Ainsi s'achève la série Green Worldz, comme elle avait commencé : dans le sang et les larmes (même si la toute fin est plutôt optimiste).
Bon, pour être honnête, ce ne sera pas la série du siècle, ni même celle de l'année. L'auteur le dit lui même : il avait en tête le début et la fin, pour ce qui est du chemin entre A et B, il y est allé un peu à l'aveugle...et ça se sent. Néanmoins, cette série à des atouts pour elle, même si certains sont sabordés par l'auteur (mais chacun verra midi à sa porte) :
-une menace coolissime, au départ (la nature), mais qui dérive vite vers des mutants, expériences de laboratoire foireuses, plus conventionnels, moins intéressants selon moi (même s'il faut reconnaître que, lorsque l'auteur allie les deux (les hommes d'osier), ça fait mouche)
-mais qui permettent, il est vrai d'enchaîner les "stonba" bien gores où l'opposition est plus visuelle que la charge d'un scarabée géant...
-cependant, par conséquent, l'aspect survivaliste est, comme je l'avais pressenti, réduit à peau de chagrin au profit, là encore, de la "stonba"
-il y a quand même deux ou trois personnages vraiment sympa
-l'aspect SF (voyage dans le temps) aurait pu être sympa mais apparaît, finalement un peu encombrant pour l'auteur et on en vient à se demander s'il n'a pas trouvé que ce prétexte pour expliquer l'identité d'Eudyptes...
En bref, un moment de détente sympa mais sans plus (encore faut-il aimer le genre "gros rouge qui tâche"^^) qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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-C'est pas vrai ! On passe au plan B !
-Au plan B ? Quel plan B ?
-Celui qui consiste à y aller comme des bourrins !
Les catastrophes sont toujours le fruit d'une négligence passée.
GREEN WORLDZ - GATE - LOW - LECTURES DU CHEF #18
"Green Worlz" à partir de 0:33