Embrassez-moi de
Catherine Pancol, commence par une atmosphère lourde et ténébreuse, on se demande où l'on va. Les histoires m'on parues un peu décousues, entre Louise la jeune, Angela (dont on ne connaît le prénom que plus tard),
Virgile, Mathias, et
Louise Brooks, héroïne libre des films muets des années 30. On navigue entre Paris et New York, finalement, le lieu n'a pas trop d'importance, dans un milieu aisé, et dans cette histoire là l'argent n'est clairement pas un problème.
Angela est hospitalisé dans un hôpital, elle est clairement en dépression. Petit à petit, grâce à l'aide d'une infirmière bienveillante, elle reprend goût à l'écriture, à la lecture, à la vie, quelques instants volés du quotidien. L'écriture qu'elle nous dévoile par petites touches (un peu bancales) décrit l'histoire de sa vie, ses passions, ses désirs, les hommes qu'elle a aimé, comment elle les a aimés, nous parle aussi de nos désirs à nous, de nos amours, de nos tourments, de nos peurs parfois si difficiles à surmonter.
L'histoire d'Angela parle des désirs, des peurs. Des libertés. du choix entre aimer complètement passionément et perdre un peu de sa liberté, s'aliéner à l'autre et s'y perdre un peu pour un amour absolu. de ce choix là.
Ce livre m'a plu, toutefois, j'ai trouvé quelques passages un peu trop superficiels (Walter le doorman, le marchand de journaux, tous ces personnages secondaires qui manquent cruellement de consistance il me semble). Quant à l'histoire de la rencontre avec
Louise Brooks, je l'ai trouvée invraissemblable, même si je reconnais avoir de la curiosité pour cette actrice suite à ma lecture.
Le rythme s'accélère à la fin qui laisse m'a laissée sur une note plus agréable.