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Jean-Hugues Oppel, c'est du polar, cru et social ; c'est « Vostok », « Barjot ! » et une quantité d'autres romans coups de poing dans la gueule, et du coup ce sont ces « French Tabloïds » qui méritent, au moins, la même attention !

Après les résultats de la présidentielle française de 2002 et la révolte ressentie par une partie du pays, c'était trop tentant pour Jean-Hugues Oppel, il fallait en faire quelque chose pour répondre à la démagogie politique et à la désinformation médiatique ; et pourtant, il a mis trois ans à sortir ce roman après ces événements. « French Tabloïds » est un polar bien sec avec des personnages parfaitement campés, pas extraordinaires, mais qui respectent à la virgule près la caractérisation donnée par l'auteur en tout début d'ouvrage. Ainsi, dès les premières lignes, il pose le cadre de son polar (après en avoir rappelé la définition qui lui sied : « roman noir violent », « le mal dans l'organisation sociale transitoire », « littérature de la crise », mots de Jean-Patrick Manchette) : en mars 2001, nous prenons en marche la une des journaux et la vie de sept personnages qui ne nous quitteront plus.
Victor Courcaillet est une petite personne médiocre mais dont les actes vont résonner très fort dans l'histoire, il est rapidement acoquiné par Piers Goodwhile, mercenaire-assassin-expert ès armes en mission qui fait ses rapports à Jacques Lerois, commissaire aux Renseignements Généraux ; tous deux font partie du même complot visant à faire réélire le Président sortant, sobrement appelé dans les dépêches secrètes le « Champion », complot auquel participent également la société PML Consulting, vraie-fausse agence de communication composée de Simon Pierry, Jean-Luc Matthieux et Paul Lassène, redoutables spécialistes en désinformation. Enfin, peut-être la personne la plus tendre et la plus honnête du lot : Hélène Carvelle tente de faire sobrement son chemin dans les méandres de l'administration policière.
Au-delà du contenu et du contexte qui sied parfaitement à ce type de polar, bien social et bien réflexif, Jean-Hugues Oppel use de ses ressorts habituels pour appuyer son ton cru avec un style pas chic mais choc. Anaphores bien senties, vocabulaire cru et petites piques au système politique actuel fourmillent dans ce roman qui passe si vite. Pour parachever le tout, Jean-Hugues Oppel illustre son propos avec une explication complète de la pseudo montée de la violence grâce à un manuel complet du parfait désinformateur, le tout est bien sûr saupoudré de magnifiques titres de journaux prouvant notre capacité à nous laisser faire, et le pire c'est que l'auteur est bien capable d'avoir trouvé toutes ces unes dans les journaux de 2001 et 2002 !

« French Tabloïds » me rassure donc une nouvelle fois sur mon appréciation de l'écriture de Jean-Hugues Oppel : c'est drôle, c'est percutant et c'est cinglant ! le tout en plus ressemble très fortement à de la politique fiction et en ce moment nous avons ô combien besoin de notre capacité de réflexion.

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« Non. » « le choc. » « Catastrophe.» « Etat de choc.» Les unes des presses quotidiennes et hebdomadaires illustrent bien la stupeur et l'incrédulité des Français au soir du premier tour des élections présidentielles de 2002. le candidat d'extrême-droite s'est qualifié pour le second tour. C'est une première. Dans « French tabloïds », Jean-Hugues Oppel revient sur l'année qui a précédé cette élection. Un président impopulaire dont le septennat a été miné par les affaires doit se faire réélire une nouvelle fois. Les sondages le donnent perdant face à son rival. Ce dernier doit donc être sorti de la course à l'Elysée dès le 21 avril. L'auteur va imaginer deux stratagèmes permettant la conquête des « coeurs et de l'esprit » des électeurs. le premier est un trio de consultants qui a pour mission d'entretenir un climat de peur. Pour ce faire, ils veillent à ce que les médias traitent en permanence de l'insécurité. Chaque fait divers doit être monté en épingle. La peur doit être présente au quotidien. Et quand l'actualité est trop avare en violence, il ne faut pas hésiter à en inventer, voire même à en créer. C'est d'ailleurs l'objectif du second stratagème mené par un policier des services secrets et un prestataire étranger expert en manipulation mentale. Il a pour mission de transformer un citoyen frustré et révolté en un tueur de masse. le drame doit survenir en amont des élections pour marquer durablement les consciences. Nous comprenons mieux la citation de Saint Just mise en épigraphe du roman : « Un peuple n'a qu'un ennemi dangereux, son gouvernement. »

Les chapitres sont entrecoupés de Unes de journaux. Si au départ, ils évoquent des événements anodins comme la fête de l'ortie, les titres consacrés à l'insécurité font se faire plus nombreux et resserrés et rendront une impression de matraquage. le texte est d'une grande fluidité et le lecteur devine facilement les événements en arrière-plan. Une enquête sur un assassinat mène dans une impasse car la hiérarchie policière se montre soucieuse de ses seules statistiques et l'opinion préfère le retentissement d'un fait divers sordide. Alors si en plus l'enquête gêne en haut lieu… passez votre chemin. Oppel tisse une fiction astucieuse autour d'évènement réels. Pour paraphraser Georges Simenon*, chaque détail est vrai, mais l'ensemble est faux, ou plutôt l'ensemble est vrai mais chaque détail est faux… Il faut se garder à la fois de la naïveté et du « complotisme » mais il reste surprenant qu'un seule thème ait été si massivement traité par les médias pendant plusieurs mois, à la veille de ce scrutin.


*http://www.babelio.com/auteur/Georges-Simenon/6804/citations/1170131

** un roman conseillé fortuitement par l'auteur un an avant le premier tour de 2017 lors du salon de Saint-Maur
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Jean-Patrick Manchette s'exprimait ainsi au sujet de ce livre " Polar signifie roman noir violent. Tandis que le roman policier à énigme de l'école anglaise voit le mal dans la nature humaine mauvaise, ce polar voit le mal dans l'organisation sociale transitoire. le polar cause d'un monde déséquilibré, donc labile, appelé donc à tomber et à passer.
Le polar est la littérature de la crise. Pas étonnant qu'il reprenne vie ces temps derniers. "
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Ce polar revient sur les événements qui secouèrent la France, au soir du 21 avril 2002: un candidat d'extrême-droite arrivait au second tour de l'élection présidentielle, à la grande surprise des Français. Grande surprise? Pas pour tout le monde!... En effet, depuis plus d'un an, tout un réseau souterrain s'activait en coulisses pour en arriver à ce résultat. C'est en tout cas l'hypothèse fournie par ce roman, hyper-réaliste et tout à fait plausible.
Une excellente lecture, qui fait froid dans le dos.
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le 21 avril 2002 aura marqué tous ceux qui l'auront vécu. Ce jour là, la réalité a rattrapé la fiction. Jean Hugues Oppel prend cette situation pour créer de toutes pièces une fiction à faire froid dans le dos. Et si une société de communication avait tout préparé pour que le président soit réélu à tout prix. Avec tous les moyens possibles et imaginables, ce roman nous rend paranoïaques et permet de prendre du recul par rapport aux informations qu'on nous serine à la radio et à la télévision. C'est un roman d'une actualité confondante dont le titre et la forme sont un réel hommage au grand James Ellroy. Un grand livre qu'il faut avoir lu.
Lien : http://black-novel.over-blog..
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C'est un roman qui donne à réfléchir car il retrace l'histoire du premier tour des élections présidentielles 2002, élections qui verront pour la première fois, au deuxième tour, un candidat de l'extrême droite, Jean-Marie le Pen, dit le challenger, se confronter à Jacques Chirac, dit le Champion. L'auteur met en avant un aspect sociétal qui prend toute son importance au fur et à mesure qu'on approche du premier tour des elections : le traitement de l'information par les medias.
Et selon Jean Hugues Oppel, les rédactions des journaux quotidiens, mensuels,et autres médias influencent les consciences ! Non pas qu'elles éclairent nos points de vues, nos opinions, mais plutôt qu'elles les orientent et peuvent même provoquer des faits divers qui feront basculer les choix des électeurs.
Alors un mort d'ordre chez PML consulting : instituer la peur, l'insécurité, la violence comme thématique principale dans les médias ! Et s'il le faut, créer un contexte qui apportera ces thématiques à la une des journaux.
C'est ainsi que Victor Courcaillet, un artisan raté, aigri, passionné d'armes à feu aura son quart d'heure de gloire en commettant l'irréparable. Ce qu'il ne sait pas, c'est que la violence, la haine qu'il va cracher à la gueule de la société a été savamment insinuée par Piers Goodwhile, un sombre agent recruté par le Commissaire Lerois, lui même au service de la DGSE, pour monter l'opération Nemrod. Et Nemrod, c'est Courcaillet.
Parallèlement à cela, la lieutenant Carvelle, enquête difficilement sur le "meurtre, accident, suicide" de Natacha, une polonaise prostituée qui sera retrouvée sur le parvis d'un château où se passe des "parties fines" de la haute société française et du milieu des notables politiques. Très vite, elle comprend que la direction de la police veut étouffer l'affaire, ce n'est pas la priorité et surtout... Silence total dans les medias !
Au fur et à mesure des chapitres, les titres des Unes se font plus tendus... Et le drame se tisse..
L'actualité est anxiogène : il y a les attentats du 11 septembre 2001 (3000 morts), l'explosion de la usine AZF le 21 septembre 2001 (31 morts et 2500 blessés), violences sur des policiers, et le 27 septembre 2001, la tuerie de zoug au parlement de ce canton suisse (15 morts).
Et puis on arrive à la tuerie du conseil municipal de Nanterre : le 27 mars 2002 , Richard Durn, un paumé déséquilibré, fait feu sur les conseillers municipaux lors d'une séance (8 morts et 19 blessés)...
Ce roman retrace, de façon romancée et interprétée ce drame du massacre de la mairie de Nanterre.
J.H Oppel y donne sa version :
Au cours des mois précédents les élections, ces faits ont eu une importance médiatique qui ont marqué les électeurs. Face à cette insécurité hyper médiatisée, la raison du quidam moyen était qu'il fallait donc rétablir l'ordre, ne pas déstabiliser la République, et donc élire un politique "responsable" aux affaires... Nous avons eu Chirac (président élu avec 82.22% des voix)...
Mais qui a fabriqué cette conscience, cette raison, quels intérêts servaient cette médiatisation de la peur ? le roman donne une réponse en mettant en évidence une certaine "manipulation".
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Je me suis plongé dans cet ouvrage pendant les élections de cette années, donnant une saveur particulière à cette fiction. Un pur régal, tout semble si vrai et d'actualité. Bref, au regard des urnes je me suis dit....ça recommence? Bref je suis devenu un peu parano et ....j'ai adoré!!
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Jean-Hugues OPPEL revient sur un événement marquant de la vie publique française : la présence au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2002 d'un candidat d'extrême droite, au détriment d‘un socialiste bien dépité et à la grande joie d'un président sortant qui n'en espérait pas tant pour lui assurer durant cinq années supplémentaires la charge suprême et la garantie d'immunité associée.

De là à conjecturer que ce séisme politique ne s'est pas produit par hasard et qu'un certain nombre d'intervenants ont oeuvré pour obtenir ce résultat, il n'y a que quelques pas que l'auteur franchit allègrement pour notre plus grand bonheur.
Parmi ces travailleurs de l'ombre, des consultants spécialisés dans la maîtrise de l'information ont pour mission de faire en sorte qu'insécurité devienne le maître mot de tous les médias, et qu'une certaine psychose gagne la population à l'approche de l'échéance électorale. Un commissaire des renseignements généraux est chargé, «en haut-lieu», de préparer l'ultime touche spectaculaire, avec l'aide d'un mystérieux expert en manipulation mentale qui doit choisir parmi quelques «prétendants» le plus apte à tenir le rôle principal.

Dans une ambiance marquée par les attentats du 11 septembre, le lieutenant Hélène Carvelle essaye de faire la lumière sur la mort d'une jeune prostituée, mais également d'un tueur de chats errants, sans qu'aucun lien ne semble relier ces affaires aux autres protagonistes.

Le texte est enrichi de titres de journaux illustrant une mise en avant de plus en plus flagrante dans les médias de thèmes liés à l'insécurité et à la violence de 2001 à 2002, et de courriels informant les consultants de l'évolution des candidatures et des intentions de vote, utilisant des codes pour désigner les candidats dont les trois principaux sont le Champion, le Challenger et le Tribun. Il y a comme un petit défi pour identifier les autres. Si le Facteur, le Chasseur, le Barbu, le Jardinier et La Jardinière ( et oui il y avait deux écolos ) sont assez évidents, le Ravi, le Vizir, L'Intégriste, le Revenant, La Passionaria, m'ont paru plus comiques à trouver.

Derrière l'histoire sortie tout droit de l'imagination de Jean-Hugues OPPEL, sur un ton suffisamment humoristique pour faire sourire tant que le récit se situe au niveau de la manipulation et de la désinformation, il y a une résonance et une similitude avec les événements réels qui font froid dans le dos et laissent craindre que cette politique fiction ne soit peut-être pas si fictionnelle.

Un roman très percutant, tant sur le fond que sur la forme.
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Quoi de plus instructif à trois semaines du grand raout présidentiel que de lire ce réjouissant polar de Jean-Hugues Oppel. Avec précautions d'usage cependant . Les indécis, les mous du genoux, les complotistes hypocondriaques éviteront cette lecture sous peine le 23 avril d'aller à la pêche....Bon de toute façon ils seraient allés à la pêche...
Remontons le temps. Nous sommes en 2002. C'est la première élection du nouveau quinquennat (adoubé tant par Chirac que par Jospin et les parlementaires issus de la dissolution de 1995 ) qui devait éviter toute nouvelle cohabitation mortifère en juxtaposant un Président et une chambre de même couleur politique puisque élus dans un laps de temps très court. A cette époque lointaine (quand je pense que certains babeliens sortaient à peine de l'enfance :-) le Président Chirac traînait une conséquente batterie de cuisine . Son immunité le protégeait certes des investigations des Juges mais Anastasie affûtait son couperet car elle savait qu' à moins d'être réélu pour cinq ans le Jacquot il allait devoir rendre des comptes.
C'est le postulat de départ de Jean-Hugues Oppel : le "Champion" (Jacques Chirac) doit être réélu, impérativement. Car en face il y a le" Challenger" (Jospin) qui peut se targuer d'un bon résultat, au moins économique. Et le jeu est plus qu'indécis..... Face à Jospin au second tour (faut pas rêver...la pomme de 1995 a fait long feu, elle est dans un état de pourrissement avancé....) Chirac risque d'être battu. Il faut donc tout faire pour que le Challenger ne soit pas au second tour. Fastoche. Il y a dans le monde politique de notre beau Pays un fanfaron trublion , pas de la première fraicheur ( député sur la liste Poujade en 1956) mais dont les idées ont réussi pénétrer le corps social : stop à l'immigration, stop à l'insécurité, de la poigne, retour aux valeurs etc etc... C'est le "Tribun" alias Jean Marie le Pen of course .
Il DOIT être au second tour ! pourquoi me diront les babeliens qui n'ont pas connu ce temps là ? hé hé.... au second tour tous nos démocrates républicains de gauche ayant voté le "Challenger" (Jospin) et les trois candidats de centre gauche, de gauche-écolo,de gauche trotkiste,d'extrême gauche se reporteront comme un seul homme sur notre Champion, même lesté d'une batterie de cuisine digne de Top Chef...., pour éviter le FASCISME ! si.
Et pour que le "Tribun" soit au second tour il faut mettre le paquet sur un thème chéri des français : l'INSECURITE. Vu que c'est sa marque de fabrique.
Ainsi va le bouquin d'Oppel. Une agence de consulting menée par trois jeunes loups aux dents longues (cliché), est chargée d'influencer les médias audiovisuels et écrits . Car quoi de mieux qu' une émeute dans les "quartiers difficiles" en ouverture du JT ? quoi de mieux qu'un braquage qui tourne mal en premières pages d'Aujourd'hui en France ? Et c'est vrai que dans ces années là (je me souviens...) la concurrence était vive . Jean Pierre Pernault en oubliait presque les reportages sur les derniers façonniers de pipes de Saint-Claude (Jura).
Jusque là Jean-Hugues Oppel reste dans le "possible" (on sait tous que les candidats ont à leur service des tas de "consultants" et autres agences de "com") , mais pour le "fun" (mais peut-être en est-il persuadé) Oppel intègre à son roman une dimension complotiste qui m'a certes séduit mais qui n'est qu'une hypothèse : En haut lieu (que nous ne connaîtrons jamais) est décidé que le basculement de l'opinion en faveur du "Tribun" ( plus il y a de voix pour lui moins il y en a pour le "Challenger") doit être "boostée" par un évènement hors normes qui fasse prendre conscience au bon peuple que l'insécurité est partout et que la ménagère de moins de cinquante ans risque au retour du marché autant à Paris, ou à Châteauroux, qu'à Badgdag ou Kaboul.
Alors quoi de mieux qu'une bonne tuerie ? comme aux States. Des fondus d'armes qui déboulent dans un stade ou une école pour carnager quelques dizaines d'innocents.
C'est là qu'interviennent un agent spécialiste international de la manipulation, un agent des RG, et accessoirement un lieutenant lambda d'un commissariat. Et aussi , victime ô combien consentante, Victor Courcaillet. Tout le roman de Jean-Hugues Oppel est bâti autour de cet homme à la dérive, aigri, méchant (il tue des chats pour le plaisir !) , c'est un raté. C'est lui que l'agent spécialiste international de la manipulation a choisi pour faire basculer les indécis au soir de l'élection . Rappelez vous le massacre de la mairie de Nanterre à quelques jours de l'élection présidentielle de 2002. Richard Burn c'est Victor Courcaillet. Et , comme c'est bizarre, Victor Courcaillet s'est aussi défenestré comme Richard Burn....
Ajoutez à cela l'agression sauvage de Papy Voise à Orléans deux jours avant le scrutin, montée en chantilly à tous les JT, et n'en jetez plus, Jacquot est sauvé : on se souvient tous de cette scène historique du soir du premier tour !
On pourra contester la vision de Oppel. le complot, toujours le complot.... Mais dans trois semaines réfléchissez bien . Et ne vous laissez pas avoir .


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S'attaquer au Maîîîîître !
Opération loin d'être aisée et pourtant.

Oppel tente une explication du 21 avril 2002 par la poussée sécuritaire orchestrée (volontairement ou non) par les médias et un bon coup de main des RG.

L'écriture n'est pas aussi hachée que dans American Death Trip, juste quelques passages comme dans American Tabloïd.
C'est une réussite, les personnages manquent un brin de charisme ou de situation plus extravagante (Pete B. où es tu ?).
Oppel fait le choix de ne pas nommer les candidats et donc de ne pas les faire parler (là où justement le maître mélangé les genres, les personnages réels et imaginaires). C'est mon plus gros regret.

Je fais la fine bouche mais ça reste du gastronomique.
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