À force d'empiler des briques les unes sur les autres, nous finissons par oublier pourquoi nous avions commencé cette construction. Il y a un moment où le mur que l'on croyait solide s'élève si haut qu'il tombe de lui-même et le maçon avec. Il en est de même en karaté, à force d'empiler les techniques, de les accumuler, de les peaufiner, on oublie que ce ne sont que des outils pour nous permettre d'accéder à d'autres dimensions de la pratique. Quand le mur devient une forteresse qui nous empêche de communiquer avec l'extérieur, il se transforme en prison. La technique doit être un moyen d'évolution et d'ouverture, non pas une aliénation.