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3,65

sur 342 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Oui, Jean d' Ormesson possède une belle plume, agréable et facile à lire surtout pour un court ouvrage.
Non, Jean d' Ormesson ne parviens pas à me vendre du Dieu, du néant, du rien, du rien du tout ou d'ailleurs.
Et oui, je peu comprendre le vieil homme en quête d' apaisement et de Dieu (encore et toujours LUI) à l'approche de la mort qu'il décrète comme un autre néant. Il faut bien le combler, ce néant, au moins essayer de l'appréhender avant que d'en franchir le seuil.
Mais non, je ne puis m'astreindre ni me résoudre à considérer (voire croire) qu'il n'y ai rien eu avant ce big bang que l'on nous désigne comme l'ultime et infranchissable horizon de la connaissance!... Et d'y mettre qui, dites-voir? Dieu! Dieu, comme fourre-tout de notre inconnaissance considérée comme définitive au_delà de la barrière.
Eh non, monsieur D Ormesson, rien n'est si simple que vous nous dites le percevoir dans cet univers que vous acceptez créé entre hasard et destinée avec un Dieu à la manoeuvre... Tout simplement parce que nous ne
pouvons voir au-delà de l'horizon.
Eh... oui, j'aimerai parfois me laisser aller à votre espérance ignorante qui s'en remet à un improbable Dieu.
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Jean d' Ormesson a toujours un style excellent, malicieux et synthétique mais je le trouve angoissé, ici : sûrement se demande-t-il, à plus de 90 ans, ce qui l'attend de l'autre côté de la porte ?
Cependant, ses hypothèses sont très intéressantes :



CONCLUSION : DU LIVRE

L'étude du Hasard et de la Nécessité développés par d'autres auteurs, mériteraient ici un petit développement.
D'autre part, je pense que D'Ormesson, qui fait une très belle analyse & synthèse de la situation, prend la deuxième option, et aimerait bien parler avec Dieu, surtout qu'à 90 ans, il est proche de la fin de vie terrestre.

IMPLICATION PERSONNELLE :

Je suis déiste-spirite, autant dire que, peut être contrairement à Jean d'O, je suis plus plus proche de Dieu et des âmes que de la science.
Je pense, comme Patricia Darré, que le monde spirituel, Dieu y compris, est un ensemble d'âmes, dont certaines sont des guides, qui donnent de petites impulsions décisives au moment des choix humains : voir ma critique de "Dieu voyage toujours incognito" de Laurent Gounelle.
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A défaut de répondre aux seules vraies questions, éternelles rengaines depuis que la pensée a investi le cerveau d'un animal pour en faire un homme, ce petit opuscule de Jean d'Ormesson a le mérite de placer sur un pied d'égalité l'érudit et l'inculte, l'académicien et son lecteur. La différence ne résidera alors plus que dans leur capacité à exprimer ces interrogations. Le second restera coi devant son tourment existentiel. Le premier fera assaut de tournures savantes et alambiquées propres à faire illusion et à le laisser s'imaginer plus proche de la vérité. Mais rendu à sa solitude il sera revenu au même point que le vulgaire.

Ne restera alors plus que croyances et espérances pour ranger les esprits dans des catégories selon leurs réponses qui ne seront jamais qu'hypothèses et produits de conviction. Fondement surtout d'un fructueux commerce des idées mais aussi, l'homme étant ce qu'il est, en particulier avec la cupidité qu'on lui connaît, d'un commerce lucratif bien entendu. De celui qui lui laisse à penser que confort spirituel rime avec confort matériel.

Dieu existe-t-il ? Quelle est sa nature ? En a-t-il une d'ailleurs ? Et toutes les questions découlant de celles-ci, Jean d'Ormesson saura mieux que beaucoup d'autres les mettre en forme. En appelant à son renfort nombre de grands philosophes de sa connaissance depuis que l'écriture nous en colporte les interrogations. Quant à y répondre !

Il y a bien la catégorie des sceptiques, au premier rang desquels se placent les scientifiques, pour tenter d'élucider le mystère de la vie. Leur horizon s'élargit au fur et à mesure qu'ils se dotent de moyens pour scruter l'infini dans les deux directions. Mais le problème avec l'infini c'est qu'on n'en voit jamais le bout justement. Et ça, ça ne peut que rendre philosophes les plus lucides. Pour les autres, ne reste alors que le divertissement pour tenter d'oublier les questions.

Le seul avantage que l'on puisse concéder à la philosophie, c'est Montaigne qui nous l'énonce. Et peut-être l'a-t-il repris d'un de ses prédécesseurs car depuis l'antiquité il n'est pas grand-chose de neuf sous les cieux de l'être pensant : philosopher n'est-ce pas apprendre à mourir ?
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En voilà un livre étrange, un livre sur… rien (!)
Loin d'une fiction, ce livre est une succession de pensées sur le rien, le tout, les religions, l'humain. le néant, l'infini.
Curieux, étrange, j'ai trouvé cette lecture intéressante car elle ressemble pour moi un peu à un ovni. Et, on se demande même si celle lecture est utile, vu qu'elle parle de rien (de quoi cogiter n'est-ce pas?)
Lecture plaisante donc, même si j'avoue ne pas avoir tout compris :)
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Je ne me souvenais pas d'avoir déjà lu Jean d'Ormesson, aussi j'ai été intriguée par ce livre d'à peine 120 pages mais au titre qui sonne comme une invite au lecteur. Je ne suis pas déçue par ce court roman.
Dans « Comme un chant d'espérance », l'auteur nous parle du Big Bang et du mur de Planck, du néant qu'il y avait « avant-notre-monde » et qu'il y a sans doute « après-notre-mort », de Dieu et des Hommes, de la liberté qu'ils ont d'agir ou d'être. Il nous parle aussi de l'histoire du monde, des nombres et du comique (oui, du comique, pas du cosmique !), du temps et de l'espace, du soleil et de la lumière, de tout ce qu'il aime et de ses réflexions plus intimes, lui qui affirme que « dieu n'existe pas mais il est. Il n'est rien d'autre que rien - c'est-à-dire tout».
J'ai particulièrement aimé la liste qu'il dresse, comme un chant d'espérance, et qui démontrerait que Dieu se dissimule dans ce monde qu'il aurait créé. Il m'a donné envie d'en établir une à mon tour, non pour savoir où se dissimule un hypothétique Dieu, mais pour mieux réaliser où se cache la beauté du monde et, parfois, des hommes. C'est un roman sur « rien », un roman qui essaie à sa façon de dire le pourquoi, mais c'est avant tout un roman d'optimisme.

Lien : https://domiclire.wordpress...
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Je dois avouer que je n'ai pas compris pourquoi le terme "roman" sous-titrait le livre. Selon moi, ce livre tient davantage de l'essai ou des pensées.

Jean d'Ormesson part de l'envie de Flaubert d'écrire un livre sur rien, et il démarre donc sur le big bang, ou plutôt sur le mur de Planck, ce qu'il se passe juste avant l'explosion qui a donné vie à notre univers. de là partent ses autres réflexions, la création, Dieu surtout. Ce qui rend donc ce livre difficile à résumer.

Je pense que je devrai le relire, car je n'étais pas forcément dans les bonnes dispositions pour cela, et il mérite sans doute une relecture pour s'imprégner des réflexions de ce grand philosophe et écrivain.
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"Comme un chant d'espérance" Voilà un titre qui en dit long sur la recherche spirituelle de l'auteur, ou sur la recherche du rien, autrement dit du tout.

On y trouve l'énoncé des perpétuelles contradictions du monde ou de l'intégralité des choix dont nous disposons. Tantôt en accord, tantôt en désaccord. Passant de la foi à l'athéisme, de l'altruisme à l'égocentrisme, de la science à la spiritualité, du mortel à l'immortel, du présent à l'infini et cetera.

Ce faisant, il se pourrait qu'au travers de ce voyage, l'Espérance attendue soit en réalité, la mise en évidence de notre liberté d'agir, de choisir et de penser.
Lien : http://www.lestee-litteratur..
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Il s'agit d'un essai philosophique, où Jean d'Ormesson propose une véritable réflexion sur l'origine et le sens de la vie. Sur la place de l'homme dans la création. Très bien écrit, très intéressant. de plus, on sent beaucoup d'enthousiasme dans l'écriture, pour cette vie, dont l'origine reste assez mystérieuse. Vraiment une réflexion très originale ! À lire sans modération !!!
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Il est des réflexions intemporelles qui lorsqu'elles sont traitées par des écrivains de talent comme Jean d'Ormesson aboutissent à des livres profonds et intéressants ; Comme un chant d'espérance fait partie de ceux-là.
L'auteur part de la naissance du Cosmos et la part, toujours mystérieuse, du vide, du néant, du rien et de notre compréhension de cette étrangeté. Tout doucement une digression s'installe et Dieu apparait sous la plume de Jean d'Ormesson car ce Dieu est-il le néant ou le tout et cet univers qui nous entoure confirme-t-il son existence ou l'infirme-t-il ? C'est ce à quoi l'auteur tend inévitablement et porte cette justification.
Un texte de réflexions sur notre condition humaine et nos croyances, il est en effet plus rassurant de suivre ce chemin que d'affronter l'atomisme d'Epicure mais chacun doit aborder cette question centrale avec ses propres convictions, Jean d'Ormesson avec ce petit livre nous apporte les siennes sans autre prétention que de les partager.

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Après avoir présenté simplement et brillamment ce que l'on sait, d'un point de vue scientifique, de la création du monde, D'Ormesson nous entraîne sur le terrain philosophique, en nous proposant une réflexion sur l'existence (ou non) d'une force créatrice qu'il appelle Dieu.
Sans nous en mettre plein la vue, l'auteur déroule sa position. Il ne croit pas que la création de l'univers soit le fruit du hasard et s'attache à le démontrer, tout en restant très prudent : "La vérité est que sur l'avant-notre-monde comme sur l'après-notre-mort nous ne savons rien. le contraire n'est pas sûr non plus.Nous pouvons croire. Nous pouvons rêver. Nous pouvons espérer. Nous ne pouvons pas savoir."
D'Ormesson a choisi de "croire". Il nous l'explique ainsi : "L'immense avantage de Dieu, qui est si peu vraisemblable, est de donner au monde, invraisemblable lui aussi, une espèce de cohérence et quelque chose qui ressemble à l'espérance. Sous l'oeil et sous la main de Dieu, l'histoire, incompréhensible sans Dieu, cruelle et paradoxale avec lui, prend un semblant de sens : elle est un discours qui se poursuit, un roman en route vers sa fin, un labyrinthe mis en mouvement".
"Comme un chant d'espérance" un texte très court (2 heures) que j'ai pris grand plaisir à écouter pour être une nouvelle fois éblouie par le mystère de la vie. J'aime bien, de temps en temps, m'arrêter quelques instants pour remplacer ma petite vie dans l'immensité de l'univers. L'existence d'un Dieu tel que D'Ormesson l'imagine n'est plus ahurissante que la création du monde mais de là à me transformer en croyante, tout de même pas.
C'était la première fois que je lisais D'Ormesson. J'ai apprécié son écriture élégante et fluide mais plus encore sa finesse d'esprit. Je ne m'attendais pas à apprécier autant un de ses ouvrages, j'avoue que j'avais peur de m'y ennuyer, ce qui n'a pas été le cas, bien au contraire
Lien : http://www.sylire.com/2015/0..
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