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sur 641 notes
Rose est chercheuse. Elle étudie les insectes et particulièrement la Lamprohiza Splendidula dite luciole alsacienne. Ses recherches la mènent vers d'infinies possibilités : soigner le cancer sans effets secondaires ou investir dans l'industrie cosmétologique pour dompter le vieillissement. Rose travaille avec Léo… qu'elle ne voit pas… Jusqu'à ce fameux dîner dans un restaurant alsacien où la choucroute, et les saucisses se transforment en allégories plus charnelles…. Rose vit dans la même maison que sa grand-mère, et que sa mère. Trois générations de femmes sous le même toit, ça fait des étincelles, surtout quand l'une se prend pour une diva, et l'autre semble cacher un lourd secret. Un secret, comme un fardeau qui se transmet de génération en génération aux dépens des protagonistes.

Les romans de Katherine Pancol sont souvent basés sur un matriarcat omniprésent. Elle exploite finement les relations mère-fille, avec justesse et pertinence, mais aussi les relations grand-mère-petite fille. Ici encore, l'amour saute une génération. C'est Babou, la grand-mère tendre et secrète qui distille l'amour dans les veines de Rose. Et pourtant… Nulle n'est irréprochable. À chaque génération, ses erreurs. À chaque génération des événements cruels se reproduisent, se transmettent, dans le silence le plus complet… « Il faut recréer le passé pour s'en débarrasser, disait Balzac. Une fois que vous revécu les scènes qui vous ont traumatisée, vous les rangerez dans une boîte et elles ne vous tourmenteront plus. Votre disque dur sera nettoyé, vous repartirez de zéro. » Car oui, Rose fait des malaises, à chaque fois qu'elle voit un pompon de marin… Pas banal comme crise de panique…

Katherine Pancol sait distiller avec une incroyable précision ce qui fait le charme et la douleur d'une relation mère-fille. Entre vérités bien senties, quête d'être aimé, jalousie fratricide, elle appuie toujours là où ça fait mal, ou là où ça nous ramollit le coeur. Un talent rare qui nous peut faire rire et pleurer à la fois, sur une même page. Avec elle, c'est toujours un tourbillon d'émotions, son écriture chantante, extrêmement musicale par ses phrases ponctuées de virgules où les mots s'entremêlent, évoquant plusieurs idées à la fois, provoque une forme d'ensorcellement symphonique.

Outre les relations humaines, il est question aussi de la sexualité des insectes. Vous allez apprendre des trucs ! Joli prétexte pour parler de celle de ses héroïnes, sans fard, et sans fausse pudeur, en appelant un chat (si je peux dire), un chat ! Formidable opportunité également pour évoquer les arcanes du désir féminin, les fantasmes inavoués, les allusions « bouchères ». le décalage entre les désirs féminins et les comportements masculins prennent la forme de fossés infranchissables, autant pour la mère suspectée d'avoir beaucoup « sucé » pour y arriver, que pour la fille saucissonnée comme une paupiette dans ses rêves intimes sadomasochistes.

« Raymond, l'amant de sa mère, ne s'était pas moqué d'elle. Cent soixante mètres carrés au cinquième étage, plein sud. Cela signifiait un grand nombre de pipes. Rose tenta de calculer combien ça faisait au mètre carré. Elle se demandait si sa mère avait dessiné des bâtonnets sur un cahier pour s'encourager comme les gens qui vont sortir de prison ou les enfants avant Noël. C'était une coriace. Elle ne rechignait pas à la tâche. »

Des rires francs, de l'émotion pure, tout ce que j'aime chez Katherine Pancol, sont réunis ici. Elle se pose toujours comme grande observatrice de notre temps, avide de petits détails qui font les grands propos, soucieuse de refléter un je-ne-sais-quoi latent de nos vies en cours. J'ai une immense tendresse pour cette femme au parcours atypique, amoureuse de la Normandie et de New York, éprise de mots, jamais dans le jugement, profondément passionnée par l'Autre. Elle n'a pas son pareil pour décrire les relations humaines au sein de la famille, c'est dans ce domaine précisément que je la trouve génialissime.

« La malveillance, c'est de la paresse intellectuelle. La bienveillance aussi, parfois. Elle peut même être suspecte. Une manière habile de se débarrasser des gens. On les écoute avec un grand sourire, mais on ne les entend pas. On n'a qu'une envie, c'est d'en finir. »

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C'est tout d'abord la couverture de Bed bug qui m'a attirée et le résumé a terminé le travail, j'ai craqué et je l'ai acheté.

Je découvre la plume de Katherine Pancol en même temps que ce roman.

Notre héroïne du jour, Rose, 29 ans, biologiste, est passionnée par les insectes et leur mode de reproduction. Dans le laboratoire, cette dernière travaille avec l'américain Léo, qu'elle voit sans voir, jusqu'à un repas dans un restaurant alsacien. Rose s'imagine alors le mariage, la vie de famille, les enfants… mais pas facile d'aimer correctement lorsque les souvenirs d'enfance sont parsemés de secrets de famille, de traumatismes enfouis, d'une relation mère-fille très difficile, de mots durs et de rejets.

Le livre se lit tout seul, j'ai beaucoup apprécié le personnage de Rose, complètement paumée et malhabile, que ce soit dans la vie générale ou dans l'amour et celui de Babou, la grand-mère fatiguée par la vie. Les autres personnages m'ont un peu laissés de marbre. Malgré tout, j'ai apprécié suivre le périple de Rose pour se retrouver elle, comprendre d'où viennent ses traumatismes en retournant dans ses souvenirs d'enfance les plus sombres.

Alors ne vous m'éprenez pas, j'ai plutôt bien aimé dans l'ensemble, même si l'histoire est parfois tirée par les cheveux bien qu'agréable à lire. Mais malheureusement je n'ai pas accroché à la plume de l'autrice et j'ai parfois eu du mal à me retrouver dans le roman. En effet, le livre est écrit à la troisième et à la première personne lorsque nous nous retrouvons dans les pensées de Rose, mais ce n'est pas indiqué et c'est très flou. J'ai dû relire plusieurs fois certains passages pour bien comprendre. Idem pour les moments de vie du passé de Rose. Un paragraphe de son enfance mais sans avoir de dates, de lieu, d'informations pour nous permettre de comprendre un peu la chronologie de son enfance. de plus, il n'y a pas de chapitre, ce qui m'a un peu dérangé.

Bref, vous l'aurez compris une lecture mitigée pour moi mais qui a conquis le coeur de beaucoup de lecteurs au vue des avis.
Lien : https://monologuesdelise.wor..
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Katherine Pancol nous raconte l'histoire de Rose, jeune biologiste, brillante dans son travail mais très perturbée dans sa vie sentimentale. Suivie par le docteur M., elle essaie de découvrir le pourquoi de ses échecs sentimentaux. Même si la lecture est fluide, je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire et je suis contente d'avoir tourné la dernière page.
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Rose, jeune biologiste, fait des recherches à Paris et New York sur une luciole qui semble très prometteuse pour la médecine. Elle maîtrise parfaitement l'alchimie sexuelle des insectes et leur reproduction, mais se trouve désemparée face à Léo quand elle en tombe amoureuse. Rose se retrouve alors écartelée entre jeux de pouvoir, altruisme, amour fou et traumatismes enfouis. J'ai beaucoup aimé ce livre, tout comme les autres titres de Pancol que j'ai lu jusqu'alors.
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Je viens de terminer Bed Bug, de Katherine Pancol. Rose, l'héroïne, y est une jeune chercheuse en quête d'amour. Nous la suivons dans sa recherche et dans son passé difficile... Je suis partagée, je trouve que ce n'est pas le meilleur Pancol. Je préfère la trilogie Muchachas, ou Encore une danse. Celui-ci m'a semblé inégal et un peu décevant.
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Encore un joli Pancol ! Cette plume si légère, particulière, tantôt frivole tantôt audacieuse me plaît toujours autant ! Ce livre est un régal qui se dévore, nous emmenant dans l'histoire d'une jeune femme loufoque, avec de lourds problèmes sous-jacents. Je recommande ce livre.
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Ouvrir un livre écrit par Katherine Pancol aujourd'hui, c'est me lancer dans l'inconnu car si elle m'a séduite durant les années 2000, c'est un peu moins vrai avec ses derniers romans. Donc, un peu d'appréhension car je n'aime pas être déçue par les livres à forte promotion. Habituée à lire des autoédités dont la principale qualité littéraire est de nous faire vibrer d'émotions profondes, je pardonne difficilement aux auteurs des grandes maisons d'édition, ayant bénéficié de tous les moyens pour donner le meilleur.
Eh bien voilà, encore raté. Elle est passée à côté. À côté des vraies valeurs de l'existence, des émotions qui font se tordre de rire ou de douleur, des situations qui nous ramènent à nos souvenirs ; c'est lisse et convenu. Écrire « C'est très douloureux » n'a rien à voir avec les mots qui amèneraient le lecteur à penser que c'est très douloureux !
Il y avait pourtant les ingrédients nécessaires à la profondeur : Rose est une jeune femme brillante, mais en difficulté face à l'amour qu'on peut lui porter. Elle a une famille qui lui cause quelques soucis et des relations amicales remises très souvent en question. Elle ne se comprend pas et on ne la comprend pas. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et comme dans les poupées russes, il faut ouvrir les boîtes.
Les souffrances intérieures et refoulées sous-tendent bien des romans, ici on reste sur de l'inachevé.
Si je résume, ce livre est pour les inconditionnels de Katherine Pancol, pour les autres tentez votre chance. Séduira ? Séduira pas ?
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J'ai adoré la trilogie de Katherine Pancol mais alors celui-ci ne a pas emportée
Histoire d'une chercheuse Rose, qui étudie les insectes et vit avec sa mère et grand mère, sur fond donc de relations intergénérationnelles,
Beaucoup trop de longueurs sur la vie des insectes même si certains passages sont intéressants avec ce parallèle à l'humain
Bref vous l'aurez compris je n'ai pas été emballée avec un goût prononcé d'inachevé
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De Katherine Pancol je connaissais la trilogie "Les yeux jaunes des crocodiles " "La valse lente des tortues" et " Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi". J'avais beaucoup aimé les deux premiers tomes mais un peu décroché au troisième.
Pour le roman Bed Bug je suis complètement passée à côté, je me suis ennuyée, j'ai eu du mal à m'accrocher à l'histoire même si la dernière partie du livre est plus prenante.
Un sujet grave , traité avec légèreté, trois générations de femmes ayant vécu chacune le même traumatisme.
Un brin de Bridget Jones dans le personnage de Rose, un peu de #metoo et #balancetonporc .
Pour ma part, déçue par ce roman de Katherine Pancol 🤷‍♀️
Lien : https://www.instagram.com/ch..
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Je sais que cette auteur a énormément de succès mais comme dirait l'autre on ne peut pas plaire à tout le monde.
J'ai déjà effectué plusieurs approche mais sans succès !! cette fois c'est bon j'ai compris, on va dire jamais deux sans trois, c'était la 3ème fois, Mme Pancol j'accroche pas !
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