcément belle mais il ne peut résister. Elle partage cette attirance sans trop la comprendre, sans trop l'expliquer.
Leur aventure va durer quelques semaines et Serge va voir son passé, son enfance remonté à la surface et expliquer, d'après lui, cette attirance qu'il avait pour Suzanne.
Bof bof bof ..... même si l'écriture est agréable, même si certaines remarques sont justes je n'ai pas été très emballée par le récit. Je suis allée jusqu'au bout parce que le livre se lit vite et qu'on est en été et qu'on ne se prend pas la tête mais cela ne m'encourage pas à lire autre chose de cet écrivain.
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Rien à ajouter aux résumés du livre, seulement ma réflexion sur le poids du passé: trop,c'est trop. L'auteur a trop enfoncé le clou.
N'empêche que j'ai aimé l'écriture fluide et que je l'ai lu en une soirée.

Serge, la soixantaine heureuse rencontre Suzanne sa cadette de dix ans. Tout de suite, c'est le coup de foudre entre ces deux êtres que tout opposent. Mais une ombre plane, l'un comme l'autre sont engagés dans une vie de famille. Suzanne avec Antoine et Serge avec Lucie et leurs deux jeunes enfants.
Mais contre toute attente, une liaison passionnelle entre l'agent immobilier et l'accordeuse de piano va naitre. Mais peut-on vraiment tout abandonner comme ça sans se retourner ? Et puis que cache Serge derrière ce regard toujours triste ? Est-ce que cette liaison ne serait également l'occasion pour Serge d'ouvrir un pan de son passé.
La première partie du roman voit naitre la relation entre les deux personnages. Leur rencontre, le coup de foudre de Serge et leurs questionnements. Les chapitres alternent le point de vue de la cinquantenaire et celui de son amant. Certains passages sont très beaux et pleins de tendresse. On espère l'éclosion de leur amour et tant pis pour les conjoints malheureux.
Mais voilà, la deuxième partie part dans une direction tout à fait opposée. Leur revient sur le passé de Serge et là je dois dire que je n'en ai pas vu l'intérêt. le ton change et la psychologie des personnages aussi. Cette partie m'a beaucoup moins plu.
Un roman à couper en deux, si on ne veut pas gâcher les premières impressions de lectures… En tout cas je l'ai ressenti comme cela. Certes, je ne m'attendais pas à une fin heureuse (vu le titre) mais quand même à quelque chose de plus construit notamment dans la relation de ces deux personnages aux antipodes. Là cela aurait été intéressant plutôt que de sortir une fois de plus un secret de famille de son chapeau. le secret de famille est vraiment devenu une valeur sûre dans les romans français ! Et ça me barbe désolée de le dire. Alors fini pour moi les romans sur cette thématique.
Je tiens tout de même à remercier Dialogues Croisés et surtout à Caroline qui répond toujours favorablement à mes demandes et dans un temps record.

Long et ennuyeux à mon goût.

C'est l'histoire d'une rencontre, d'un adultère et de la fin de deux couples. Je n'y ai rien trouvé de prenant. C'est … fade, terne, sans saveur aucune. J'ai attendu qu'il se passe quelque chose, j'ai eu un espoir quand le personnage de Serge commence à parler du terrible secret de son enfance, mais hélas, même ça ne redonne pas de peps au récit. On s'embourbe.

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J'aurais tant voulu aimer ce livre. le titre était si beau, la couverture si attirante. Mais je n'y suis pas parvenue. L'impression de départ de me retrouver dans un roman s'apparentant au film de Bertrand Blier, Trop belle pour toi, ne m'a jamais quittée. Même si Serge n'a rien de Depardieu. Parce que Lucie a quelque chose de Carole Bouquet, et que je ne sais pas si Suzanne a une quelconque ressemblance avec Josiane Balasko.

J'aurais tant voulu aimer ce livre. Mais je n'ai pas cru à cette histoire, ou plutôt à ces histoires. Celle de cette homme, à l'aube de la soixantaine, qui a tout pour être heureux, et qui paraît l'être. Mais qui, au détour de sa route, va croiser une femme qui va changer le cours de sa vie.

Suzanne n'est pourtant ni belle ni jeune. Elle est même banale. Et pourtant, c'est avec elle qu'il ne joue pas. Auprès d'elle qu'il enlève son masque. À elle qu'il livrera le secret qu'il porte depuis l'enfance. Parce que c'est elle. Sans penser que cette histoire pouvait en cacher une autre, peut-être pire encore.

Mais je n'ai cru à aucune de ces histoires. Je suis demeurée là, figée, en me demandant si j'allais aller jusqu'au bout de ce roman dont il ne me restera rien, malgré des phrases bien tournées et quelques scènes réussies.

Dommage. le titre était si beau.
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J'avoue ne pas avoir été passionnée par ce roman de Véronique Olmi.
Je ne suis pas rentrée dans l'histoire de ces 2 amants et notamment dans celle de Serge qui nous dévoilera son passé. de Suzanne, par contre nous ne saurons presque rien.
Ce manque d'intérêt est également dû au style, qui est pour moi une succession de phrases, certes souvent très belles mais qui manquent de rythme. Dommage, car j'avais bien aimé ses précédents romans.

Suzanne, environ 40 ans, est accordeuse de piano et vient dans la maison cossue de Serge, 60 ans. Ils se croisent dans la cage d'escalier. Elle est accueillie par Lucie, la femme de Serge, 30 ans. Quand un peu plus tard, Lucie et Serge vont dans un café et voient Suzanne danser seule sur la piste de danse, Serge est remué. Il n'arrive plus à oublier cette femme qu'il ne trouve pourtant pas belle, il la suit et se rend chez elle. Commence alors une histoire que je ne qualifierais pas d'histoire d'amour. Pour l'auteure, c'en est une.

Comme j'en ai parfois ras-le-bol de ces films français dans lesquels il ne se passe rien, avec des personnages qui passent leur temps à se regarder le nombril, ce roman m'a profondément agacée. Serge est antipathique, il ne sait pas donner, il se lasse de tout et ne sait pas aimer ses enfants qui finalement, ne semblent être que les enfants de Lucie. Bien sûr, le but de roman est de nous faire comprendre pourquoi mais ce pourquoi m'a aussi agacée. le seul court moment qui m'ait touché, c'est la lettre du père de Serge à son fils. Mais la pseudo histoire d'amour entre Serge et Suzanne ne m'a jamais séduite. J'ai ressenti de l'antipathie pour cet homme et de la pitié pour cette femme que je n'ai, ni l'un ni l'autre, compris.
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