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4,19

sur 215 notes
D'abord, il y a cette couv', visage émacié en lame de couteau, chapeau de cow-boy, cigarette au bec, un regard qui fuit mais que tu sens tendu, noir et violent ... c'est exactement ce que ce sera ce roman noir très noir ancré dans le fin fond des Appalaches.

Les Burrought, malfrats de père en fils, de génération en génération, retranchés hors des lois dans leur Bull Mountain où ils vivent de trafic en tout genre, de l'alcool époque prohibition au cannabis en pensant par les amphét'. Tous sauf un, Clayton, devenu shérif du comté, dont l'unique but semble être de racheter l'âme de cette famille qui n'est plus habituée à en avoir, qui tue, viole, torture, défouraille à tour de bras. Des vies en équilibre précaire jusqu'à ce que déboule un agent du FBI dont les motivations vont se dévoilées petit à petit et tout bousculer.

Voilà un excellent polar, avec du souffle, du brut et du fracas. Pas un énième polar rural avec des néo-cowboys comme on nous en a parfois rabâchés. La construction est habile, alternant présent et différents moments du passé, pour un rendu très addictif.
Vrai que sur la fin, il y a quelques raccourcis un poil faciles qui permettent à l'auteur de nous proposer un dénouement un peu en-dessous de tout le reste du livre, mais quels personnages féminins, elles dépotent : Angel la magnifique prostituée balafrée et surtout Kate, l'épouse de Clayton qui tient son couple comme elle tient un fusil, ferme et déterminée.

Bang bang ! Et vive les pompiers écrivains ( l'auteur Brian Panowich partage ce métier avec Larry Brown, un autre formidable écrivain américain )
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L'originalité de ce très bon roman rouge et noir, sang et mort, espoirs et désespoirs, réside dans sa structure. On débute en 1949, en haut de la montagne, avec une scène de chasse où, déjà, ce n'est pas que le gibier qui saigne.

Puis, on passe en 2015, en un bond de plus de 65 années, et c'est en 2015 que se déroule la majeure partie de l'histoire. Mais, l'année 1973 tient également une place de choix. Et puis, on a des retours en 1950, 1961, 1981, 1985 et, plus récemment, 2014.

La plupart des protagonistes ont la gâchette facile, donc tous ne sont pas dans l'action de 2015, mais je crois bien que pas un seul d'entre eux est mort dans son lit.

Ce livre m'a parfois fait penser au très bon roman de Ron Rash : le monde à l'endroit. Mais Bull Mountain, c'est plutôt un conflit entre frères qui est développé, même si on retrouve une ambiance de cannabis, et surtout une autorité des héros majeurs qui n'est pas forcément celle de la loi. Ce conflit se transmet quasiment de génération en génération, d'abord en 1949, puis par la suite, pour arriver à une tension maximum entre les deux frères de 2015, Hal et Clayton. Leur conflit est magistralement présenté, tant dans les narrations de sa genèse et la probable impossibilité d'accord, que dans deux scènes où la rencontre entre les deux frères voit la pression monter au plus haut pour parvenir à un dénouement pressenti à mesure que l'on progresse dans leurs parcours.

D'autres personnages étoffent ce roman puissant, particulièrement des héroïnes, Angel alias Marion, la mère courage, et Kate, l'épouse aimante capable d'accepter presque tout et aussi de passer à l'action.

Holly est un personnage plus terne, encore qu'il tire pas mal de ficelles et qu'il apporte une notion plus personnelle au caractère policier de l'histoire.

Enfin, un texte servi par des dialogues qui en sont certainement une des meilleures parts. Il n'est pas une répartie qui tombe à plat. Les silences sont également très bien gérés et parlent tout autant que les mots.

Il ne reste pas beaucoup de place pour la montagne. Hormis le titre, on a quand même quelques références à la nature, à un lac, à un chalet mythique, mais il fallait certainement que l'action violente, les souffrances des uns, les certitudes des autres, les intérêts financiers, les amitiés indéfectibles et les trahisons tiennent la première place et, de ce point de vue, c'est une réussite.

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Une tragédie familiale trans-générationnelle
*
J'écris ces petits mots sur la chanson "Bloodline" de Dan Adams qui a été spécialement créée pour ce roman noir. La classe, hein! Du country folk pur jus comme j'aime! Alors je vous conseille fortement de lire ce petit bijou tout en écoutant cet air dont le titre me rappelle une série TV du même genre, "Bloodline" , une histoire de vengeance entre frères...
Tiens, tiens, un thème qui se retrouve également ici.
Oui, il est question de vengeance du début à la fin. Une saga familiale à la Hatfield & MacCoys (une histoire sombre de querelles familiales dans la Virginie rurale du 19esiècle).
*
Un règlement de comptes rempli de violence puissance 10 qui se finit mal (enfin mal, ça dépend pour qui...).
Un western moderne dont le sang ne cesse de couler sur une montagne du nord de la Georgie dans les Appalaches. Un récit immersif qui débute d'une manière brusque et effroyable. Des aller-retours dans le temps pour bien comprendre les mécanismes de ladite vengeance.
L'auteur m'a emmené dans le bruit et la fureur d'une famille haute en couleurs. Ca se tire dans les pattes au moindre petit mouvement de travers!
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Un rythme haletant, si addictif que les pages se tournent toute seules. Des personnages qui laissent une empreinte indélébile sitôt le chapitre fermé.
La fin reste ouverte pour permettre une suite (je crois qu'elle est en écriture).
Un scénario habile, bien construit et crédible (si on se met dans la peau d'un américain vivant dans les Etats du sud) . Un environnement très masculin qui manque tout de même un peu de femmes montagnardes (je pense notamment à Serena de Ron Rash qui me hante encore :)
*
Le sang, la poussière, les détonations, vite aux abris, ça siffle au-dessus de nos têtes, surtout ne pas faire de bruit....sur la montagne de McFalls.
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Lu dans le cadre du Picabo Riverbookclub du mois de janvier
(l'écrivain Mr Panowich y est également pour discuter)

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Depuis plusieurs générations, les Burroughs règnent en maître sur les hauteurs de Bull Mountain. de leur Géorgie natale, ils arrosent pas moins de six états en drogue, alcool et méthamphétamine. Clayton, lui, a définitivement tourné le dos aussi bien à ces activités illicites qu'à sa propre famille, son grand frère Halford en tête, en devenant le shérif du comté de McFalls. S'il ne peut coffrer ces hors-la-loi et mettre un terme à ces trafics, il tente toutefois de faire régner la paix. Lorsque Simon Holly, un agent spécial du FBI, se présente à son bureau en lui demandant de l'aider à coincer Oscar Wilcombe, l'homme à la tête d'une organisation installée en Floride qui fournit Halford en armes, il refuse aussitôt, certain que ce dernier ne le balancera jamais. Mais il faut croire que cet agent aura été persuasif puisque, après réflexion, Clayton se décide à aller parler à son frère. Une chose qui ne s'est pas produite depuis un an, lors de l'enterrement de Buckley, le petit dernier, au cours duquel les deux aînés ont bien failli en venir aux poings...

Avec cette scène d'intro qui donne le ton et ferre aussitôt le lecteur, il est clair que, d'emblée, on ne plaisante pas chez les Burroughs. Ni sur le sens de la famille ni sur celui des affaires. Depuis ce crime originel, le sang n'aura sans cesse couler, faisant de cette famille une lignée de hors-la-loi régnant en maître sur Bull Mountain. Seul le shérif Clayton aura eu le courage, pour les siens le déshonneur et la honte, de leur tourner le dos. Si cet agent spécial Holly veut mettre un coup de pied dans cette fourmilière, ce dernier, de bonne volonté, est loin de se douter de ses véritables intentions. Sur plusieurs décennies, et alternant habilement différentes années, ce roman, implacable et prenant, fait montre d'une noirceur et d'une violence absolues et revisite, sur fond de Géorgie rurale, le mythe de Cain et Abel. L'on baigne, outre dans le sang, dans une ambiance particulièrement tendue, anxiogène, déchaînée parfois. Si les hommes tiennent, immanquablement et avec prestance, les premiers rôles, les personnages féminins ne sont pas en reste. Notamment Angel, la prostituée prise au piège, ou Kate, l'épouse de Clayton, qui saura s'imposer le moment venu. Avec ce premier roman maîtrisé, à la fois sauvage et humain, cette intrigue captivante et ces dialogues travaillés, Brian Panowich est devenu un auteur à suivre...
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Une gueule, il aura suffi d'une gueule en première de couv' pour ressentir le besoin impérieux de dévorer Bull Mountain.

Dévorer est le terme adéquat.
Car au-delà d'une sombre histoire de chat et de souris entre un agent fédéral assoiffé de vengeance et un hors-la-loi brutal perché sur les hauteurs de Bull Mountain, il s'agit avant tout d'une histoire de fratrie.
De celles qui ne font pas rêver, non, mais qui vous enjoignent de ne jamais au grand jamais caresser l'espoir d'un repas familial fraternel placé sous le signe de l'amour inconditionnel le soir du réveillon de Noël sous peine de vous voir dégobiller cette pôv' dinde par le peu de chicots qu'il vous restera alors, baston d'égo oblige.
Car affirmer qu'Halford et Clayton se ressemblent comme deux gouttes d'eau équivaudrait à refiler à Trump le prix nobel de la paix. du pet, éventuellement, et encore.
Halford, le trafiquant.
Clayton, le flic.
Vous voyez où ça coince ?
Et ce n'est pas Holly, en condé pugnace, qui sera préposé à la p'tite burette d'huile parcimonieusement distillée dans les rouages un rien grippés de la famille Burroughs.

Lire Bull Mountain, c'est se confronter au féroce, au désespoir, à la rugosité d'un monde empli de colère et de rancoeur.
C'est se poser en lecteur jouasse comme le p'tit ravi de la crèche de voir se lever moult rideaux théâtraux, tous différents mais fondamentalement complémentaires.
C'est espérer puis se résigner car comme l'ont si merveilleusement décrit les frères Coen, no country for old men.
Que les hommes de bonne volonté s'économisent, ce Bull Mountain ne sera jamais leur terrain de jeu.

Dire que je vais m'empresser de me procurer la suite « Comme les lions » relève de l'euphémisme outrancier.
Nouveau gros panard de lecture en vue.
Souquez ferme moussaillons.

Brian Panowich, non.
Brillant Panowich, oui !
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Les romans noirs, ancrés dans un sud des États-Unis à ce point rural et poisseux qu'ils nous semblent appartenir à un autre temps, commencent souvent par une épigraphe de Cormac McCarthy. « Bull Montain » ne fait pas exception et nous rappelle fort à propos que « C'est le sort de l'univers de fleurir et de s'épanouir et de mourir mais dans les choses humaines il n'y a pas de déclin et le zénith annonce déjà la venue de la nuit. L'esprit de l'homme est épuisé à l'apogée de sa réussite. Son midi est à la fois son crépuscule et le soir de sa journée ».

Le très beau roman de Joe Wilkins, « Ces montagnes à jamais », m'avait permis une première exploration plutôt mouvementée des Bull Montains, situées en Géorgie du Sud. le roman noir de Brian Panowitch m'a offert l'opportunité d'un nouveau voyage au coeur de ces montagnes où la famille Burroughs prospère depuis des décennies, profitant de l'inaccessibilité des lieux pour faire fructifier, dans une relative impunité, divers trafics d'alcool de contrebande, de méthamphétamine, et de cannabis.

Clayton, le petit dernier de la fratrie Burroughs a radicalement tourné le dos à la tradition familiale en devenant le shérif du comté. Si l'enterrement de l'un des membres de la fratrie, Buckley, ravive les tensions entre Clayton et Halford, son imposant frère aîné qui règne en maître sur les activités illicites dissimulées au creux des montagnes, c'est l'arrivée d'Holly, un agent fédéral peu commun, qui va bouleverser l'ordre établi.

Nichée dans le décor majestueux et immuable des « Bull Montains », l'intrigue du roman de Brian Panowitch semble de prime abord tout droit sortie de la Genèse. Elle met en scène l'affrontement entre deux frères que tout sépare, et réveille inévitablement des souvenirs enfouis de la lutte à mort qui opposa Caïn à Abel. Tandis qu'Halford incarne une fidélité brutale et sans pitié à l'empire qu'ont construit ses aïeux, Clayton est habité par une forme de droiture qui pourrait bien causer sa perte.

Le tour de force de l'auteur est de dessiner habilement une toile familiale d'une noirceur peu commune, et de nous faire découvrir au fil du récit, le véritable ressort de la tragédie grecque qui se trame dans ces montagnes qui semblent appartenir à une époque révolue. Après avoir marqué son intrigue d'une empreinte biblique, Brian Panowitch se tourne en effet vers Sophocle.

« Bull Montain » transcende les codes du roman noir rural d'une certaine Amérique oubliée. En s'appropriant avec un brio indéniable le thème biblique de la rivalité entre frères ainsi que celui de la vengeance des crimes impunis de nos aïeux qui traverse tant de tragédies grecques, le roman frôle les sommets atteints par Cormac McCarthy dans « Méridien de sang ».
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Je l'avais manqué à sa sortie, mais Léa et son Picabo River Book Club m'ont donné l'occasion de me plonger dedans en le choisissant en "Poche du mois". Et bien lui en a pris : Bull Moutain de Brian Panowich, traduit par Laure Manceau, est un roman noir, particulièrement réussi et addictif !

L'histoire est pourtant assez classique : un clan familial qui s'est depuis des générations annexé une montagne de Géorgie devenue chasse gardée, pour y exercer ses activités d'alcool de contrebande, puis de drogue et d'armes ; une vengeance lointaine à assouvir des années après ; le fils "canard boiteux" du clan - puisque devenu shérif local - qui va tenter d'éviter le clash à venir quand les fédéraux décident de s'en mêler... Je ne vous cache pas que j'avais une petite pointe d'appréhension.

Honte à moi, lecteur de peu de foi ! Bull Moutain fonctionne parfaitement bien et mieux encore ! le récit choral mixant les époques à chaque chapitre est parfaitement construit, l'intrigue est subtilement distillée entre faux rythme lent et accélérations en coins de page, les personnages - avec une prime pour Clayton et sa femme Kate - sont bien travaillés et l'empathie fonctionne, sans oublier ces quelques passages descriptifs de la forêt montagneuse géorgienne qui invitent à se poser et à rêver le temps de quelques lignes, sans en abuser.

Pour une première oeuvre, Brian Panowich fait preuve d'une étonnante maîtrise du genre, avec une écriture enlevée, souvent drôle et manifestement joliment traduite. Cerise sur le gâteau : les remerciements sont également drôles et invitent à la découverte d'autres auteurs géorgiens, ce que je ne manquerai pas de faire.

La suite de Bull Mountain est annoncée au printemps : le rdv est pris !
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♫ Pourtant, que la montagne est belle ♪ Comment peut-on s'imaginer, en voyant un champs de cannabis, que les Burroughs vont s'arrêter ? ♫

Non, le clan Burroughs ne va pas s'arrêter en si bon chemin, ils ont commencé avec de l'alcool de contrebande durant la prohibition puis les suivants ont fait du cannabis et maintenant, de la meth.

Jamais inquiétés… Leur petite entreprise, connait pas la crise… Bien que elle pourrait la connaître avec l'agent Simon Holly qui vient de débarquer pour mettre fin au business florissant de la famille Burroughs qui s'étend tout de même sur six états.

Clayton Burroughs, shérif de la petite ville et frère cadet des deux trafiquants là-haut sur la montagne va tenter de proposer à son frangin de se ranger des voitures… et c'est là que les romains s'empoignèrent.

C'est une véritable petite pépite noire que je viens de reposer après une lecture qui m'a entrainée en Géorgie, dans une petite ville où le shérif donnerai presque l'impression de couvrir les trafics des frangins. Mais est-ce vraiment cela ?

L'alternance des chapitres m'ont fait passer du présent au passé, me présentant ainsi cette histoire de 1949 à 2015, passant d'un personnage à un autre, nous donnant ainsi une vision plus grande de tout ce qui s'est passé entre les différents protagonistes.

Si parfois on se demande le pourquoi nous avons droit à une partie de la vie d'un personnage qui est secondaire, c'est parce que rien n'est laissé au hasard et que le diable se cache dans les détails, comme toujours.

Et quand le diable surgira de sa boite, on se demandera si, tout compte fait les méchants n'étaient pas moins pire puisque estampillés « méchants » directement, eux.

Les personnages sont travaillés, j'ai apprécié Clayton Burroughs, le cadet de la fratrie qui a mal tourné puisqu'il est flic, Simon Holly, l'agent fédéral qui semble droit dans ses bottes, l'escort girl Angel, la montagne elle-même car c'est un personnage important aussi… Petit bémol, j'aurais aimé en savoir plus sur Halford, l'ainé du clan Burroughs.

Hormis ça, la présentation des principaux protagonistes (dont le grand-père Cooper qui mis en place cette malédiction qui pèsera sur toute famille) est bien présentées et on n'a qu'une envie, tout dévorer d'un coup.

Niveau scénario et agencement, c'est bien fichu et le récit est distillé comme du whisky de contrebande : c'est du brutal !

C'est sombre, noir, dur, implacable, prenant et lorsqu'on le termine, on a l'impression de reprendre son souffle.

Une saga familiale qui a tout d'un univers impitoyable… Pourtant, dans ce roman rural noir, il y a quand même quelques lueurs d'espoir.

Une vraie pépite noire comme j'aime en lire.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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BULL MOUNTAIN de Brian Panowich
Traduit par Laure Manceau

Éditions Acte Sud (GF) / Babel noir (poche)

"- Je vous jure chef. Les chips se sont mises à voltiger dans tous les sens, et bim, il s'est payé un poteau téléphonique sur le trottoir d'en face. Franchement, je pourrais pas inventer un truc pareil. Donc c'est pour ça qu'y a un jeune Black amoché dans la cellule n°1 et que la voiture n° 3 est au garage. C'est la vérité, chef. Juré craché."

Voilà comment l'adjoint Choctaw se justifie auprès du shérif Burroughs d'avoir démoli la voiture de police... et on n'en est qu'à la page 32 ! Avant ça, dans les 20 premières pages, on a à peine fait la connaissance du vieux Riley Burroughs qu'il se fait déjà descendre par son frère Cooper Burroughs sous les yeux du jeune Gareth Burroughs (neuf ans et futur père du shérif) lors d'une partie de chasse plutôt inamicale... Parce que le clan Burroughs est une famille très particulière qui règne sur toute une montagne et qui a transformé l'ancienne production de gnôle clandestine en un trafic de méthamphétamine bien plus lucratif... mais toute famille a sa brebis galeuse, et là, il s'agit de Clayton qui est devenu shérif au grand dam de son père et de ses frères...

Quel satané bouquin ! Impossible de le lâcher... ce qui a diablement réduit mes heures de sommeil et valu quelques sérieux coups de pompe au boulot... mais bon sang, il en vaut la peine ! C'est le genre de livre que l'on regrette d'avoir mis aussi longtemps à sortir de sa pal. Bref, j'ai ADORÉ !

Et bravo à Laure Manceau pour son impeccable travail de traduction.

"BULL MOUNTAIN"... un livre mis à l'honneur dans le #PicaboRiverBookClub dans le cadre du "poche du mois de janvier".
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J'ai repéré ce livre grâce à @Sachalia, lors d'une de ses critiques.
Merci, ce fut une belle découverte.

J'adore cet aspect noir, le côté rural et violent. Une enquête hors norme ou les méchants sont très méchants. Et les gentils pas si gentils.
Un roman qui a une suite… Je la lirais bien évidemment.
Un auteur à suivre. Une agréable écriture, un récit palpitant, un exposé fluides que j'ai eus du mal à lâcher.

Bonne lecture !

Lien : https://angelscath.blogspot...
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