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sur 400 notes
Le charme a à nouveau opéré avec Croire au merveilleux. J'aime la subtilité, la délicatesse de cet auteur, j'aime son goût pour les langues mortes, moi qui pourtant ai arrêté le latin en troisième. J'aime qu'il parsème son roman de grec, des calligrammes, d'illustration. J'aime qu'il accorde une si grande place à l'art. J'ai été très sensible à l'idée que la renaissance passe par le corps, par le fait de retrouver des sensations dans d'autres bras, par le besoin de se sentir à nouveau physiquement vivant. Moi qui n'ai jamais aimé Paz, cette magnifique brune mystérieuse que je considère peut-être trop comme un fantasme masculin, j'ai aimé Nana, cette grecque qui va raviver le désir De César. Et César me touche, énormément et pas seulement parce qu'il ne sait cuisiner qu'une chose, les pâtes, qu'il prépare très bien. Sans doute dans ce roman encore plus que dans le précédent. J'ai donc à nouveau beaucoup aimé ce roman qui a même su me faire rire avec un seul bémol, la fin parce que ce genre de fin ne parvient jamais à m'emporter. Mais elle correspond très bien à l'esprit du roman.
J'ai assisté il y a quelques jours à une rencontre Babelio entre l'auteur et ses lecteurs. La manière dont il défend la littérature, son aversion pour l'autofiction, sa passion pour la transmission m'ont autant conquise que sa plume. J'ai hâte de découvrir comment César, ce personnage fétiche qui apparaît dans de nombreux romans, va évoluer.
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Le plaisir de retrouver César est vite remplacé par la volonté de le garder en vie. L'auteur invoque tous les souvenirs, les cultures, les éléments susceptibles de le ramener vers son fils. Hymne à la transmission, au réveil de l'âme et du corps. Un appel à la résistance...
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J'ai découvert l'auteur en lisant l'excellent "Birmane", depuis je voyage avec lui. Ici on part en Grèce et en Italie, on partage le deuil De César dont la Paz repose en paix. Seulement César a mal, trop mal pour aimer son petit garçon comme il faut. C'est là qu'en pleine tentative de suicide apparait une jeune femme qui se dit sa voisine et qui va contrarier ses plans et changer sa vie.

On voyage, on souffre, mais surtout on aime beaucoup et ce soleil nous fait tellement du bien.
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Avec Croire au merveilleux, Christophe Ono-ditBiot sonde le travail de deuil. La disparition de Paz et le silence lui semblent insurmontables: César s'apprête à commettre l'irréparable. Et puis, au milieu des nuages, une magicienne apparaît et lui sauve la vie. D'Amalfi à Palma en passant par Paris, Christophe Ono-Dit-Biot célèbre le pouvoir de la littérature et des mythes. Trouver au fond de soi les ressources pour se relever: et si croire au merveilleux, c'était s'autoriser à redevenir soi-même? Une ode à la spontanéité et l'élégance, en évitant l'écueil de la superficialité. Un défi relevé par ce récit érudit et plein de poésie.
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
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Croire au merveilleux est la suite de Plonger, que j'avais lu à sa sortie en 2013. Un livre qui m'avait beaucoup plu et ému à l'époque. En lisant la quatrième de couverture, on pourrait penser que l'histoire sera téléphonée mais l'auteur ne fait pas dans le roman à l'eau de rose. Un retournement très bien amené nous surprend et nous fait voir l'histoire autrement. L'écriture est très belle, l'histoire d'amour romanesque, profonde, solaire. le récit est aussi une belle invitation au voyage : la côte amalfitaine, une petite île grecque authentique, la sérénité de la mer intérieure du Japon… Minuscule bémol pour moi : les références au monde antique et à la mythologie sont certes intéressantes mais très présentes et peuvent laisser le lecteur un peu de côté.

En résumé, Plonger et Croire au merveilleux sont deux très beaux romans sur le deuil, l'amour et la transmission
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J'avais été fort agacée par « Plonger » mais ai lu la suite . Je reste agacée par l'écriture de cet auteur, que je trouve boursouflée et prétentieuse tant et si bien que je n'aime ni l'histoire ni les personnages et n'arrive pas à être émue. Quelque chose de prétentieux pour moi. Pourtant la fin au Japon me laisse perplexe comme dans un rêve. Finalement que s'est il réellement passé dans ce livre???
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Partie. Elle est partie, et il ne s'en remet pas. C'est ce trou impossible à combler, cette absence qui n'est pas envisageable. Cette vague qui revient sans cesse, nous empêchant de reprendre notre souffle, nous laissant comme l'air dans notre gorge, bloqué, noyé, au milieu d'éléments dont on ne trouve ni la force ni le courage de les maîtriser.
Bien sûr, il essaye. de rester debout, de continuer, de rire, de vivre pour son fils. Ce petit être innocent, copie conforme lui rappelant à chaque instant la beauté qu'elle était, sa femme, Paz.
Alors, fatigué de combattre en se sachant déjà perdant, il déclare forfait. le match est fini.
César, le joueur, abattu d'un cocktail de pilule savamment dosé, avalant sa vie à mesure qu'il le vide.

Mais elle sonne. Non, pas Paz. Elle s'appelle Nana. C'est sa voisine. Comment n'avait-il pu remarquer cette jeunesse, ce sourire et cette chevelure à faire pâlir le soleil ? Et pourquoi son visage lui dit-il quelque chose...? Nana respire la vie, et se nourrit pourtant de morts. de ces dieux, déesses, de cette mythologie qui n'intéresse plus personne et finit par s'oublier, s'effaçant dans des livres jaunis que plus personne ne lit. Sauf elle. Cette érudite, ce puit de culture qui ne cesse de l'impressionner.
Comme dans tout bon mythe, commence ici le merveilleux qui emmènera César au coeur des îles grecques ou dans l'eau turquoise des côtes italiennes.

Ce voyage que nous propose Christophe Ono-Dit-Biot est rempli de beauté, d'émotion, de références culturelles et historiques qui nous offre une parenthèse enchantée, un voyage de quelques années où se côtoient légendes et sirènes dans ces paysages idylliques.
Le thème du deuil est traité avec une hauteur touchante, de la légèreté, de l'humour, des phrases piquantes qui n'enlève en rien la profondeur du propos.
Hommage au passé, aux croyances qui peuvent nous sauver, et à la Méditerranée dont on sent son soleil nous chauffer la peau, « Croire au merveilleux » ne pouvait mieux porter son nom.

À lire si vous aimez la mythologie et que vous aimez lorsque le merveilleux ne s'explique pas toujours !
Publié aux éditions @folio_livres !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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A la limite du conte,une belle histoire sur un retour à la vie. le livre fait suiteà PLONGER et nous retrouvons César qui lutte pour se reconstruire aprés la mort de sa femme et afin de comprendre celle ciUn bel hommage à l'Italie dont je ferai certainement ma prochaine destination de voyage
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Il y a quelques années, j'ai découvert Plonger de Christophe Ono-dit-Biot. J'avais été complètement transportée par la beauté de cette histoire d'amour, par son intrigue à la fois originale et intemporelle, ainsi que par sa fin tragique. le personnage de Paz m'avait séduite sous les traits de cette femme forte, prête à tout pour poursuivre sa lutte. Alors quand j'ai appris que l'auteur avait sorti la suite, je me suis précipitée en librairie pour m'offrir Croire au merveilleux, alors que je n'achète pratiquement jamais de livre grand format. L'ouvrage a dormi quelques temps dans mes rayonnages mais je savais que je l'entamerais avec plaisir un jour de détresse littéraire.

L'histoire reprend là où elle s'était arrêtée dans Plonger. César, dévasté par la mort de sa femme, décide d'en finir aussi. Il n'a en effet plus la force de rester debout, ni même celle de regarder son fils à la ressemblance maternelle troublante. Alors, un jour de solitude, il choisit de partir lui aussi, puisque son existence n'a plus aucun sens. L'issue aurait alors pu être rapide sans l'intervention impromptue d'une mystérieuse voisine qui s'immisce soudainement dans son existence. César n'a alors plus le choix : il doit continuer à survivre et pardonner à sa femme de l'avoir abandonné. Au terme d'une quête qui va le mener jusqu'à Paestum, cité antique du sud de l'Italie, le héros va devoir accepter son terrible statut de veuf et assumer son rôle de père auprès de son fils.

Tout en nous offrant une oeuvre ponctuée d'érudition, Christophe Ono-Dit-Biot nous livre ici un beau roman sur l'amour paternel et sur la reconstruction et je n'ai pas pu rester indifférente à sa souffrance. Avec une langue très poétique, l'auteur nous transporte et nous incite à croire au merveilleux à travers les mythes antiques. Ma seule réserve concerne la fin qui m'a un peu déçue et que j'ai trouvée un peu trop facile à mon goût. Cependant ces deux livres m'ont indéniablement plu et il me tarde de découvrir l'adaptation cinématographique de Plonger qui sort prochainement sur les écrans.
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C'est un roman que j'ai commencé à voir sur les blogs et beaucoup de louanges, je n'avais pas lu Plonger mais il me tentait depuis longtemps et on peut lire les deux de manière indépendante. Je me suis laissée tenter quand je l'ai vu. 
C'est l'histoire De César qui ayant perdu sa femme, l'amour de sa vie veut mettre fin à ses jours. Il n'a plus aucune envie de vivre et son fils ne constitue même plus une raison pour lui de continuer. Par chance, une jeune voisine fait son apparition dans l'immeuble et le détourne de son projet. Nana est bien étrange, un air de déjà vu, le narrateur se remémore... 
On pourrait penser qu'il s'agit d'une simple romance mais il n'en est rien. D'ailleurs, je pensais que ça se passerait ainsi que la jeune fille détournerait l'homme de son projet, une passade salvatrice, mais en réalité, il s'agit bien de "croire au merveilleux" et je dirai que le tout s'accompagne de magie, de mystère. 
L'écriture est sublime, truffée de références à la littérature antique mais pas seulement, mais elle est aussi très forte par les images qu'elle suscite. L'auteur crée un pont entre l'antiquité perdue et rêvée et notre monde actuel, notre société post-attentat qui est complètement perdue. Derrière cette magnifique histoire d'amour entre un mari qui ne peut vivre sans sa femme, il y a une véritable réflexion sur la religion. On y voit deux aspects, et entre les deux un fossé, d'un côté, le côté merveilleux et de l'autre tout ce qu'il y a d'extrême et de dangereux. C'est donc très fort du point de vue de la réflexion mais aussi de l'émotion. 
L'histoire d'amour est en effet très belle, très intense entre le mari et la femme perdue, mais les relations entre le père et le fils sont aussi très fines, perçues de manière sensible. J'ai vraiment beaucoup aimé cette finesse, cette tendresse. C'est un livre qui parle avant tout du manque, du deuil, de l'amour mais c'est un roman plein d'espoir et de fantaisie. Fantaisie oui, car le roman nous emmène là on ne s'y attend pas et surtout il y a un côté mystique lié à la religion. J'ai donc vraiment aimé ce roman, j'en suis ressortie toute chose, émue par ces mots si justes. 
A lire pour l'histoire d'amour exceptionnelle, pour vibrer avec le personnage au gré de ses émotions. 
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