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3,33

sur 196 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le grand intérêt de "sang chaud, nerfs d'acier" est qu'Arto Paasilinna a su créer une saga pour raconter l'Histoire de Finlande pendant la seconde guerre mondiale.
Le personnage principal a bien le pur style de Paasilinna : les lois sophistiqués, il ne les appliques pas , ni les respectent, il préfère le méthodes directes.
L'Histoire de Finlande est humanisée avec le personnage d'Antti Kokkoluoto, qui est volontaire, entier, généreux et sympathique.
L'impression sur la construction du roman est qu'Arto Paasilina a assemblé un ensemble d'histoires, qu'il souhaitait partager . Quelques ajouts ne m'ont semblé pas tout à fait opportuns, comme le voyage à Majorque.
C'est ce qui rend mon avis mitigé sur le roman. Malgré ce roman , j'attends le prochain roman d'Arto Paasilinna avec intérêt.
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Sang chaud, nerfs d'acier : c'est l'histoire d'Antti, héros du roman d'Arto Paasilinna qui ne va pas se laisser abattre par l'adversité !
En 1918 nait Antti Kokkoluoto, il est le fils d'Hanna ex- institutrice et de Tuomas commerçant à Ykspihlaja.
Linnnea Lindeman : chasseuse de phoques, et accoucheuse chamane prédit sa mort le 12 juillet 1990 !
Il va grandir en aidant son père, faire de la contrebande d'alcool avec sa mère et Linnea, puis après la crise qui s'est abattue sur les US et l'Europe, il va sillonner le pays avec Tuomas pour racheter le maximun de biens auprès des finlandais qui ont tout perdu, mais même, si son père devient très riche, il n'oubliera pas d' aider le + possible les gens . Antti est amoureux de Kerttu qui malheureusement mourra de tuberculose, plus tard il aimera Suoma avec qui il fondera une famille ! Mais il faut situer la Finlande, enclavée entre la Norvège, la Suède et la Russie : une terre de convoitise pour ses voisins et surtout sa Carélie ! Dans ce roman Arto Paasilinna nous conte brièvement l'histoire de son pays de 1918 à 1990, car au moment ou la Finlande acquiert son indépendance, elle sombre dans la guerre civile qui oppose les "rouges" communistes et les fascistes blancs, puis plus tard au moment de la guerre de 40-45 : le puissant voisin russe et Staline s'emparent de la Carélie que la Finlande va essayer de récupérer, mais après 1941, ce sont les Allemands qui vont lorgner sur ces territoires ! Une histoire bouleversée comme la famille finnoise d'Antti ! Au cours de ces conflits, il sera fait prisonnier car il était devenu sergent et s'était distingué comme meneur de chevaux et tireur d'élite dans l'armée, il sera porté disparu mais à aucun moment lui et sa famille n'ont pensé au pire car ils avaient confiance dans la prophétie de Linnea !
Quand les conflits cesseront, Antti va revenir s'occuper de l'entreprise qu'il avait fondée avec son père, devenir député de l'Ostrobotnie puis ministre et même champion de tir au J.O d'Helsinki !
C'est le 12 juillet 1990 : Antti donne une fête somptueuse avec sa famille, avec des personnalités locales et nationales et, il attend la réalisation de la prédiction de Linnea !
Un roman épique, avec un héros sympathique et un auteur qui mêle l'humour, l'histoire de façon truculente !
L.C thématique d'octobre 2021 : Cap au Nord
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Linnéa, la chamane accoucheuse a prédit une longue vie au dernier de ses petits-fils Antti. C'est la destinée de celui-ci et de son pays, la Finlande, tout au long du XXè siècle que nous fera découvrir Arto Paasilinna.
Le ton est très différent de ce à quoi nous a habitué l'auteur, sans la truculence et le despotisme psychotique que revêtent la plupart de ses héros. L'humour n'en est pas moins absent, mais plus discret. Il est vrai que le contexte porte moins à rire, puisque 2 guerres vont ensanglanter et déchirer le pays. Antti prendra une part active au déroulement de la seconde, confiant quant à son destin.
Le fin mot de l'histoire ne nous sera délivré qu'à la dernière page : Linnéa avait-elle dit vrai ?.......
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Par rapport à d'autres livres que j'ai lu depuis le début de l'année et aux romans lus de Paasilinna, ce n'est pas le meilleur. Mais l'auteur a un don de conteur qui fait qu'on suit l'histoire sans difficulté. Il y a aussi le plaisir de rencontrer certains personnages décalés, de vivre certaines situations incongrues.
J'avoue que l'auteur s'est un peu laissé emporter par les scènes de combat relatives aux différents conflits vécus par la Finlande. Et je trouve qu'elles prennent beaucoup de place.
L'intérêt de ce livre réside aussi les épisodes marquants qui ont marqué l'histoire de la Finlande.
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Sang chaud, nerfs d'acier, d'Arto Paasilinna... ou le destin d'un Finlandais au XXè siècle. La meilleure façon de comprendre la Finlande, c'est de lire Paasilinna. Avec son style faussement naïf, il repeint le communisme, le fascisme et le capitalisme et les relooke façon "politiquement incorrect". Pas son meilleur (j'ai préféré Prisonniers du Paradis et Cantique de l'Apocalypse Joyeuse), mais je n'ai pas perdu mon temps.
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Ce n'est pas le meilleur de l'auteur, mais on y retrouve sa marque et le « grain de folie » qui en fait un auteur de talent.
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La pêcheuse, accoucheuse et devineresse Linnea Lindeman avait prédit avant même sa naissance que Antti Kokkoluoto mourrait le 12 juillet 1990.Une longue vie pour un petit garçon né en janvier 1918. Et l'occasion pour l'auteur de nous présenter une (rapide) histoire de la Finlande de la révolution russe à la fin de l'URSS. Il faut dire que la Finlande, qui acquiert son indépendance après octobre 1917, a dû, pendant cette période, lutter contre son puissant voisin pour préserver son autonomie. En ce qui me concerne je ne connaissais rien de l'histoire du pays avant de lire ce roman. J'imagine qu'on est plusieurs dans ce cas ? Je me suis donc dit que ça pouvait être intéressant.

L'indépendance de la Finlande commence par une guerre civile qui oppose Blancs et Rouges. Les Rouges sont un temps maîtres d'Helsinki finalement ce sont les Blancs qui gagnent.

La crise de 1929 frappe durement la Finlande. de nombreuses familles sont expropriées notamment toute une paysannerie pauvre. Ce n'est pas la misère pour tout le monde cependant. le commerçant Tuomas Kokkoluoto, père de Antti, en profite pour s'enrichir en achetant à bas prix des biens mis aux enchères.

En 1939, lors de la guerre d'hiver, l'URSS attaque la Finlande et annexe la Carélie. En 1941, à la suite de l'Allemagne, c'est la Finlande qui attaque l'URSS pour récupérer ce territoire qu'elle occupe un certain temps.

Incorporé dans l'armée Antti s'y comporte en soldat téméraire, toujours prêt pour les missions périlleuses, assuré qu'il est que son heure de mourir n'est pas encore venue.

S'il m'a permis d'en apprendre un peu sur l'histoire de la Finlande, j'ai trouvé la lecture de cet ouvrage ennuyeuse. La rédaction m'a semblé plate et les tentatives d'humour poussive. Je n'ai pas trouvé d'intérêt aux personnages.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Antti Kokkoluoto va naître le 8 janvier 1918 et mourra le 12 juillet 1990, c'est Linnea Lindeman, la faiseuse d'anges aux pouvoirs divinatoires qui le dit ! On suit donc la vie hors norme de cet homme né en pleine guerre civile qui deviendra tour à tour docker, contrebandier d'alcool, caporal pendant la guerre, entrepreneur, politicien etc. en traversant bravement des périodes funestes du 20ème siècle finlandais.
Donc voilà je me retrouve plongée d'un cours d'histoire accélérée sur la Finlande au 20ème siècle où il est question de guerre civile opposant fascistes et communistes, de crise de 1929, de guerre d'hiver (conflit en finlandais et russes) et de 2ème guerre mondiale, ce n'est pas inintéressant car c'est toujours agréable d'enrichir sa culture générale.
Le fil conducteur de cette leçon reste la vie d'Antti Kokkoluoto, une vie mémorable qu'elle en devient vraiment improbable ! Ce roman est une petite déception car je n'ai pas été emballée par cette énumération de faits de guerre et par l'incroyable vie d'Antti mais je retenterai bien volontiers un autre livre de cet auteur qui me fait sourire quand je le lis même si ici ce n'était pas vraiment le cas !
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J'ai découvert Paasilinna en lisant le lièvre de Vatanen et Petits suicides entre amis . Alors quand Géraldine m'a prêté Sang chaud et nerfs d'acier, je savais déjà que j'allais passer un bon moment de lecture.



Dans ce roman, Paasilinna nous raconte la vie d'Antti Kokkoludo, de sa naissance en 1918 à sa mort en 1990…Evidemment ces dates sont clairement une référence à l'Histoire et l'histoire et L'Histoire vont se croiser !

Mais point de pathos dans ce récit car l'écriture de Paasilinna est pleine d'humour et la grande Histoire apparait « allégée « par l'histoire rocambolesque d'Antti marquée dès sa naissance par la prophétie de l'accoucheuse Linned Lndeman.



J'ai beaucoup aimé ce récit léger qui joue avec la subtilité et l'implicite et qui cependant m'a fait découvrir la place de la Finlande dans l'Histoire du XXe siècle. Et puis tous ces personnages atypiques – Linnea, Antti – apportent un véritable plus à ce récit parfois fantasque !

Il n'y a pas à dire Paasilinna est vraiment un auteur à lire si ce n'est pas déjà fait !

En résumé : une histoire rocambolesque, des personnages surprenants, de l'humour, bref, un livre à lire et vite !
Lien : http://gourmandisesetplaisir..
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Avec la plume piquante, légère, cocasse et imagée de Paasilinna, nous voila dans un roman, une épopée, qui vient l'air de rien nous conter l'histoire de la Finlande. L'histoire-géo, même.
J'ai regretté de n'avoir pas sorti l'Atlas ou plutôt la carte du pays pour l'avoir sous les yeux pendant ma lecture. Ce pays m'a l'air riche en peuples, en paysages, en météo aussi, autant qu'en légendes ou en faune vêtue de blanc, sans parler de ses frontières variées du bout du nord. J'ai aimé suivre comme un quelconque acte du quotidien la forte Linnea et sa chaloupe phoquière, tiens, même le correcteur orthographique de Gougoule ne connait pas ce mot, la chaloupe phoquière. Ben voilà c'est comme ça, au petit dèj Linnea se paye une petite chasse au phoque, dans l'horizon silencieux nimbé de blanc, puis elle rentre pour accoucher une voisine ou une amie, et entre temps, elle fait des rêves et prédit l'avenir. Ah, et de temps en temps, tout à fait illégalement, elle va caresser de sa coque phoquière la haute coque d'un cargo, pour récolter en petit trafic des bonbonnes d'alcool dont elle fera bon usage. A la ville voisine, il y a un port, des vastes épiceries, des chargements et déchargements de denrées, des belles institutrices, des ouvriers qui parfois se mettent en grève, des mammas qui font des enfants, des mariages d'amour, des voisins médisants, des abrutis agressifs ou des épouses épuisées. Il y a la crise de 29 née au coeur de New York et ses répercutions jusque dans les plus petits villages de Laponie, il y a la lutte entre la gauche et la droite, il y a, par le grand nord, des voisins suédois ou même norvégiens tout là-haut tout là-haut, qui se font soit amis soit belligérants, ou le plus souvent compagnons de commerce. Il y a des chevaux qu'on requinque, des belles autos qu'on fait vibrer, des pontes qu'on promène et de l'alcool à foison. Et tout ça forme de la vie ordinaire, de la vie qui ne dit pas son dernier mot même en dernier mot... de la vie aux couleurs blanc bleu pour la touche exotique.
Parlant d'exotisme d'ailleurs, qu'est-ce que j'aime tous ces noms chantants, les inen qui finissent la moitié des noms, et puis les voyelles enlacées pour arrondir les sons, je pense que la Finlande est le seul pays où lire l'annuaire peut devenir une création musicale...

Et puis il y a les guerres. Les chevaux y meurent, les vaches y meurent, les hommes y meurent. le grand voisin russe, puis sovièt, n'en finit pas de se déchaîner contre tout ce qui lui désobéit. Et la Finlande désobéit à la Russie ou l'Urss, la Finlande tient à rester la Finlande, alors régulièrement, le grand voisin s'offre un bain de sang. le sang de son propre peuple, pour faire couler le sang des autres. Tiens donc, comme hélas à présent ça nous semble familier. le livre a été écrit en 2006 et parcourt un siècle, depuis la fin du XIXè jusqu'à la fin du XXè et du bloc soviétique. On est fier pour eux, les Finlandais, qu'ils aient réussi, avec peu de troupes, à repousser la chair à canon dix fois supérieure des Russes et leurs affidés, on aime définitivement que le petit David réussisse à terrasser l'affreux Goliath. Mais on oublie souvent le détail, c'est-à-dire le nombre de vies envolées pour en arriver là.
Et cet infernal recommencement. L'ogre semble ne jamais s'estimer repu.

"Les troupes mal entraînées de Finlande subissaient de ce fait des pertes effroyables. La mort fauchait cependant sa moisson la plus cruelle dans les rangs de l'ennemi. Côté soviétique, l'individu n'avait aucune valeur en soi. le soldat n'était que de la chair à canon, bon à se ruer sous la mitraille."

En fait c'est effrayant.
Et puis la plume piquante, légère, cocasse et imagée de Paasilinna nous raconte que ainsi va la gloire du monde, que les petits évènements se mêlent aux grands pour faire une vie. Une vie en Finlande, donc, bercée par les vagues qui balancent les chaloupes phoquières dans des paysages silencieux nimbés de blanc.
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