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3,74

sur 3149 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Nous autres lecteurs, n'avons pas aimé. Lorsqu'on use d'un effet littéraire tel ce parti pris d'une narration à la première personne du pluriel, il faut que cela ait un sens. Or, dès le bateau nous comprenons vite le côté artificiel du procédé puisque le groupe de Japonaises candidates au mariage à l‘aveugle aux EUA n'est pas vraiment homogène. Puis, la première nuit, nous n'en doutons plus : le ‘nous' échoue à regrouper des vécus si différents, si bien qu'il devient superflu et vite gênant comme un gros trombone dont quelqu'un voulait jouer en soirée mais que personne ne veut entendre, et qui est là dans un coin de la pièce, aphone et pataud, et que tout le monde enjambe avec un peu d'agacement sans oser taper dedans franchement.

On serait encore dans les années 1950, nous ne dirions pas, nous serions encore bêtement impressionnables… « Y'a un gars, il a écrit un livre sans ‘e' ! — Nan !?! — Si, je te jure ! — Eh bien moi j'ai lu un livre raconté à la première personne du pluriel ! —Dingue ! Quelle époque déconstructrice ! — Et postromanesque ! »

Mais bon, après l'Oulipo, Céline, les recherches formelles des années 1970 et les rejetons plus matures qui ont éclos par la suite, et nous en oublions à l'appel qui viendront d'eux-mêmes à l'esprit du babeliote de passage (oui, vous !), ça n'a rien qui tienne à l'estomac. C'est même bien en deçà.
Le ‘nous' eût été justifié si … < La suite sur mon site personnel >





Lien : http://antoastu.com/certaine..
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Une fois n'est pas coutume, je vais devoir avouer avoir été déçue par un "chef d'oeuvre".
Comme d'autres avant moi l'ont écrit dans leurs critiques, j'ignorais cette partie de l'Histoire, tant l'arrivée que le départ final, de ces Japonaises. Alors bien sûr, cet aspect est intéressant.
Mais pourquoi ces chapitres qui tiennent davantage de la liste que du roman ? J'avoue que si le fond de ces énumérations était bouleversant, révoltant, tout ce qu'on voudra, la forme est telle que je n'ai pas du tout été émue. Comment être touché(e) par des personnages que l'on ne connait pas vraiment ?
Non, décidément, cette écriture ne m'a pas émue.
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Au début du XXème siècle, des jeunes femmes japonaises quittent leurs familles pour une vie meilleure aux Etats-Unis où les attendent un mari qu'elles ne connaissent pas. Mais cette nouvelle vie est-elle réellement à la hauteur de leurs espérances.

Une histoire de l'émigration bien méconnue et mise ici en lumière.

C'est en découvrant les nombreuses chroniques plus qu'élogieuses sur cet ouvrage que j'ai moi aussi tenté la lecture.

Mais malheureusement le charme n'a pas opéré sur moi. Tout d'abord, j'ai été décontenancé par l'utilisation de la première personne du pluriel et par l'accumulation de faits et de désillusions. J'ai eu l'impression que rien de positif ne sort de cette histoire. Comme si de toutes façons elles étaient toutes vouées au malheur avant même d'avoir posé le pied sur la sol américain.

J'ai presque été contente d'achever la lecture c'est donc peu dire.
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Je n'ai mis que deux étoiles à la note de ce livre car si j'ai beaucoup apprécié le fond, j'ai trouvé la forme moins stimulante. Ils'installe une certaine monotonie dans la lecture.

Le roman évoque l'existence de ces japonaises croyant trouver une vie douce en venant épouser un japonais installé en Amérique, et qui vont, en fait, connaitre une vie de labeur et de pauvreté au milieu des cahots de l'Histoire.

L'exil reste le maître-mot de ce roman......
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Le sujet de ce livre est intéressant car je ne connaissais pas l'histoire de ces femmes japonaises exilées pour aller se marier aux Etats-Unis.

L'auteur a pris le parti de faire parler toutes ces femmes par le "nous" sans en suivre une particulièrement, c'est intéressant car cela permet de voir ce qui a pu leur arriver de différent tout en vivant des choses similaires.
En revanche, les phrases sont souvent assez courtes du coup j'ai trouvé le style un peu haché. Je dois bien avouer qu'à partir de la moitié du livre, qui n'est pourtant pas bien épais, je me suis un peu lassée de ma lecture. J'ai continué mais j'ai eu une impression d'énumération et de rengaine, le terme est peut-être un peu fort mais c'est vraiment la forme qui m'a gênée.

Une lecture en demi-teinte pour ce début d'année.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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J'avoue que je m'attendais à un vrai roman. C'est plutôt une succession de faits, des répétitions, une énumération de choses posées côte à côte sans vraiment de lien les unes avec les autres. Il y a le chapitre sur les enfants, sur les maris, sur le départ... Ça manque d'un peu de cohérence et de consistance. C'est rapide c'est un avantage, mais j'ai trouvé ça un peu ennuyeux. Dommage car le sujet pouvait être traité de manière intéressante.
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Alors certes, le contexte apparait à travers ces histoires sans suites, sans lien. le choc des cultures est partout, de l'écriture au langage en passant par le travail ou l'éducation. Plus la guerre approche, plus l'ostracisme et le repli sur soi des Américains est important. Il convient de ne pas oublier que les immigrés Japonais ont été cantonnés dans des camps pendant la guerre, au motif d'intelligence avec l'ennemi... Néanmoins, malgré tout cet aspect culturel fort intéressant (et vous savez combien j'attache de l'importance à l'aspect culturel d'un roman), je crois que c'est vraiment le style littéraire de Certaines n'avaient jamais vu la mer qui m'a rebuté. Je ne doute pas qu'il convienne à certains d'entre vous, je vous laisse donc vous réjouir sur ce livre. Moi j'attaque le suivant !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Avant la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses japonaises acceptent de quitter leur pays natal pour l'Amérique. Quand elles embarquent sur le bateau et commencent une lente et éprouvante traversée, elles sont déjà mariées à des époux qui semblent avoir tout réussi.

Lors de leur arrivée aux Etats-Unis, elles doivent cependant faire face à la réalité de leur condition. L'humiliation et la misère deviennent leur quotidien. Elles doivent s'acclimater à des hommes qu'elles n'ont jamais vues. Certains sont doux et conciliants alors que d'autres seront violents et impitoyables. Entre désillusion et déracinement, elles plongent parfois dans un désespoir abyssale. Lorsque la Seconde Guerre mondiale fait rage, la vie de ses exilées va prendre un nouveau tournant.

Durant toute la narration Julie Otsuka utilise le « nous » afin de créer une véritable communauté entre ces femmes et une puissance particulière à son récit. Si j'entends la force de la narration, cette distance ne m'a pas permis de m'attacher pleinement aux personnages. Si je n'ai pas été totalement submergée ou émue par ce roman, j'ai apprécié la description pudique d'une période oubliée de l'histoire.
Lien : https://memoiresdelivres.fr/
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J'ai abandonné la lecture de ce roman pourtant très court.
J'avais hâte d'en commencer la lecture, je voulais en savoir plus sur toutes ces jeunes filles qui ont quitté leur Japon natal pour retrouver un mari qu'elles ne connaissaient même pas.
Je n'ai pas aimé ce roman car l'auteur ne développe pas les faits : certaines ont été malheureuses, d'autres ont été heureuses ; certaines ont travaillé dans les champs, d'autres ont été femmes de chambre, d'autres encore se sont prostituées …
Ce roman n'est qu'une suite de généralisations. A aucun moment, l'auteur ne se donne la peine de se pencher avec précision sur certaines de ces femmes. de même qu'il n'y a aucun témoignage.
C'est ce que j'aurais aimé : pouvoir suivre la destinée de quelques unes de ces femmes et de lire leur témoignage.
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Certaines n'avaient jamais vu la mer, elles ont quittés leur terre natale, le Japon pour rejoindre les Etats-Unis.
Derrière elles, elles laissent une vie remplie de leurs amis, leurs proches.
Elle ne connaissent pas les coutumes du nouveau pays qui les accueille. A bord d'un navire, elles contemplent les photos de leur passé.

De nombreuses femmes sont promises à un mariage, d'autres sont là uniquement dans le but d'occuper un poste subalterne.
La migration est le sujet principal de cet ouvrage! Nous suivons la vie de ces femmes qui s'attachent à leur nouvelle vie.
Très vite, elles trouvent de nouvelles habitudes, des amitiés se lient et nous sentons un sentiment de soeurerité apparait entre elles.

L'immigration est toujours un sujet actuel, ce qui fait le succès de ce livre.
Julie Otsuka possède un style d'écriture très agréable à lire. Cependant, l'histoire peut être lue en diagonale. En effet, si nous passons quelques, nous ne serons jamais perdu car, le rythme est lent et qu'il n'y a pas de rebondissement.
Justement, ce manque d'action, de piquant est un peu décevant !
Certaines n'avaient jamais vu la mer est comme un voyage en bateau, tout se passe très lentement et nous sommes spectateurs d'une histoire d'autrefois !
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