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3,38

sur 359 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman d'aventures, surtout sexuelles, en Birmanie dans lesquelles le héros croit vivre des aventures amoureuses. En fait, c'est un pauvre type qui se fait avoir par les filles et par les hommes.

Après avoir perdu sa compagne du moment à Paris, il croit que la jungle birmane va lui apporter la véritable aventure, bien différente de la vie parisienne. S'ensuivent une série de péripéties vécues par ce jeune français, César, dont certaines paraissent peu vraisemblables.

J‘ai ressenti un peu l'impression avait fait du remplissage pour atteindre un quota de pages. Les descriptions de la jungle restent très sommaires et les rencontres de César souvent comparables à des leurres qui ne lui apportent guère de satisfaction, même si le sexe semble compenser quelque peu ses insatisfactions sentimentales.

Il veut réaliser des interviews de célébrités, notamment Wei Wei, mais n'aboutit guère dans ses prétentions. Il livre un tableau plutôt concret du contexte politique de la Birmanie mais cela ne vaut quand même pas un bon livre d'analyse socio-politique.

Je ne parle de la fin guignolesque, laissant le suspense, si l'on peut dire car elle bien téléguidée, à ceux qui souhaitent tenter l'aventure aux côtés de César.
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César , si l'on analyse bien la situation, est une pseudo merde. Il se fait planter par Hélène , qui lui préfère des teufeurs camés, et dans son métier, il est dans l'ombre absolue . Il relit les articles écrits par d'autres . Aucune notoriété , quand Blanchart , son collègue, est une star.
Alors César file en Birmanie pour avoir son heure de gloire et interviewer le seigneur de la drogue. On est en 2007, la junte est au pouvoir , Aung San Suu Kyi en résidence surveillée et les touristes se font très rares. Arrivé depuis moins d'un jour , il tombe sur Julie , médecin, qui va l'introduire dans le pays mais pas que...

Voilà l'intrigue, pourquoi pas . On sent vite le JC Ruffin sans la classe . Les chapitres commencent souvent par un peu de descriptions , un coup les pagodes, un coup la nature .Pourquoi pas . C'est plutôt bien écrit , en tous les cas , je trouve, cela se lit vite , il se passe des "choses".
Mais bon , sans entrer dans les détails , on n'y croit pas et on voit arriver le noeud de l'intrigue à 150 bornes. Même moi qui suit une vraie tanche pour tout ça. c'est pour dire. Et puis, César, on a vite envie de lui foutre des baffes . Et quand il grille toute la file d'attente des locaux pour téléphoner, je vous en parle à peine.
Alors qu'est ce qu'il reste ?
Un joli guide touristico, geo politique de la Birmanie.
On visite beaucoup , on apprend un peu comment fonctionne la politique dans ce pays , on plonge au coeur des ethnies .On arpente les rues de Mogok , capitale du rubis, puis celle de Mong La, à la frontière chinoise, ville de non droit tenue par la "mafia" , paumée au fin fond de la jungle et qui permet aux Chinois de venir faire ce qu'ils n'ont pas le droit de faire chez eux.
La question de la drogue est aussi abordée, sans être approfondie , mais faisant comprendre certaines subtilités , notamment autour de la culture du pavot.
Et puis , cette vision du chef de la junte qui consulte les astrologues pour gouverner et qui veut déplacer la capitale au milieu de la jungle pour être plus tranquille , c'est sympa.
Ce n'est pas inintéressant mais j'aurais pu découvrir tout cela sur wikipédia, ce que j'ai d'ailleurs fait , intrigué par cette lecture.
Pour l'énigme , honnêtement, ça ne vaut pas un pet de pangolin , présent dans le roman. Mais ça se lit bien . Et merci pour le côté culturel.
Pour ceux qui l'ont lu, j'ai bien aimé Thimoté, le plus authentique de tous.
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César, le héros du roman de Ono-dit-Biot décide de partir en Birmanie à la suite d'une rupture amoureuse, avec aussi l'espoir d'obtenir une interview du plus grand trafiquant d'opium. Mais le voyage ira bien au delà ces espérances.
Des quartiers de Rangoon, aux villages du lac Inle et la Vallée des Rubis, César va découvrir un peuple écrasé par la dictature, plongé dans la paranoia des attentats.Mais aussi l'amour dans les bras d'une médecin sur place avec une mission humanitaire, passionnée, mystérieuse et mélancolique. Tous ces préjugés vont voler en éclat dans ce pays envoutant, dangereux et mystérieux. Ono-dit-Biot nous offre un récit initiatique d'un loseur sympathique, à l'allure rythmée et joliment écrit loin des images touristiques et allège son récit d'humour et de poésie. Un roman qui montre aussi l'amour de l'auteur pour ce pays et son peuple écrasée par la dictature qui les broient un peu plus chaque jour. "Birmane" est un bon roman récompensé par L'interallié.
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Après une rupture sentimentale, César décide de partir pour la Birmanie afin d'y interviewer un grand trafiquant d'opium.
Mais, seul dans un pays où règne la dictature, César n'est pas préparé à ce qui l'attend.
Dès son arrivée, il assiste impuissant, à un attentat et fait ainsi la connaissance de Julie, médecin humanitaire, femme énigmatique, dont il tombe instantanément amoureux.
Sur ses traces il découvre le pays de tous les dangers sur lequel plane la figure mythique de la Femme-Tigre...

Christophe Ono-dit-Biot nous invite au voyage, destination la Birmanie, sa jungle envoûtante, ses trafiquants d'opium, ses multiples ethnies et sa dictature.
Dépaysement assuré pour une aventure des plus exotiques, semée d'embûches, d'amour, de paysages paradisiaques, que la plume moderne de l'auteur saisit aussi bien qu'un objectif photographique.
Décollage immédiat avec ce Prix Interallié 2007 qui est aussi une mine de renseignements sur un pays encore bien mystérieux.
Un roman plaisant, au style très contemporain.
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Mon sentiment sur cette lecture est mitigé.
Je l'ai aimé pour le contexte et le cadre que l'auteur maîtrise bien : la Birmanie. Grâce à son expérience de reporter, Christophe Ono-dit-Biot nous offre un aperçu de ce pays malheureusement très méconnu et oublié des pays occidentaux. Oh bien sûr, le film récent de Luc Besson a le mérite de nous rappeler la terrible situation politique que connaît la Birmanie. Mais on en parlera pendant combien de temps ?
Alors voilà, je l'avoue, avant de lire Birmane, je ne connaissais rien à la Birmanie et je suis donc un parfait exemple de l'amnésie collective voire l'ignorance (tel était mon cas) qui semble frapper nombre de nos concitoyens (et autres) concernant ce pays.
Grâce à ce roman, j'ai donc fait connaissance avec ce coin d'Asie, une partie de son Histoire, ses incroyables et fascinants paysages et monuments, le sourire de sa population malgré la dictature, le climat de peur ambiant, la violence, la drogue, les exactions, les viols et les massacres des ethnies qui refusent de se soumettre au pouvoir militaire birman.

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, c'est là que le bât blesse.
Je n'y ai pas cru un seul instant. Je suis peut-être un peu trop terre-à-terre mais j'ai besoin, pour entrer complètement dans un récit, de le trouver un minimum plausible. Or j'ai trouvé ça digne d'un film à grand spectacle hollywoodien. le monsieur tout le monde bien franchouillard qui a envie d'une vie plus trépidante que la sienne et qui va jouer tantôt les James Bond tantôt les Indiana Jones sous la dictature, excusez-moi mais ça ne passe pas du tout !
Je n'ai pas du tout aimé ce personnage principal. Je l'ai trouvé franchement immature, pas très futé et un peu trop porté sur la Chose. Oui parce que quand monsieur est amoureux d'une fille, chez lui ça se réduit au physique et au sexe. Et ça, ça m'a beaucoup énervée ! « Une folle histoire d'amour » disait la 4 de couv … désolée, mais pour ma part, je n'ai pas vu d'amour dans cette histoire, ça manquait vraiment de profondeur, de poésie et de sentiments. C'est peut-être aussi pour ça que je n'y ai pas cru du tout. de plus, ils se mentent, ne se livrent pas complètement. A plusieurs reprises, César ne reconnaîtra pas cette Julie qu'il a idéalisée. Il fait une obsession sur une image d'elle complètement illusoire.
Et quant à la demoiselle, alors là, c'est encore pire …

suite : http://booksandfruits.over-blog.com/article-birmane-christophe-ono-dit-biot-91814569.html
Lien : http://booksandfruits.over-b..
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La Birmanie, on n'y va pas tous les 4 matins, c'est le point fort de ce gros roman : la dictature, les trafics, le sexe, la violence et la beauté, on suit l'aventure d'un homme quitté, naïf et avide de sortir de sa vie d'occidental qui s'ennuie, en quête d'existence et de reconnaissance. Mon bémol pour ce genre de roman : je n'ai pas vibré pour le personnage, ça rend un peu long l'histoire...
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C'est une plongée sans concession dans la Birmanie contemporaine, aux multiples visages.
Le pays aux 10 000 pagodes avec ses paysages éblouissants, sa nature paradisiaque et ses lumières à faire rêver tous les amoureux.
La tragique réalité avec la junte militaire au pouvoir d'un pays qui a changé son nom et a gardé prisonnière 7 longues années son opposante la plus connue, Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix.
Les minorités ethniques nombreuses avec leur langue et leur coutume propres vivant dans la montagne et souvent en lutte armée contre le pouvoir avec son lot de victimes.
Et puis la culture du Pavot et l'arrivée de nouvelles drogues, et aussi cette enclave particulière à la frontière chinoise où régnent le jeu, la drogue et le sexe.
Tout cela est raconté avec beaucoup de passion dans ce roman.
Par contre les péripéties sont par trop invraisemblables, le personnage principal, César, sans grande consistance, sa naiveté et son cotê "fleur bleue" m'ont un peu agacés.
Les personnages secondaires occidentaux reflétent bien l'envoutement qu'un pays comme la Birmanie peut entrainer .
Mais j'ai oublié assez vite, le style journalistique et la faiblesse de l'intrigue pour me plonger avec bonheur dans la jungle à la poursuite de la légendaire Femme-Tigre.
Je remercie beaucoup Ys et les éditions Pocket pour ce beau voyage littéraire.

Lien : http://lejournaldelouloune.o..
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Roman initiatique, éthique, mystique ?
Les 250 premières pages sont belles, envoûtantes, le rythme et la langue de Christophe Ono-dit-Biot prennent leurs marques. Celles que l'on retrouvera, avec brio, dans "Plonger" puis "Croire au Merveilleux".
Et, malheureusement pour le lecteur, les 150 dernières pages s'effritent, se fondent dans le mirage, voire la facilité narrative.
Reste à ce roman son principal apport : avoir mis en lumière, avec passion, ce pays rongé par une impossibilité à se réinventer après sa décolonisation, enclavé entre deux puissants voisins (Inde et Chine) et des terres touristiques pour occidentaux (Thaïlande, Laos) dans lesquelles il ne se reconnait pas, et enfermé dans une économie du pavot qui l'engage dans un commerce parallèle.
Une lecture à attaquer en connaissance de cause et vous passerez un bon moment, malgré tout !
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A la suite d'une rupture, le héros, reporter ou pseudo-reporter décide de partir en Birmanie.
C'est le postulat classique qui en vaut bien d'autres. L'attrait est dans le titre, la Birmanie.
Le but ultime est d'obtenir une interview d'un grand trafiquant d'opium mais il découvre un pays auquel il n'est pas préparé.
Je ne connais pas l'Asie et certains éclairages sur ce pays m'ont intéressé.
Néanmoins mon avis reste mitigé car pas un seul instant je n'ai cru à l'histoire, digne d'un film à gros budget, avec beaucoup de clichés et le personnage pincipal frôle régulièrement l'insupportable.
Et que dire des 60 dernières pages, croquignolesques.
Du bon mais également du nettement moins bon
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A ma grande surprise, j'ai accroché à l'histoire, on sent que c'est très documenté et cela sonne vrai, on sent le vécu mais la fin est surprenante et étrange, ce qui met un terme néfaste à l'histoire et au ressenti du lecteur.
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