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Après avoir lu « Là où chantent les écrevisses », le premier roman de Delia OWENS, à sa sortie, et en attendant son prochain qui ne devrait pas tarder, je me suis lancée dans la lecture de ce remarquable témoignage. Mark et Delia OWENS, fraîchement diplômés, étudient, en plein désert du Kalahari les animaux sauvages, que ce soit les lions, les hyènes, les oiseaux, les oryx et autres troupeaux d'animaux, avec très peu de moyens, c'est le moins que l'on puisse dire. Ils racontent leurs péripéties, leurs espoirs, leurs découragements, leurs déboires, leurs réussites. On découvre un pays fabuleux, encore vierge, qui ne le restera malheureusement pas longtemps.

A travers ce récit, ils racontent la fragilité de l'espèce animale et humaine, de la nature et du désastre causé par les hommes, qui a chaque fois qu'ils foulent un territoire, met en péril l'équilibre naturel. L'homme en pâtira. Il suffit de voir le changement climatique actuel. Tout est lié.

Le travail de fourmi de Mark et de Delia a permis de faire prendre conscience, à certains, et aux populations qui vivent en Afrique, de l'importance de préserver cette nature sauvage, avec plus ou moins de succès.

Mais ne dit-on pas « les petits ruisseaux font les grandes rivières » ?
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Le couple Owens raconte sa vie et ses recherches au Botswana, en plein désert du Kalahari pendant 7 ans, dans les années 70. A cette époque, la compétition entre l'homme et la vie sauvage se développe mais il reste encore ce désert sauvage qu'ils choisissent, zone protégée par son climat hostile (sécheresse 9 mois/12). Ils sont naturalistes et écologistes, et ils conduisent des observations sur les prédateurs : les hyènes brunes et les lions. Ce récit est passionnant, il traduit la passion et les difficultés rencontrées par les 2 jeunes sans ressources et livrés à eux mêmes. Passionnant!
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Un superbe récit naturaliste qui m'a beaucoup émue. le couple a choisi d'étudier la vie des lions et des hyènes (comportement peu documenté à l'époque) et s'installe en 1974 dans le vaste désert du Kalahari. J'en profite pour saluer leur courage car ils ont enduré mille et un tracas mais surtout une chaleur infernale et le manque de d'eau sur des périodes plus ou moins longues. Malgré cela, leur histoire transpire l'amour du désert et de ses occupants, qu'ils soient oiseaux ou lions. J'y ai beaucoup appris sur la vie de famille des hyènes dont la réputation de mauvaises bêtes est injustifiée. Leur aventure s'est terminée en 1980, sur une note plutôt amère, la faune africaine était déjà menacée à cette époque, les choses ne se sont pas arrangées depuis...
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Superbe voyage très original avec ce couple de scientifiques dans le quotidien de l'aride désert du Kalahari. Il faut s'accrocher pour lire le livre entièrement, car les jours se ressemblent pour les deux scientifiques dans le désert ! Mais ça vaut le coup ! Et en plus, on apprend plein de choses vraiment très intéressantes sur le comportement des animaux de ce désert, en particulier les grands prédateurs. (lions et hyènes brunes) Pour moi, ce fut une parenthèse agréable dans ma série habituelle de lecture de thrillers/romans policiers
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Mark et Délia Owens quittent les USA en 1974, avec un bagage très léger, pour se rendre au Botswana.
Ils se rendent dans le désert du Kalahari à bord d'une Land Rover d'occasion et pendant sept années, ils vont vivre dans des conditions climatiques extrêmes, dans un campement plus que rudimentaire, à la rencontre des fauves, des chacals, des antilopes.
Confrontés aux dangers, aux tempêtes, le couple étudie avec passion les habitudes et les modes de vie des animaux, leurs recherches étant subventionnées de façon parfois chaotique.
C'est un livre qui se dévore ( passez moi l'expression) et qui nous transporte loin du confort, de la facilité, des habitudes.
A recommander aux passionnés de faune africaine!
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Pour pouvoir vivre dans de telles conditions hostiles en plein désert du Kalahari pendant 7 ans, il faut être vraiment débrouillard, ingénieux et un couple sacrément solide. Pour pouvoir transformer en opportunité les mésaventures qui surviennent au quotidien, il faut posséder une fameuse dose d'optimisme et de créativité. Pour pouvoir renoncer au confort à ce point, il faut vraiment aimer la nature avec l'idéal suprême de la préserver. Mon coeur s'est serré à plusieurs reprises quand, au nom de la démarche scientifiques, ils ont choisi de ne pas interférer avec la nature, en n' intervenant pas pour sauver un animal voué à la mort mais ce récit et les thèse doctorat qu'ils ont rédigées sont très certainement un patrimoine inestimable pour mieux comprendre le fonctionnement des animaux de la savane africaine. Ils m'ont même rendu les hyènes sympathiques ! Même si ce témoignage écologiste et naturaliste était très intéressant, j'ai quand même préféré « là où chantent les écrevisses» qui bien qu'étant également une ode à la nature très descriptive, était un vrai roman qui m'avait donc captivée davantage.
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Quelle aventure!
Mark et Delia Owen, après leurs études, et avant de commencer leur doctorat, s'embarquent avec toutes leurs économies pour l'Afrique, à la recherche de leur terrain d'observation pour leur doctorat.
Ce qu'ils cherchent?
Une zone loin de toute civilisation, où les prédateurs n'ont jamais été en contact avec l'humain. Ils fixent donc leur dévolu sur une région du désert du Kalahari et installent leur camp de fortune au début, un peu plus amélioré par la suite, mais toujours sommaire.
Leur passion les conduit à côtoyer groupes de lions, hyènes brunes, chacals, chiens sauvages, et troupeaux d'antilopes divers, servant de garde-manger aux animaux précédemment cités.
Et par dessus tout, un climat hostile qui ne sera pas sans provoquer quelques frayeurs, rend difficile la vie des animaux, aussi bien que celle des hommes.

Partez sur leurs traces, et vous aurez chaud, très chaud!

Comment suis-je arriver à ce titre?

J'ai découvert Delia Owen comme autrice de Là où chantent les écrevisses, et quand j'apprécie une plume, j'essaie de lire autre chose. D'où ce récit d'aventures naturalistes captivant d'un couple passionné complètement perché.
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Après mon coup de coeur pour "Là où chantent les écrevisses" de Delia Owens, c'est naturellement que j'ai eu envie de lire le cri du Kalahari, écrit conjointement avec son mari.


On n'est pas sur un roman "fictif" mais bien sur une histoire vraie: celles de deux jeunes universitaires sans le sou, qui décident de tout plaquer et d'aller étudier la faune du désert du Kalahari, région totalement inhabitée et vierge de toute trace humaine.


Quelle aventure!! Partis de pas grand chose, on vit avec eux leurs découvertes, leurs coups durs (et ils sont nombreux). Rien n'aurait pu les préparer à vivre là bas pendant 7 ans!! Ils ont dressé leur camp loin de toute civilisation, sans aucun confort, quitte à se mettre en danger, par amour de la nature et de la faune locale. On ne peut qu'admirer leur détermination, leur motivation à toute épreuve, leurs convictions.


On est sur un livre "nature" qui donne une belle leçon de vie et qui est superbement écrit.

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Une lecture fascinante relatant une expérience fascinante!

Dans les années 70, les auteurs, un couple de zoologistes américains, sont partis, sans aucun autre financement que celui provenant de la vente de leurs modestes biens personnels (au total 6000 dollars), pour le Botswana et plus précisément le désert du Kalahari. Ils voulaient, avec tout l'enthousiasme de leur jeunesse et de cette époque optimiste, explorer une zone encore inconnue, découvrir et observer le mode de vie des animaux du Kalahari et particulièrement des grands prédateurs, se faire tout petit pour s'intégrer à la vie animale et pouvoir les observer. Leur but était également de faire leurs preuves sur le terrain pour obtenir des financements des organismes de recherche et/ou de protection de l'environnement. Leur récit est éblouissant.

Ils s'installent au coeur de Deception Valley, à des heures de camion du premier village. Les premiers chapitres évoquent d'abord leur difficultés matérielles et leurs déboires de débutants : citernes inutilisables, camion qui chauffe en permanence, approvisionnement lointain, nourriture frugale ;
mais aussi l'éblouissement de leurs premiers contacts avec les chacals, les hyènes brunes et les lions qui viennent visiter leur modeste campement. Petit à petit, leur objectif est atteint : ils apprennent à se comporter face aux différentes espèces, et seront en quelque sorte acceptés, notamment par les lions d'un clan qu'ils baptisent la Blue Pride. Nous les suivons dans leur patient travail d'observation et de prises de notes, des nuits entières à tenter de suivre les hyènes brunes et les lions, leur principaux sujets d'étude. Ils font face au feu, aux sécheresses, aux températures extrêmes et aux pluies diluviennes. de temps en temps, un voyage de réapprovisionnement au village de Maun leur permet de retrouver quelques relations sociales.
Au fil des saisons et des années, ils s'installent davantage avec plus de moyens de matériel et l'assistance d'un Botswanais appellé Mox. Ils ont obtenu des financements. le récit nous permet alors de partager leur découverte sur les modes de vie de ces animaux, par exemple l'émouvante découverte de la nurserie des hyènes brunes, qui élèvent en communauté leurs rejetons.

Nous suivons aussi le lion Bones, qu'ils découvrent au début de leur séjour, dénutri et blessé et qu'ils décident de sauver malgré leur souhait de rester le plus neutre dans la vie des animaux sauvages. Bones devient le male dominant de la Blue Pride.

Vers la fin du récit, nous assistons à un basculement : plusieurs années de sécheresses se succèdent dans le Kalahari. Les grands herbivores ne reviennent pas, les prédateurs doivent chasser au long cours quittant la réserve et risquant d'être tués par des chasseurs de safari ou des fermiers soucieux de protéger leur troupeau. La sécheresse durant, les herbivores migrent pour accéder à l'eau des lacs mais les clôtures qui entourent les grands fermes empêchent l'accès à l'eau et les animaux meurent par milliers sous les yeux des deux chercheurs impuissants.

Ils vont dès lors chercher à mobiliser les pouvoirs publics, les organismes de recherches ou des mécènes pour sensibiliser sur le sort de ces animaux et la nécessité de trouver d'autres voies pour concilier activité humaine et préservation de la vie sauvage.

Au bout de 8 ans au Kalahari, ils décident de repartir malgré leur amour de cette terre : en restant ils ne peuvent rien faire pour améliorer les choses. C'est en publiant en parlant au décideur qu'ils pourront faire une différence.
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Nous avons été des millions à être séduits par l'ouvrage précédent de cette zoologiste américaine, aussi Dorimène vous recommande vivement, ce nouvel ouvrage, où accompagnée de son mari, cette auteure raconte leurs 7 années de recherche sur ce territoire d'Afrique du Sud, en république du Botswana, en 1974

Leur début sur place, furent difficiles car plus que primaires, ils ne possèdaient que peu de matériel afin d'étudier les animaux sauvages, dont la dangerosité était très élevée. puis surtout peu d'argent. Pourtant, avec une patience obsessionnelle, dans l'intérieur de leur vieux véhicule bringuebalant, ils firent moult trajets et parvinrent petit à petit, à suivre la vie quotidienne des hyènes, qui vinrent leurs rendre visite dans leur camp improvisé et repartirent en emportant, la bouilloire à thé ! Les chacals devinrent aussi des habitués, seuls les lions furent plus difficiles à approcher. Pourtant, ils y parvinrent egalement, et même, arrivèrent à réduire une fracture sur l'un d'eux, après bien entendu, l'avoir endormi ! Bientôt des aides diverses permettant de pouvoir marquer chaque animal pourvu d'un nom personnel, sont mises en place, ceci afin de mieux suivre leurs traces.

Les longs mois de sècheresse avec une chaleur de + de 50°, font souffrir hommes et animaux qui manquent d'eau, la pluie étant absente de longs mois. Tous sont exténués et le désespoir s'installe parfois.

Histoire très prenante, fort bien écrite qui nous fait "presque " rêver de la savane.....
Lien : http://leslecturesdedorimene..
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