Depuis peu, j'essaie d'ouvrir mon esprit et ma culture personnelle, en m'intéressant à des thématiques et/ou sujets qui me sortent de ma zone de confort. Aujourd'hui, j'ai eu le plaisir d'ouvrir
Sur Face, un album d'art photographique singulier, qui déroute autant qu'il fascine.
Martin d'Orgeval a photographié des surfaces quotidiennes, qui, habituellement, n'attirent pas l'oeil – tâches de peinture, halo de lumière, tas de neige… En attirant précisément notre oeil sur ces éléments qui nous sont communs, j'ai ressenti le besoin urgent de voir moi-même. C'est comme si le photographe nous incitait à faire plus attention aux petits détails qui nous entourent, qui semblent insignifiants, qui s'efface à force d'être vus et revus quotidiennement, mais qui constituent des surfaces importantes de nos vies.
Les photos sont belles, noires et blanches, colorées, elles sont auréolées de mystères, elles attirent l'oeil, hypnotisent, intriguent.
Martin d'Orgeval a fait un très bon travail de prise de vue créative, mais les éditions Steidl ont magnifiés davantage les clichés. Chaque image est présentée en format A4, avec quelques-unes zoomées sur l'ensemble des deux pages, de façon à créer une image A3. Aussi, au toucher, on peut ressentir sur certaines photos le grain de l'image qui ressort. C'est donc une expérience visuelle, mais aussi manuelle, agréable au toucher. Bien que j'aie appréciée l'expérience, je n'ai pas été particulièrement touchée par ces prises de vues, que j'ai trouvé un peu trop abstraites et dénuées d'émotions.
Un album photographiques mystérieux mais hypnotique, qui nous incite à faire plus attention aux surfaces qui jalonnent notre quotidien.
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