Un récit plutôt bien écrit, qui nous emporte en Afrique du Sud et plus précisément dans la savane. On y apprend quelques choses intéressantes sur les animaux. Malgré tout, j'ai trouvé que ça manquait de fond. On comprend leurs difficultés, sans réussir à se mettre à leur place. On lit leurs études sur les animaux, sans vraiment apprendre de choses qu'on ne savait déjà...
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Au risque de passer pour un iconoclaste, je vais m'écarter singulièrement du faisceau d'éloges attribués à ce livre. Oui, le projet est séduisant, les risques insensés et la recherche scientifique intéressante, mais ça ne suffit pas pour en faire le roman passionnant que beaucoup ont encensé.
Passé le premier quart ( lancement et installation de la recherche), les chapitres se suivent et se ressemblent jusqu'à la fin sans que notre intérêt soit maintenu par autre chose que la sécheresse, des pluies ou des poursuites de hyènes ! Peu, trop peu sur le couple de chercheurs qui se partagent le récit et semblent n'avoir aucun problème relationnel. Bref, une longue et monotone description d'un quotidien répétitif de deux chercheurs passionnés mais qui ne passionnent pas !
Rien à voir avec "Là où chantent les écrevisses", un vrai chef d'oeuvre !
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Une lecture fascinante relatant une expérience fascinante!
Dans les années 70, les auteurs, un couple de zoologistes américains, sont partis, sans aucun autre financement que celui provenant de la vente de leurs modestes biens personnels (au total 6000 dollars), pour le Botswana et plus précisément le désert du Kalahari. Ils voulaient, avec tout l'enthousiasme de leur jeunesse et de cette époque optimiste, explorer une zone encore inconnue, découvrir et observer le mode de vie des animaux du Kalahari et particulièrement des grands prédateurs, se faire tout petit pour s'intégrer à la vie animale et pouvoir les observer. Leur but était également de faire leurs preuves sur le terrain pour obtenir des financements des organismes de recherche et/ou de protection de l'environnement. Leur récit est éblouissant.
Ils s'installent au coeur de Deception Valley, à des heures de camion du premier village. Les premiers chapitres évoquent d'abord leur difficultés matérielles et leurs déboires de débutants : citernes inutilisables, camion qui chauffe en permanence, approvisionnement lointain, nourriture frugale ;
mais aussi l'éblouissement de leurs premiers contacts avec les chacals, les hyènes brunes et les lions qui viennent visiter leur modeste campement. Petit à petit, leur objectif est atteint : ils apprennent à se comporter face aux différentes espèces, et seront en quelque sorte acceptés, notamment par les lions d'un clan qu'ils baptisent la Blue Pride. Nous les suivons dans leur patient travail d'observation et de prises de notes, des nuits entières à tenter de suivre les hyènes brunes et les lions, leur principaux sujets d'étude. Ils font face au feu, aux sécheresses, aux températures extrêmes et aux pluies diluviennes. de temps en temps, un voyage de réapprovisionnement au village de Maun leur permet de retrouver quelques relations sociales.
Au fil des saisons et des années, ils s'installent davantage avec plus de moyens de matériel et l'assistance d'un Botswanais appellé Mox. Ils ont obtenu des financements. le récit nous permet alors de partager leur découverte sur les modes de vie de ces animaux, par exemple l'émouvante découverte de la nurserie des hyènes brunes, qui élèvent en communauté leurs rejetons.
Nous suivons aussi le lion Bones, qu'ils découvrent au début de leur séjour, dénutri et blessé et qu'ils décident de sauver malgré leur souhait de rester le plus neutre dans la vie des animaux sauvages. Bones devient le male dominant de la Blue Pride.
Vers la fin du récit, nous assistons à un basculement : plusieurs années de sécheresses se succèdent dans le Kalahari. Les grands herbivores ne reviennent pas, les prédateurs doivent chasser au long cours quittant la réserve et risquant d'être tués par des chasseurs de safari ou des fermiers soucieux de protéger leur troupeau. La sécheresse durant, les herbivores migrent pour accéder à l'eau des lacs mais les clôtures qui entourent les grands fermes empêchent l'accès à l'eau et les animaux meurent par milliers sous les yeux des deux chercheurs impuissants.
Ils vont dès lors chercher à mobiliser les pouvoirs publics, les organismes de recherches ou des mécènes pour sensibiliser sur le sort de ces animaux et la nécessité de trouver d'autres voies pour concilier activité humaine et préservation de la vie sauvage.
Au bout de 8 ans au Kalahari, ils décident de repartir malgré leur amour de cette terre : en restant ils ne peuvent rien faire pour améliorer les choses. C'est en publiant en parlant au décideur qu'ils pourront faire une différence.
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Superbe voyage très original avec ce couple de scientifiques dans le quotidien de l'aride désert du Kalahari. Il faut s'accrocher pour lire le livre entièrement, car les jours se ressemblent pour les deux scientifiques dans le désert ! Mais ça vaut le coup ! Et en plus, on apprend plein de choses vraiment très intéressantes sur le comportement des animaux de ce désert, en particulier les grands prédateurs. (lions et hyènes brunes) Pour moi, ce fut une parenthèse agréable dans ma série habituelle de lecture de thrillers/romans policiers
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Pour pouvoir vivre dans de telles conditions hostiles en plein désert du Kalahari pendant 7 ans, il faut être vraiment débrouillard, ingénieux et un couple sacrément solide. Pour pouvoir transformer en opportunité les mésaventures qui surviennent au quotidien, il faut posséder une fameuse dose d'optimisme et de créativité. Pour pouvoir renoncer au confort à ce point, il faut vraiment aimer la nature avec l'idéal suprême de la préserver. Mon coeur s'est serré à plusieurs reprises quand, au nom de la démarche scientifiques, ils ont choisi de ne pas interférer avec la nature, en n' intervenant pas pour sauver un animal voué à la mort mais ce récit et les thèse doctorat qu'ils ont rédigées sont très certainement un patrimoine inestimable pour mieux comprendre le fonctionnement des animaux de la savane africaine. Ils m'ont même rendu les hyènes sympathiques ! Même si ce témoignage écologiste et naturaliste était très intéressant, j'ai quand même préféré « là où chantent les écrevisses» qui bien qu'étant également une ode à la nature très descriptive, était un vrai roman qui m'avait donc captivée davantage.
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Quelle aventure!
Mark et Delia Owen, après leurs études, et avant de commencer leur doctorat, s'embarquent avec toutes leurs économies pour l'Afrique, à la recherche de leur terrain d'observation pour leur doctorat.
Ce qu'ils cherchent?
Une zone loin de toute civilisation, où les prédateurs n'ont jamais été en contact avec l'humain. Ils fixent donc leur dévolu sur une région du désert du Kalahari et installent leur camp de fortune au début, un peu plus amélioré par la suite, mais toujours sommaire.
Leur passion les conduit à côtoyer groupes de lions, hyènes brunes, chacals, chiens sauvages, et troupeaux d'antilopes divers, servant de garde-manger aux animaux précédemment cités.
Et par dessus tout, un climat hostile qui ne sera pas sans provoquer quelques frayeurs, rend difficile la vie des animaux, aussi bien que celle des hommes.
Partez sur leurs traces, et vous aurez chaud, très chaud!
Comment suis-je arriver à ce titre?
J'ai découvert Delia Owen comme autrice de Là où chantent les écrevisses, et quand j'apprécie une plume, j'essaie de lire autre chose. D'où ce récit d'aventures naturalistes captivant d'un couple passionné complètement perché.
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