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Henry D. Davray (II) (Traducteur)
EAN : 9782070514397
225 pages
Gallimard (04/12/1997)
3.81/5   1844 notes
Résumé :
La Terre en l'an 802.701 avait pourtant toutes les apparences d'un paradis. Les apparences seulement. Car derrière ces jardins magnifiques, ces bosquets somptueux, cet éternel été où les hommes devenus oisifs n'ont à se préoccuper de rien, se cache un horrible secret. Ainsi témoigne l'explorateur du temps face à des auditeurs incrédules. Depuis la conception de son incroyable machine jusqu'à son voyage au bout de l'Histoire, là où l'humanité s'est scindée en deux.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (184) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 1844 notes
1895 est la date de parution de ce roman. On est à peine au début du XXe siècle .
Le style de ce texte est classique et assez agréable à lire. C'est bien tourné et franchement ce n'est pas désuet .La trame narrative est soignée et le narrateur ne fatigue pas le lecteur.
C'est un véritable texte de science-fiction car la science y est mise en fiction littéralement. le texte transcende la tonalité positiviste dominante de l'époque et il n'hésite pas à envisager un avenir pessimiste car la science ne peut pas finalement améliorer ou sauver monde ,si le genre humain ne joue pas la partition appropriée.
L'avenir est à la fois le retour à un jardin Eden et également le siège d'une dégradation certaine de la condition humaine et le lecteur connaitra les affres bien cachés et aux profondes racines de ce futur lointain. L'auteur fait plusieurs Sauts dans le temps Et c'est ainsi que la planète et ses habitants se métamorphosent sérieusement de même que les animaux et les plantes se métamorphosent . Soulignons que l'auteur souscrit à la toute récente (à l'époque) théorie évolutionniste de Darwin. le thème du voyage dans le temps est appréhendé scientifiquement et c'est intéressant voire les concepts mobilisés alors que la théorie de la relativité de Einstein n'est pas encore inscrite dans le paysage scientifique . Sur ce plan on est un peu dans un conte sur le voyage dans le temps. Mais il y a pourtant très nettement déjà une réflexion scientifique sur l'espace et le temps en tant que dimension et sur le rapport entre le temps et l'espace en soit. le temps long caractérise ce roman et le futur y est de ce fait significativement multiple.
Sinon le XIXe siècle se pose là, très fort pour la conception de la machine que l'on imagine comme un superbe objet métallique (ce siècle est le triomphe du fer et de la métallurgie ). C'est une machine faite de tiges et de boulons (pas de vapeur) qui ne déparerait pas dans un univers steam punk.
Le voyageur apporte des éléments probants qui attestent de la réalité de son voyage dans le futur (entre autre des plantes du futur). le XIXe siècle est très marqué par les affres de la condition de la classe ouvrière qui alimentent une misère immense er dégradante qui choquait les contemporains. de cette misère aliénante découlait aussi une grande dangerosité de ces classes ouvrières perçues comme une grande menace (avérée et potentielle) pour l'ordre social.
L'auteur extrapole ces rapports de classes et il les analyse comme étant l'objet potentiel d'une évolution Darwinienne qui place tout le monde dos à dos (les méchants ou les gentils) grâce à l'énoncé d'un Fatum impitoyable . Ces rapports mal gérés sur le long terme par l'espèce humaine viendront souligner sa responsabilité pour ce qui est de bâtir (réussir ou bien faillir) un avenir vivable ou même seulement meilleur (soyons fou).
Le texte s'essaye aussi à imaginer l'annonce et les prémices d'une fin pour notre monde ,que nous avons tendance à tort, à prendre pour éternel, alors que notre planète et le système solaire aussi d'ailleurs mourront tout autant que nous tous finalement.
Ce roman soigné est éloquent et il n'est pas significativement naïf. Il se donne comme un récit jeunesse ou un récit pour adulte très acceptable, dans notre monde contemporain . Il est d'une valeur documentaire cruciale sur l'histoire du genre SF.
La date de rédaction de ce texte donne beaucoup de pouvoir à l'honnête homme cultivé oisif et fortuné en lui permettant de réaliser de grandes choses s'il en a les moyens et la volonté .Pensez par exemple aux aventuriers de l'arche perdue par exemple qui met en lumière clairement ce topos social et littéraire.
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Avant de vous lancer dans le voyage à travers le temps auquel vous convie H. G. Wells, mieux vaut laisser au placard tous vos repères technologiques et scientifiques et lâcher la bride à votre imagination car sinon, comment goûter pleinement cette aventure qui défie toutes les lois de la science moderne et rationnelle ?

Pour l'auteur, contemporain de Jules Verne, il semble important que le lecteur soit saisi par l'audace de sa proposition narrative qui consiste en un voyage en l'an 802 701, d'où une mise en scène de l'action à la fois simple et sensationnelle ; mais il est certain que ce qui pouvait fonctionner à merveille pour le lecteur de la toute fin du XIXème siècle fonctionne moins bien pour le lecteur du XXIème siècle.

Un savant - dont on ne saura ni le nom, ni l'âge, ni l'aspect -, moitié dandy moitié doux-dingue, aurait inventé une machine à voyager dans le Temps. Faite de cuivre, de bois, de métal, d'ivoire et de cristal, elle serait en mesure de télé-transporter son pilote dans le passé ou le futur, selon sa fantaisie. Pour preuve, le voyage initiatique que ledit savant entreprend lui-même et dont il fait le récit dans le roman : son premier voyage dans le futur est, comme on peut s'y attendre, riche en découvertes et en rencontres du... troisième type ?

Alors, notre société aura-t-elle évolué dans le bon sens ou aura-t-elle dégénéré dans ce lointain futur ? Difficile de se faire une opinion tranchée tant les choses ont changé ! Le narrateur lui-même nous invite à voir dans cette expérience paranormale un rêve ou une prophétie.

En ce qui me concerne, je ne sais pas quelles sortes de substances consommait H. G. Wells dans son fumoir, ni quels Bourbons libéraient en lui une telle imagination mais je lui reconnais le courage d'avoir sensibilisé ses contemporains à ce tout nouveau domaine littéraire qu'était alors la science-fiction. Son style n'aurait pas été aussi ampoulé - et mon intérêt pour la science aussi médiocre - que je lui aurais prêté un peu plus d'attention.


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Ce roman, fondateur du genre, est l'archétype même de l'histoire de voyage dans le temps. Presque tout le monde en a vu l'une des très nombreuses adaptations.

Le narrateur raconte avoir vu notre protagoniste utiliser sa machine à voyager dans le temps pour explorer le futur, revenir par raconter ce qu'il a vu, puis repartir pour ne jamais revenir. (C'est très d'époque et beaucoup des histoires imaginaires de Wells utilisent ce procédé de narrateur qui raconte un récit de seconde main pour donner un air de crédibilité à l'intrigue.)

Au-delà de la simple aventure, Wells raconte ici une histoire anthropologique qui mêle habilement lutte des classes et darwinisme.

Notre voyageur temporel, donc, voyage des milliers d'années dans le futur où il rencontre nos descendants, les Eloïs, des êtres aux jolis traits enfantins, un peu idiots, qui passent leur journée à jouer. Qu'est-ce qui a bien pu leur arriver?

Puis l'on comprend que nos descendants sont menacés par les Morlocks, créatures qui sortent la nuit pour les chasser et les manger.



Bref, tout cela est très bon, j'adore Wells. Mais il faut tout de même noter que vers la fin de sa vie, il défendait ouvertement l'eugénisme, ce qui pourrait nous pousser à faire une lecture moins charitable de ce roman.
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On peut dire qu 'avec ce roman d 'anticipation Georges Wells était vraiment en avance par ses idées en physique par rapport à ses contemporains ! car penser à un appareil qui voyage dans le temps et supposer que ce dernier est réversible c 'est-à-dire aller du présent vers l 'avenir ou aller du présent vers le passé est vraiment génial à l'époque .On a démontré en physique quantique que dans un espace infiniment petit un événement peut se produire en remontant le temps ou l 'inverse car tout cela est possible dans un monde infiniment petit qui exige d'autres concepts d 'Espace et de Temps choses possibles avec la physique quantique ou la physique relativiste pour les distances intergalactiques .Dans ce cas on peut considérer l'auteur Georges Wells comme un précurseur en physique . Dans le roman La Machine à explorer le temps le concepteur de l 'appareil a bien perçu la réversibilité du temps et il a muni sa machine d 'un levier qui lui permet de remonter le temps ou l 'inverse .Mais lui a décidé d 'aller bien loin dans le futur jus qu 'à 8027O1 !
Il a choisi ce temps lointain pour connaître le sort de
l 'Humanité à cette époque .Il découvre que l 'Humanité
s 'est scindée en deux groupes : les Eloims qui vivent sur
terre et Morlocks qui vivent sous terre dans les ténèbres .
Un sombre avenir pour cette Humanité .Un classique
comme "L 'Homme invisible"du même auteur .




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Cela faisait un moment que je voulais découvrir l'oeuvre de H.G Wells, n'ayant jamais rien lu de cet auteur. En lisant un peu la biographie de ce monsieur, j'ai découvert qu'il était un contemporain de Jules Verne. Curieusement, alors que j'ai beaucoup lu de livres de ce dernier, aucun livre de H.G Wells à l'époque ne m'était tombé entre les mains. le fait que personne dans mon entourage ne lisait beaucoup et ne le connaissait surement pas explique peut-être ceci et je pense avoir découvert assez tard le nom de cet auteur, surtout cité au sujet de L'homme invisible et la guerre des mondes.
Cependant, en entamant ma lecture, j'ai très vite fait le lien avec le film de 1960 du même nom avec Rod Taylor . Oui, j'avais vu le film quand j'étais gamine et perso, je me rappelle surtout avoir eu très peur des « monstres poilus » que maintenant je peux identifier sous le nom de Morlocks. Bon, entre temps, il y a eu un remake, mais je n'en ai par contre aucun souvenir car je ne l'ai pas vu. le fait de me rappeler certains aspects de ce film a certainement influencé un petit peu cette lecture …
Une lecture rapide, car le livre comprend même pas 200 pages. Les débuts sont un peu ennuyeux car le héros de l'histoire prend beaucoup de temps pour expliquer le principe du voyage dans le temps, les différentes dimensions temporelles ….Puis une fois qu'il arrive en l'année 802 701, les choses commencent enfin à devenir intéressantes selon mes critères.
La vision de ce qu'est devenue l'humanité est plus qu'intéressantes, d'un côté les riches (un peu dégénérés) Elois et de l'autre les affreux (désolée, j'ai toujours les horribles monstres du film en tête) Morlocks qui pour survivre ont adopté un mode de vie assez terrifiant. J'aurais aimé que l'histoire soit un peu plus développée, je le reconnais.
Certes, l'écriture est un peu désuète, et je pense que j'aurais surement plus apprécié cette histoire à l'âge où je dévorais les Jules Verne, mais ceci ne m'empêchera pas de continuer à découvrir l'oeuvre de cet auteur…

Challenge Pyramide III
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critiques presse (1)
LeMonde
28 juillet 2023
Sous couvert d’anticipation, l’auteur, entre prophétie et déduction, réinvente le mythe des origines, décryptant l’essence humaine, tiraillée entre nature et culture, entre domination et soumission, entre lumière et ténèbres.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (106) Voir plus Ajouter une citation

Je crois qu’aucun de nous ne crut alors à la machine. Le fait est que notre ami était un de ces hommes qui sont trop intelligents, trop habiles ou trop adroits pour qu’on les croie ; on avait avec lui l’impression qu’on ne le voyait jamais en entier ; on suspectait toujours quelque subtile réserve, quelque ingénuité en embuscade, derrière sa lucide franchise. Si c’eût été Filby qui nous eût montré le modèle et expliqué la chose, nous eussions été à son égard beaucoup moins sceptiques. Car nous nous serions rendu compte de ses motifs : un charcutier comprendrait Filby. Mais l’Explorateur du Temps avait plus qu’un soupçon de fantaisie parmi ses éléments constitutifs, et nous nous défiions de lui. Des choses qui auraient fait la renommée d’hommes beaucoup moins capables semblaient entre ses mains des supercheries. C’est une erreur de faire les choses trop facilement. Les gens graves qui le prenaient au sérieux ne se sentaient jamais sûrs de sa manière de faire. Ils semblaient en quelque sorte sentir qu’engager leurs réputations de sain jugement avec lui, c’était meubler une école avec des objets de porcelaine coquille d’œuf. Aussi je ne pense pas qu’aucun de nous ait beaucoup parlé de l’Explorateur du Temps dans l’intervalle qui sépara ce jeudi-là du suivant, bien que tout ce qu’il comportait de virtualités bizarres hantât sans aucun doute la plupart de nos esprits : ses éventualités, c’est-à-dire tout ce qu’il y avait de pratiquement incroyable, les curieuses possibilités d’anachronisme et de complète confusion qu’il suggérait. Pour ma part, j’étais particulièrement préoccupé par l’escamotage de la maquette. Je me rappelle en avoir discuté avec le Docteur que je rencontrai le vendredi au Linnœan. Il me dit avoir vu une semblable mystification à Tübingen, et il attachait une grande importance à la bougie soufflée. Mais il ne pouvait expliquer de quelle façon le tour se jouait.
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Je m'attristai à mesurer en pensée la brièveté du rêve de l'intelligence humaine. Elle s'était suicidée ; elle s'était fermement mise en route vers le confort et le bien-être, vers une société équilibrée, avec sécurité et stabilité comme mots d'ordre ; elle avait atteint son but, pour en arriver finalement à cela. Un jour, la vie et la propriété avaient dû atteindre une sûreté presque absolue. Le riche avait été assuré de son opulence et de son bien-être ; le travailleur, de sa vie et de son travail. Sans doute, dans ce monde parfait, il n'y avait eu aucun problème inutile, aucune question qui n'eût été résolue. Et une grande quiétude s'était ensuivie.
C'est une loi naturelle trop négligée : la versatilité intellectuelle est le revers de la disparition du danger et de l'inquiétude. Un animal en harmonie parfaite avec son milieu est un pur mécanisme. La nature ne fait jamais appel à l'intelligence que si l'habitude et l'instinct sont insuffisants. Il n'y a pas d'intelligence là où il n'y a ni changement, ni besoin de changement. Seuls ont part à l'intelligence les animaux qui ont à affronter une grande variété de besoins et de dangers.
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Il y a en réalité quatre dimensions : trois que nous appelons
les trois plans de l 'espace et une quatrième : le Temps . On
tend cependant à établir une distinction factice entre les trois premières dimensions et la dernière ,parce qu 'il se trouve que nous ne prenons conscience de ce qui nous entoure que par intermittences ,tandis que le temps s'écoule , du passé vers l 'avenir , depuis le commencement
jus qu 'à la fin de votre vie .
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Je m’attristais à mesurer en pensée la brièveté du rêve de l’intelligence humaine. Elle s’était suicidée ; elle s’était fermement mise en route vers le confort et le bien-être, vers une société équilibrée, avec sécurité et stabilité comme mots d’ordre ; elle avait atteint son but, pour en arriver finalement à cela. Un jour, la vie et la propriété avaient dû atteindre une sûreté presque absolue. Le riche avait été assuré de son opulence et de son bien-être ; le travailleur, de sa vie et de son travail. Sans doute, dans ce monde parfait, il n’y avait eu aucun problème inutile, aucune question qui n’eût été résolue. Et une grande quiétude s’était ensuivie.
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Je songeai à la délicatesse physique de ces gens, à leur manque d'intelligence, à ces ruines énormes et nombreuses, et cela confirma mon opinion d'une conquête parfaite de la nature. Car après la lutte vient la quiétude. L'humanité avait été forte, énergique et intelligente et avait employé toute son abondante vitalité à transformer les conditions dans lesquelles elle vivait. Et maintenant les conditions nouvelles réagissaient à leur tour sur l'humanité.
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