"Elle n'avait que vingt ans mais, en ce moment, elle apprenait vite. Ce serait dur. Elle ferait encore des erreurs. Mais elle avait compris un truc: rien n'était gratuit. il fallait voir les choses en face. ne pas se laisser abuser et se rappeler la vieille loi du troc. Donnant donnant: l'homme est un commerçant pour l'homme. On est soi-même son pire ennemi pour se troubler la vue, pour se raconter de belles histoires. parce qu'on veut toujours se donner le beau rôle. Et croire aux contes de fées, croire qu'on est la belle princesse endormie que le Prince Charmant va venir réveiller d'un baiser. Allongée sur le lit, les mains sur le ventre, peinarde en attendant qu'il franchisse les montagnes et les lacs, tue les dragons et les serpents, charme les crapauds et les licornes et vienne baiser votre cul de plomb...Que des mensonges! On devrait brûler les contes de fées. Ne jamais les lire aux petites filles!
Elle dormait du sommeil de la Belle au bois dormant et un Prince Pas Charmant du tout l'avait réveillée d'un pinçon. Cruel et efficace. Bien fait pour moi...Finis les sommeils à la praline, les rôles de princesse nunuche qui balance son cul et sourit benoîtement en clignant de l'œil. Elle ôtait son hennin, envoyait valser ses pantoufles de vair, se faisait la belle et retournait au macadam, à la rue, voir ce qui se passait vraiment."
"J'aime un peu les petits pois, beaucoup les endives braisées, pas du tout les rutabagas, mais Roméo aime Juliette. Sans adverbe."
"Celle qui ne veut pas mourir te salue..."
Une femme et un homme se quittent rarement parce qu'ils se trompent, mais plutôt parce qu'ils s'ennuient.
Le désir s'entretient par tous les moyens, même les plus douteux.
Des amants d'accord, de l'amour pas d'accord, et c'est en prenant beaucoup d'amants qu'on evite l'amour. C'est sa théorie.
c'est peut-être à ça que j'ai échappé, au monstrueux alibi du mariage, qui permet à la femme de renoncer à elel-même avec la bénédiction de a société? A s'occuper de rufflette et de rillettes, puis d'oreillons et de biberons, de garderie et de jeudis, de compositions et de récitations
On est responsable de ce qu’on imagine.
On finit toujours par ressembler à l’idée que les autres ont de vous. Si on ne fait rien pour les faire changer d’avis…
Quand on part sur un coup de tête, il faut revenir sur un coup d'audace.