AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,29

sur 179 notes
La carte du temps est le premier tome de la trilogie victorienne, écrite par l'auteur espagnol Félix J. Palma, et je dois dire que celui-ci est très prometteur. C'est un chouette pavé de 730 pages (et oui rien que ça !) qui nous entraîne à la fin du XIXème siècle.

Le roman se compose en trois partie bien distinctes :
Dans la première partie on rencontre Andrew, fou amoureux d'une prostituée assassinée par Jack l'Éventreur. Bien des années plus tard, toujours rempli de chagrin, il décide de se donner la mort. Mais son cousin arrive a le convaincre de voyager dans le passé et d'aller sauver la vie de son amoureuse et bien sur de tuer le terrible assassin.
C'est à mon avis la partie la plus passionnante.... Dotant que cette partie se termine par une incroyable chute de la part de l'auteur.

Dans une seconde partie, on fait la connaissance De Claire, qui elle voyage dans l'avenir et se retrouve en mai 2000 pour assister a la bataille finale entre les hommes et les automates. S'ensuit une correspondance passionnée entre les deux tourtereaux. Si le début est un peu laborieux, notamment les scènes de batailles qui peuvent s'étendent un peu trop a mon goût, la suite vaut vraiment la peine.

Enfin la troisième partie arrive et le célèbre auteur H G Wells en devient le personnages principal. Il était pourtant bien présent dans les deux parties précédentes mais il se retrouve au centre de l'attention ainsi que deux de ses collègues : Bram Stocker et Henry James. le début de cette dernière partie est pleine de suspense mais j'ai trouvé la fin un peu longue.... C'est sans doute normal après 700 pages....

En tout cas c'est un premier tome excellent. J'ai les deux tomes suivants dans ma PAL (dommage qu'ils n'ai jamais été traduits en français) et ils ne devraient pas y rester très longtemps. L'écriture de l'auteur est également à saluer car elle est très poétique, pleine de style et donne du rythme au roman.
Lien : http://missmolko1.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          342
Londres, 1896.
Il n'y a pas que dans imagination de l'écrivain H.G. Wells que l'on peut voyager dans le temps. Avec ses séjours en l'an 2000, l'agence Murray fait un tabac...
Révolution ou canular? Andrew Harrington y voit la possibilité de revenir huit ans en arrière et de sauver sa bien-aimée, assassinée par Jack l'Éventreur. D'autres, comme Wells lui-même, n'y croient guère. le temps va toutefois lui jouer des tours, ainsi qu'à ses confrères Henry James et Bram Stoker... A quelques paradoxes près!

Qui n'a jamais rêvé de voyager dans le temps? de revenir dans le passé, pour réparer une erreur ou pour revoir une personne aimée et perdue, ou de découvrir le futur? C'est ici le thème de ce roman, dans lequel Gillian Murray promet à de riches aristocrates de voyager vers l'an 2000 et de découvrir la guerre opposant automates et humains. Réalité ou supercherie? Peut-on réellement voyager dans le temps? C'est ce que nous allons tâcher de découvrir.

Ce roman se divise en trois parties, la première consacrée au passé, la seconde au futur, et la troisième aux deux périodes entremêlées. Il y a néanmoins un fil rouge au coeur de ces trois parties en la personne de l'écrivain H.G. Wells, que l'on retrouve tout au long de ce récit. En effet, qui mieux que lui, l'auteur de la machine à explorer le temps, pourrait parler de ces voyages temporels?
Les trois histoires s'entremêlent, on y retrouve de façon récurrente plusieurs personnages, ce côté-ci de l'histoire m'a vraiment emballée.

Dans la première partie nous suivons Andrew, qui souhaite voyager dans le passé afin de sauver sa bien-aimée, la prostituée Mary Kelly, victime de Jack l'Éventreur. Or Gilliam Murray ne peut que voyager vers le futur et lui conseille donc de se rendre auprès de l'écrivain Wells, qui selon lui possèderait une véritable machine à voyager dans le temps et serait donc le seul à pouvoir l'aider...
Dans la seconde partie, nous suivons la jeune Claire, qui s'ennuie dans son époque. Elle ne s'y sent pas à sa place, refuse de marier, rêve d'aventures et de tomber follement amoureuse d'un homme qui l'emmènerait ailleurs... Elle va trouver cet homme idéal (lors d'un voyage vers le futur organisé par l'agence Murray) en la personne de Derek Shackleton, le capitaine qui dirige l'attaque finale des hommes contres les automates.
Dans la dernière partie, un jeune inspecteur enquête sur des meurtres qui ont la particularité de tous présenter une phrase de roman écrite sur un mur, sauf que les romans en question ne sont pas encore édités... H.G. Wells, Henry James et Bram Stoker sont tous les trois piégés par un amateur de leurs écrits qui souhaite s'attribuer la paternité de leurs romans avant de les assassiner et de passer pour un génie...

Soyons honnêtes, la première partie m'a emballée. L'histoire d'amour impossible entre Andrew et Mary Kelly, la dépression dans laquelle ce dernier s'enfonce quand la jeune femme meurt, sa volonté de la sauver m'ont fortement émue. L'intervention de Wells est touchante, l'explication des mondes parallèles un peu confuse (avec un petit clin d'oeil au passage à la trilogie Retour vers le futur) mais crédible, c'est de loin la meilleure partie du livre.
J'ai également apprécié l'idée des lettres que s'écrivent Claire et Derek dans la seconde partie, c'était bien trouvé. Une fois encore, Wells sauve la situation, et je l'ai trouvé de plus en plus attachant.
Par contre, je n'ai pas adhéré à la troisième partie. Bien qu'elle soit la plus courte des trois, je l'ai trouvée très longue et parfois même ennuyeuse.

L'idée de rendre les voyages dans le temps possibles est très bien trouvée, l'auteur réussit à rendre tout cela plausible, même s'il faut avouer que la découverte de la quatrième dimension est un poil tirée par les cheveux.
Dans chaque partie, la question du voyage temporel est au centre de tout, avec chaque fois la question de savoir si c'est vrai ou s'il s'agit d'un canular. L'auteur nous livre des détails à foison, je me suis d'ailleurs demandé comment il faisait pour ne pas s'y perdre.
Ce qui est très fort, c'est que chacun de ces détails va avoir son importance à un moment ou à un autre du récit, et que l'auteur retombe toujours sur ses pattes. Son récit reste cohérent, et l'on peut facilement se prendre au jeu et y croire (ou non!).

Chaque personnage a son importance lui aussi, les caractères sont bien dessinés et chacun a un rôle à jouer. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, ce qui fait que la profusion de détails donnés sur chacun d'eux peut parfois laisser perplexe et être un peu indigeste.
L'idée du narrateur extérieur qui vient régulièrement apporter son grain de sel au récit est également une très bonne idée, il est plein d'humour et a toujours une anecdote à raconter.

Là où le bât blesse, c'est qu'à force de détails et de digressions l'auteur m'a parfois perdue en route. Ce livre est un joli pavé de 730 pages, et forcément il y a eu des passages qui m'ont semblé très longs, surtout dans cette fameuse troisième partie, qui est sans conteste celle qui m'a le moins convaincue.
J'ai trouvé cette partie brouillonne, un peu fourre-tout, je n'ai pas trouvé qu'elle était très utile puisque l'auteur avait déjà réussi à démontrer son point de vue dans les deux premières histoires.
Dès que le narrateur se rappelle une anecdote, hop il nous la raconte, ou bien il nous explique ce qui se passe pendant que le personnage principal fait autre chose et qu'il n'est pas présent, bref c'est parfois un peu confus et moi-même je ne suis pas sûre d'être très claire sur ce coup...

Autre détail qui me chiffonne un peu: le fait que l'on parle de Stoker dans le résumé, alors qu'il n'intervient que tardivement dans le roman. Pour ma part, je l'ai attendu un bon bout de temps, me demandant au fur et à mesure que les pages défilaient quel allait bien pouvoir être son rôle là-dedans, inquiète de voir le nombre de pages diminuer sans qu'il soit encore apparu. Pour le coup, le résumé en dit trop, j'ai un peu eu l'impression d'être flouée!
Dommage également que ce livre, en voulant rendre hommage à l'oeuvre de Wells et aux romans d'aventures et de science-fiction de l'époque, en raconte autant sur La machine à explorer le temps! du coup, ça ne me donne pas envie de lire l'histoire originelle, j'ai l'impression de l'avoir plus ou moins déjà lue juste en lisant ce roman-ci...

L'auteur a néanmoins une plume agréable à lire, il se dégage de ce livre un parfum un peu suranné, qui assure une immersion totale dans l'époque.
Ce roman est en fait le premier tome d'une trilogie, mais pour l'instant je n'ai rien vu concernant une éventuelle traduction et sortie de la suite...
Il n'empêche que je le conseille aux fans des récits de Wells, de Verne, de la trilogie Retour vers le futur, et de récits de voyages temporels en tous genres.
Lien : http://pinklychee-millepages..
Commenter  J’apprécie          00
C'est un roman très complet, très intéressant par son approche scientifique mais qui traîne en longueur.
Sans dévoiler l'intrigue, la fin est un peu alambiquée. On a tendance à perdre le fil et à être lassé par la fantaisie de l'histoire.
J'ai tout de même apprécié cette lecture et notamment le clin d'oeil de l'auteur à des faits historiques ou encore à ces prédécesseurs.
Le personnage de H.G. Wells est particulièrement passionnant et très bien intégré. Pour moi, il est la force de ce roman.

Bref, un roman un peu long mais à découvrir ...
Commenter  J’apprécie          44
Deuxième opus de ma saga estivale (oui, je sais ma référence date!). Nouvelle déception et pourtant la 4e de couverture était sacrément tentante: un remontée dans le temps... Mais Wikipédia a encore frappé. Cette fois, ont été utilisées les biographies et elles servent carrément à construire l'intrigue. L'auteur les colle les unes aux bouts des autres avec un fil rouge de ses personnages falots et grotesques et mesdames et messieurs tout est possible! Même de faire penser et parler tous ces hommes célèbres avec force effets qui laissent supposer que c'est criant de vérité.Et ceci n'est toujours que mon avis mais décidément, cet été, j'ai fait provision de sommeil!
Commenter  J’apprécie          50
Une bonne lecture !!

Je me suis laisser entraîner dans ce pavé de 800 pages avec plaisir !!!
Tout d'abord , le narrateur est extérieur ce qui nous donne le sentiment qu'on nous conte une histoire. Grâce à ce choix, et aux multiples confidences du narrateur tout au long du roman, j'ai eu l'impression d'être embarquée malgré moi dans cette histoire, qu'on ne me laissait pas le choix d'être le témoin de certaines choses. Outre un roman de science fiction, d'aventure sur fond de drame, on a la sensation de lire une sorte de " conte philosophique".
Ensuite, j'ai adoré le contexte du roman: Le Londres des années 1890, mêlant traumatisme des meurtres de l'éventreur et misère sociale. Là ou pour moi est le charme du roman, c'est le mélange de la fiction avec la réalité, j'ai adoré qu'on me parle de personnage qui ont réellement existé comme Wells bien sur mais aussi Merrick ou Jack l’Éventreur.
Ce roman est une sorte de melting-pot , on y retrouve de tout : de l'humour, du drame, de l'aventure, de la science fiction, de l'amour... Et tout ceci avec une cohérence folle grâce au talent de conteur de Mr De Palma.
Le roman est divisé en trois parties, toutes content une histoire, mais au fil du livre on se rend compte que tout est lié, pour ma part ma partie préféré a été la deuxième avec l'histoire des voyages dans le temps et de la guerre avec les automates.
Cependant, quelques points ne m'ont pas fait apprécié ma lecture à 100%. Premièrement, il y a quelques longueurs dans le livre: Beaucoup de description, peu de dialogues, si on ne s'accroche pas on peut vite abandonner ( je me permets au passage de donner un conseil aux lecteurs potentiels de ce roman: si vous vous sentez en proie de lâcher cette lecture, faîtes comme moi: Arrêtez vous à une des parties, lisez autre choses et reprenez ensuite, votre compréhension pour la suite n'en sera pas affectée, mais n'abandonnez pas, la fin en vaut la peine)

Pour finir, malgré les longueurs, je conseille vivement ce roman, inclassable et brillant !!!
Commenter  J’apprécie          140
L'auteur signe là une histoire très originale c'est certain, et bien menée, entre intrigue policière et fantastique. Cependant le dernier quart du roman m'a quelque peu égarée dans les méandres de ses rebondissements, cédant davantage à un fantastique déraisonné. Une lecture qui reste agréable, en dépit de la longueur du dernier quart.
Commenter  J’apprécie          10
Appâtée par une 4e de couverture alléchante, mais vite déçue par le remplissage, recyclage et autres re... effectués par l'auteur! N'est pas Jules Verne et consorts qui veut!
Commenter  J’apprécie          82
Un roman qui a beaucoup de succès sur la blogosphère mais qui m'a un peu déçue…

Le jeune Andrew Harrington, membre de la bonne société victorienne, est tombé amoureux de Mary Kelly, une prostituée. Or, celle-ci est vouée à devenir la dernière victime de Jack l'éventreur. Désespéré, il s'apprête à mettre fin à ses jours lorsqu'il est sauvé in extremis par son cousin, qui lui suggère d'empêcher lui-même le meurtre de Mary en remontant le cours du temps…

La carte du temps

Le roman pourrait être tristounet sans les interventions régulières du narrateur qui s'amuse à commenter l'action, voire à l'interrompre pour jouer avec nos attentes. C'est un roman dense qui fait voyager à travers l'ère victorienne et certains de ses symboles : Whitechapel, H.G. Wells, Elephant Man. Un roman qui se plaît à brouiller les pistes et à mêler les registres : thriller historique, science-fiction, romance…

Pourtant fascinée par la science-fiction ces derniers temps, en particulier par les voyages dans le temps, je n'ai pas été comblée par cette lecture. Certes, le style est superbe, fait de longues phrases alambiquées souvent ironiques, parfois lyriques, comme je les aime. Il y a dans ce roman une dimension réflexive, aussi bien sur notre appréhension du temps que sur les rouages de la création littéraire. C'est aussi un bel hommage à la littérature du XIXème siècle. La construction du roman est habile et surprenante et nous place, nous lecteurs, dans la même posture que les personnages du roman : est-il possible oui ou non de voyager dans le temps grâce à Gillian Murray ?

Mais j'ai fini par me lasser des tours de passe-passe de ce narrateur facétieux qui se joue de nous à loisir, même si c'est ce qui constitue l'originalité de ce roman. Peut-être que j'aurais davantage adhéré si les différentes parties du roman s'étaient succédé plus rapidement ; la partie consacrée à Claire Haggerty en particulier m'a semblé vraiment trop longue. Bref, ce qui m'a ennuyée, c'est la dilatation d'une histoire finalement assez brève en plus de sept cents pages quand bien même le thème annoncé me plaisait beaucoup. Sans doute pas de tome 2 pour moi, dommage…

***

Une déception qui ne m'a pas empêchée de déguster les mots...
Commenter  J’apprécie          60
Quelle lecture ! La carte du temps m'a captivée. A dire vrai, je n'ai pas été happée dès les premières lignes, ni les premières pages ; il m'a fallu un peu de temps pour entrer dans l'histoire et vouloir en savoir plus.
Félix J. Palma a été salué par la critique comme d'un des plus originaux et brillants écrivains espagnols contemporains et récompensé, entre autres, par le prix Gabriel-Aresti et le prix Miguel-de-Unamuno de la nouvelle. Il a été lauréat du prix Ateneo de Séville et du prix El Público pour La Carte du temps. Il a un réel talent. Nous transporter dans une époque mythique – celle de Jack l'éventreur, des ombrelles et des robes à tournures – et nous faire rencontrer des personnages attachants et ayant existé. H.G Wells, Bram Stocker, Joseph Merrick… Ce roman nous apprend autant qu'il nous divertit. Et on ne peut que se laisser porter par le rythme de l'histoire – presque des histoires qui s'enchevêtrent – tant on ne peut avoir prise sur son cours.
Ce livre est un cadeau, je ne l'aurais donc peut-être pas choisi. Et cela aurait été vraiment dommage! Merci donc à ceux qui m'offrent des livres !
Il semble que La carte du temps soit le premier tome d'une trilogie victorienne. Affaire à suivre…
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
Commenter  J’apprécie          40
Je me suis laissé tenter en librairie par ce titre dont je n'avais pas encore entendu parler. Et je ne le regrette pas. Il faut accepter d'être promené, je dirai presque égaré par l'auteur dans ces multiples voyages dans le temps, par la science, la magie ou le pouvoir de l'esprit. H.G Wells est en quelque sorte le guide de ces parcours dans les méandres des différentes époques, lui qui comme chacun sait a écrit La machine à explorer le temps, qui est le point de départ.
Un charme de plus a été pour moi que l'histoire se déroule dans le Londres de la fin du 19ème siècle.
Les interventions de l'auteur sur ce qu'il sait mais ne dira pas, sur ce qu'il n'écrit pas pour nous épargner, pourraient être agaçantes dans un autre livre mais font ici partie de la manipulation à laquelle le lecteur a consenti en ouvrant le livre.
Un très bon divertissement.

Challenge pavés 2014-2015
Commenter  J’apprécie          270




Lecteurs (461) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4927 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}