Aïe, aïe, aïe, c'est
Pagnol mais c'est daté. A l'inverse des nostalgiques Gloire de mon père, Château de ma mère, des romantiques
Marius,
César et
Fanny, ou même du tendre
La Femme du boulanger, cette Fille du puisatier a un peu plus de mal à passer. Ecrit en 1940, cette histoire de fille-mère ne vieillit pas très bien, tant la mule est chargée sur la pauvre Patricia qui a fauté, tandis que le beau pilote Jacques, fils des épiciers, s'en tire lui à merveille.
Pagnol a beau nous dire que tout termine bien, la pauvre maman se sera mangée de jolies bastos en passant. Elle n'en méritait pas tant ! Reste le personnage de l'amoureux éconduit, Félipe, cousin lointain de l'Ugolin de
Manon des Sources. C'est peu...