Mon avis :
Forever young est le premier roman de
Charlotte Orcival, une jeune auteure indépendante, la deuxième à qui je consacre une chronique.
Bon, je vais tout de suite vous dire ce qui ne va pas, comme ça, je suis débarrassé, parce que franchement, pour le reste, j'ai adoré !
Alors, qu'est-ce que je lui reproche ? Pas grand-chose, finalement, sinon quelques erreurs de jeunesse que je remarque d'autant mieux qu'elles ressemblent fortement à celles que j'ai moi-même commises, lors de la publication de mon premier roman.
Il manque un véritable travail de relecture, ce qui laisse quelques fautes d'orthographe, ou de frappe, un ou deux mots manquants… Certaines maladresses auraient également pu être corrigées. Rien de vraiment grave cependant, car le plaisir de lecture prend rapidement le pas, et j'aurais sans doute été beaucoup moins vigilant à ces petits défauts si je n'étais pas, moi aussi, auteur.
Néanmoins, j'ai tellement aimé ce livre que je veux bien servir de bêta-lecteur au prochain. Charlotte, si tu me lis…
Cette histoire qui se déroule sur une année scolaire — la jeune héroïne a treize ans — est le récit d'une métamorphose. le passage de l'enfance au début de la vie d'adulte, par ce sentier incertain qu'est l'adolescence. C'est plein de bruits et de silence, de doutes et de certitudes, de sentiments exacerbés…
Charlotte Orcival nous entraîne sur ce chemin avec fougue, et en même temps avec pudeur. On s'attache immédiatement aux différents personnages, reconnaissant parfois dans l'un ou l'autre l'adolescent qu'on a été. Mieux ! En lisant ce roman, on se prend à redevenir parfois cet adolescent. À retrouver cette facilité de passer des rires aux larmes. On se souvient qu'on a eu, nous aussi, nos premières fois, et que ces premières fois, même si aujourd'hui on les a reléguées dans quelques coins obscurs de notre mémoire, ce sont des expériences qui nous ont forgés.
L'auteure situe son récit dans les années 80, à une époque où il n'y avait pas internet, pas de téléphone portable. Les ados dont parle ce récit sont des gamins « ordinaires », et si chacun a sa propre histoire familiale plus ou moins heureuse,
Charlotte Orcival n'a pas été puiser dans de sordides histoires de drame pour nous raconter ce moment de vie si riche en émotion. Pas besoin ! Ce roman nous touche parce qu'il est sincère. Il a cette véracité pure et limpide de ce qu'on découvre pour la première fois, avec un mélange de naïveté et de curiosité, juste avant que notre regard d'adulte n'en rende flous les contours, n'en dénature l'essence.
Alors, si vous n'avez pas complètement enterré l'enfant qui est en vous, ne passez pas à côté de ce livre. Vous vous rappellerez, à sa lecture, qu'on n'a jamais fini de grandir.
Verdict : à lire absolument !
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