Un si bel avenir

De Véronique Olmi j'ai lu et bien aimé Cet été-là, et son dernier roman le gosse me tente beaucoup.
Curieuse de découvrir son univers, je suis aller pêcher dans ma bibliothèque Un si bel avenir, qui y dormait depuis quelques années.

Deux femmes se rencontrent un soir de première, dans un théâtre parisien : Elisabeth est comédienne et la femme du metteur en scène, Clara est journaliste.
Le hasard les fait se croiser à nouveau, alors que toutes deux sont en prises avec des existences qui ne leur conviennent pas, ou plus. Passé douloureux, présent invivable, avenir incertain. Les deux femmes vont se trouver, se comprendre, s'épauler.

Les chapitres courts exposent les personnages tour à tour ; le roman se lit rapidement.
Véronique Olmi fait partie des auteurs qui savent explorer les méandres de l'âme et de l'esprit, raconter avec pudeur et finesse la banalité de situations ordinaires, la fragilité de certains équilibres et les vicissitudes de l'existence.
Un si bel avenir n'est peut-être pas son meilleur roman, mais une bonne lecture si vous aimez les portraits intimistes tout en nuances.

Embarquée dans les vies d'Elisabeth et de Clara, je n'ai pu m'échapper qu'une fois refermée la dernière page de ce très beau roman de Véronique Olmi.
Oui, il s'agit de quotidien, de remise en cause, de difficultés d'être...
Ces deux jeunes femmes vont se rencontrer, et même si leurs vies n'ont que peu de points communs, leurs émotions, elles, vont leur permettre de se sentir proches. Et de mettre leur avenir entre leurs mains

Deux femmes se croisent le soir d'une première. Clara est en prise avec ses démons du passé. Elisabeth, mère de deux petites filles attend le bon scénario pour reprendre du service en tant que comédienne.
Le manque d'affection des hommes : c'est ce qui va rapprocher ces deux femmes et chacune va aider l'autre à sortir la tête de l'eau.
Pas mal de clichés dans ce bouquin : les femmes sont courageuses et solidaires alors que les hommes sont des lâches et des salauds. On devine dès la moitié du livre ou Véronique Olmi veut nous entrainer : un peu trop cousu de fils blanc.

Le style de Véronique Olmi captive l' attention et crée l'envie de savoir.
Plongée dans les coulisses d'un théâtre après que les "payants" aient regagné leur domicile, plongée dans les jeux du paraître, des faux sourires, des regards assassins : tout un monde...

Deux femmes se croisent, se comprennent : similitudes et différences vont les rapprocher. Autour d'elles, des hommes, un peu pâles, un peu lâches... le portrait des femmes est plus puissant.
Effondrement, remise en questions mais on comprend que le 'si bel avenir" est toujours envisageable.
Bâtie sur ce qui peut sembler des banalités de la vie, leur amitié rare les amènera à se reconsidérer ou à se détruire mais surtout à seconder l'autre dans la douleur qui l'anéantit.
Des êtres se rencontrent, s'aiment, ne s'aiment plus, se déchirent, se désespèrent..., des passés font mal, des avenirs sont nébuleux... la vie... sous la plume de Véronique Olmi.

J'aime la plume de Véronique Olmi , c'est pourquoi j'ai noté généreusement ce petit roman avec lequel j'ai passé un bon moment, mais.. qui ne laissera pas beaucoup de trace dans mon parcours de lectrice. J'ai apprécié l'écriture, j'étais très détachée par rapport à l'histoire, je le reprenais avec plaisir mais sans être accro à l'histoire ou émotionnellement secouée, ce qui s'apprécie aussi. Une lecture facile et agréable.

Un superbe livre, attrapé par hasard sur le rayonnage de la médiathèque....Bien m'en a pris ! le récit d'une très belle rencontre et d'une amitié marquante entre deux femmes que rien ne destinaient à se croiser et qui vont se révéler leurs failles...Au croisement des destins, elles vont s'épauler et se comprendre, les hommes sont alors des satellites qui ne peuvent entendre leur langage. Bouleversant de justesse sur la force et la sensibilité de la féminité. A offrir à toutes les héroïnes du quotidien !

Deux femmes se rencontrent un soir de première, dans un théâtre parisien : l'une Elisabeth, est comédienne et la femme du metteur en scène dont la pièce vient d'être jouée ; l'autre, Clara, est une journaliste en vogue. Toutes deux vont vivre au même moment une séparation brutale à travers le divorce et la rupture amoureuse. L'univers théâtral et intellectuel parisien sert de révélateur quant aux faux semblants qu'il faut adopter pour être accepté : ne rien laisser paraître, prendre un pseudonyme, porter certaines tenues, un certain type de maquillage, user d'un langage attendu et convenu. Véronique Olmi met en scène, en plus de ses personnages, un univers, celui de la culture qui semble mortifère et terriblement agressif.
A travers ce monde hostile, ces deux femmes vont se soutenir pour gagner leur liberté. le divorce va libérer Elisabeth d'une existence qui l'avait placée dans l'ombre de son mari, n'étant plus que « la femme de ». Clara, aux prises avec les affres du passé, les non-dits familiaux finit par démissionner d'une émission de radio nationale pour se libérer d'un métier, d'un carcan relationnel et social qui l'étouffait.
Ce roman montre combien les secrets familiaux peuvent s'immiscer dans les esprits jusqu'à brouiller la raison, poussant au désespoir. de même, l'auteur place le lecteur face à des personnages qui depuis leur enfance sont en manque affectif et dans le désir constant de reconnaissance, besoins qui se transforment avec l'âge en peur de l'avenir, en insécurité ce qui fausse les relations humaines et les rapports professionnels, entravant la possibilité de naître à soi-même.
Ce récit est construit en chapitres courts, exposant chacun des personnages dans un contexte précis, aux prises à leur propre complexité. D'âges très différents, ils se souviennent, se remettent en question et montrent ainsi une facette du monde qu'ils habitent, sans masque, avec toute la fragilité propre aux humains.
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L'écriture de l'auteur est toujours fluide et agréable. Elle m'a changé des livres plus sérieux que je venais de lire.
Mais, je n'ai pas réussi à adherer à cette histoire de deux femmes qui se rencontrent , deviennent amies et s'entraident au moment convenu et cela malgré la facilité de ce leger roman.

Un style assez confus et je n'ai pas trop aimé ce livre. L'idée est intéressante mais je n'ai pas accroché.

Les thèmes chers à Olmi se retrouvent: l'altérité, la différence, les rencontres, le passé qui revient à la charge, les petits tracas de l'existence dont on fait grand cas...Mais cela ne prend pas, ou pas assez. Par rapport à Bord de Mer, à mon avis, elle n'arrive pas à renouveler l'exploit.