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Citations sur La Nuit a dévoré le monde (86)

Je ne gagnerai pas à ce jeu. Ils sont la foule infinie et sans âme. Ils n’ont pas besoin d’être intelligents pour représenter un danger : leur nombre est leur intelligence.
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On ne nous l’avait pas dit. On aurait dû le comprendre. La haine c’est du plaisir, pur et sans nuances. Elle donne un ciel et un sol, un air et une eau. C’est un aliment complet, nourrissant et vitaminé. Enfin on peut se laisser aller à être franc : il y a des ennemis. Et ils n’ont aucune circonstance atténuante. Ce sont des ennemis faits de millions d’atomes ennemis. Ils sont parfaits. C’en est presque beau. Ils se traînent, lents et laids, agressifs et idiots.
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Le silence a été une découverte, comme la découverte d’un continent. Il est apparu le matin où la dernière radio locale (près de Colmar) s’est éteinte. Pendant trois jours, mes oreilles ont bourdonné. J’ai cru devenir fou. Mon cerveau avait besoin de remplacer le bruit extérieur, de combler le silence. La nuit du troisième jour, le bourdonnement a disparu. Et je suis resté avec le silence. Je l’ai trouvé plein, épais, gras, écoeurant. Il me rendait malade, il était trop riche.
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L’extinction de l’espèce humaine leur importe peu. (…) Ils n’ont pas d’autre plan que de nous bouffer jusqu’au dernier.
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Une chose m’est apparue clairement : il fallait que je m’occupe l’esprit. Que je construise un rempart de protection pour ne pas paniquer. Alors j’ai fait la chose la plus prosaïque du monde : du ménage.
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Je suis plus dépendant d'eux qu'ils ne le sont de moi. Je n'ai personne d'autres que ces êtres. Ils sont ce que j'ai de plus cher au monde: le rappel permanent de ma mortalité et de ma fragilité, et de la force de vie qui palpite en moi. Ils me désirent comme personne ne m'a jamais désiré. Grâce à eux, j'ai pris conscience de la beauté de la vie qui bat dans mon coeur. Leur faim est un hommage.
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p.181.

Elle vivait dans un océan anxiogène contrôlé par sa famille, ses amies et son ex (« Je n’arrivais pas à m’en débarrasser »). Elle désirait fuir. Elle sentait qu’elle était à bout et qu’il n’en fallait pas beaucoup pour qu’elle saute par la fenêtre.
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Le deuil ne finira jamais, je vais le cultiver comme un jardin intérieur. Je veux rester en deuil de mes parents, de mes amis, de ceux qui ont compté pour moi. C'est un état que j'aime, car il me rattache à ma condition d'homme, il me lie pour toujours à ces êtres, il les rend présents. Et quand je suis en deuil, l'ennui et la solitude se tiennent à distance. (P.88)
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C'est pour cette raison que je vais poursuivre la route avec Pit Agarmen. C'est ma part punk, violente, en colère, et idéaliste.
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Les disques durs vont peu à peu s'effacer, les centres de stockages de données vont être corrompus par l'humidité. Seuls les tableaux, les livres et les sculptures ont survécu. Un art qui ne dépend pas de l'alimentation en électricité, un art de survie, et non pas sous perfusion de polluantes usines capitalistes.
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