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3,57

sur 163 notes
J'aime la couverture toute simple, épurée. Beau livre, merci aux Editions Don Quichotte, très agréable à lire de part son format ni trop grand, ni trop petit. Pas de fautes de frappe (si si y a des livres où c'est le cas).

Merci à Gilles Paris - Un grand merci - pour m'avoir permis de lire son roman en me l'offrant, je l'ai donc lu pas longtemps après avoir dévoré "Autobiographie d'une courgette" :)

Simon est un petit garçon qui a une maman quasiment absente de sa vie, elle vit loin, en Australie, au pays des kangourous... Son travail l'a menée loin d'eux. Simon aimerait que sa maman lui dise qu'elle l'aime, qu'elle l'embrasse, qu'elle joue avec lui... mais non, sa maman fait les boutiques, voit ses copines, fait du sport lorsqu'elle vient les voir à Paris... et elle se dispute beaucoup avec son papa.

Son papa Paul est un écrivain bohème qui écrit des livres pour les autres, il est là pour Simon jusqu'au jour où tout bascule... Lola sa grand mère s'occupe alors de lui, il quitte son univers familier pour s'installer chez elle. sa maman lui manque, son papa lui manque... Simon rencontre alors Lily, une petite fille qui sait le rassurer, un ange gardien en quelque sorte.

Il va alors peu à peu comprendre ce qui se passe, il va grandir, découvrir les secrets de Lola, la maladie de son papa, l'absence de sa maman...

Simon n'est jamais seul, rêveur, il ferme les yeux et... il réinvente ce qui devrait être, ou pas.

Vous avez compris, j'ai beaucoup aimée cette lecture, l'histoire est racontée par les yeux d'enfant de Simon, avec la naïveté de l'enfance, les interrogations, les peurs, les espoirs... En le refermant je me suis dit qu'écrire une chronique qui ne dit pas tout me seras difficile, car il ne faut pas tout en dire, il y a des surprises... Je vous laisse les découvrir.
Lien : https://influensmans.com/au-..
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Papa nous fait un coup de calgon!

Quand Simon, 9 ans, trouve son père Paul dans le lave-vaisselle, il se sent complètement démuni. Sa mère, si peu présente même quand elle est là, s'est encore absentée pour son travail au pays des kangourous. Il fait donc appel à sa grand mère, Lola, qui ne pourra que constater la gravité de l'état d'abattement de son fils. Simon, assiste alors, jour après jour, impuissant, à la descente aux enfers de son papa dont les yeux verts ont laissé place à un regard gris et vide, un regard dans lequel il ne trouve plus trace d'aucune émotion si ce n'est la tristesse. Petit à petit, Simon va livrer avec ses mots le désarroi dans lequel l'affliction de son père le plonge, la colère qu'il ressent par rapport à cette mère qui ne se décide pas à rentrer et dont il doute de l'amour. Il va enfin nous dire ses peurs, ses rêves dans lesquels il se réfugie et toutes ces questions qu'il ressasse en son for intérieur et qui trouveront réponses grâce à Lily, la petite fille aux yeux violets.

Gilles Paris comme dans Autobiographie d'une courgette, donne dans Au pays des kangourous la parole a un enfant pour parler d'un sujet grave, tabou paraît-il : la dépression jusqu'à l'internement.
Le lecteur pour peu qu'il se laisse emporter par les mots de l'enfant plonge autant que lui dans le désarroi de la situation. Il se sent comme Simon impuissant, triste, chamboulé par l'image de ce père qui, renfermé dans sa douleur, ne peut plus s'occuper de son petit garçon. Ce fils avec qui pourtant il entretenait jusque-là devine-t-on, au fur et à mesure que Simon parle de lui, une relation fusionnelle et privilégiée. Un père qui, surtout, jusque-là comblait par sa présence continue, ses câlins, son amour et autant de moments partagés l'absence d'une mère carriériste tombée amoureuse de ce pays où elle travaille. Une mère dont Simon nous fait comprendre encore une fois avec des mots sans demi-mesure, et bien après avoir compris la raison de son non retour, à quel point elle est passée à côté de son rôle de maman.
"-Elle m'aime aussi.
-Bien sûr, Simon, que ta maman t'aime, me dit Lola un peu gênée. Toutes les mamans aiment leurs enfants.
Comment dire à Lola que maman ne m'a jamais dit "je t'aime"?"[...]
Suite de l'avis sur le blog, merci :)
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« Ce matin j'ai trouvé papa dans le lave-vaisselle ». Pas facile à gérer pour un gamin de 9 ans, surtout avec maman qui part toujours pour le pays des kangourous vendre ses yaourts.
Heureusement, grand-mère arrive pour s'occuper de tout ça.

Paul, le père, est écrivain, enfin nègre et cela semble lui convenir au grand déplaisir de sa femme qui le voudrait plus ambitieux. Ambitieuse, elle l'est pour deux ; directrice marketing chez Danone en Australie, elle n'est pas souvent à la maison. C'est la buiseness-woman dans toute sa splendeur. Toujours à parler dans son portable lorsqu'elle est avec eux, jamais de câlins ni bisous dans le cou.

Paul a pété les plombs c'est le moins que l'on puisse dire. Il est hospitalisé dans un établissement spécialisé et Simon habite chez sa grand-mère.


Lily ! J't'aime bien Lily quand tu souris dis la chanson mais, qui est-elle, elle qui semble sortir de nulle part, allant partout, capable d'expliciter le « pas facile à expliquer » ? Pour moi, ce n'est pas une enfant autiste, mais plutôt un désir de Simon, une petite fille sortie tout droit de son imagination, de son grand désir et besoin de savoir ce dont souffre son père.
Les rêves de Simon prennent également une grande place dans ce livre. Il est vrai que lorsque l'on est enfant, on rêve tout éveillé avec l'espoir que cela marchera, mais bon, ces digressions sont un petit peu trop longues.

Ce postulat de départ : laisser parler un enfant, permet de parler de la dépression avec plus de légèreté peut être intéressant et Gilles Paris a su trouver les mots, mais…..

En résumé, un livre que j'ai lu avec plaisir mais qui ne me laissera pas un grand souvenir. Je reconnais avoir quelques problèmes avec ce genre de livre où l'auteur se met dans la peau d'un enfant et où les adultes y sont un peu trop caricaturaux.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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"Au Pays des Kangourous" est le troisième roman de Gilles Paris. Publié en 2012, il reste dans la continuité de sa précédente "Autobiographie d'une Courgette" et met en scène un petit garçon de 9 ans, Simon, qui raconte comment un matin, il a découvert son père recroquevillé dans le lave-vaisselle...

Intriguée, qui ne le serait pas avec une phrase d'accroche pareille, je suis entrée sans difficulté dans le roman. J'ai rapidement été charmée par la narration enfantine de Simon qui m'a d'ailleurs rappelé un certain petit Nicolas dont petite, j'avais adoré et dévoré les aventures... Je m'attendais à ce que cette narration proche de l'oral rehausse le comique des situations. Je m'attendais à rire. Je me suis fourvoyée.

Car rien, si ce n'est cette narration un peu naïve, ne permettait de comparer les deux univers ! Les choses ont tellement évolué depuis les années 60 ! le Petit Nicolas lui-même en serait baba ! Certes, Simon a toujours la fraîcheur et la naïveté d'un enfant, cette façon unique de raconter, avec ses mots à lui, la vie qui l'entoure mais c'est un gosse d'aujourd'hui, confronté à des difficultés tout autres que celles du petit héros de Sempé et Goscinny ! Les parents de Nicolas jouissaient d'une stabilité qui rendaient leurs scènes de ménage amusantes. Les parents de Simon, eux, se déchirent. Leur relation bat de l'aile et leurs disputes ne sont pas drôles ! Est-ce pour cette raison que le père de Simon craque ? Ou est-ce plutôt à cause de cette mère démissionnaire, dévorée d'ambition, qui s'absente des mois entiers et délègue son rôle de mère à Paul qui doit alors gérer et concilier à la fois les contingences matérielles, l'éducation de son fils et son travail d'écrivain ? Pour le savoir, il faudra lire le roman ! Gilles Paris n'en donne l'explication que dans les dernières pages.

Si j'ai aimé le fond, les thèmes, difficiles, durs, presque tabous, que Gilles Paris aborde dans son roman, j'ai fini, hélas, par me lasser de la forme ! Au fil des pages, la narration enfantine a fini par perdre de sa candeur. Je lui ai de loin préféré les passages (trop rares) où l'auteur abandonne Simon et s'exprime par la bouche d'un adulte. Ces moments-là sont à mon goût les plus forts, les plus émouvants. On prend alors pleinement conscience de la relation fusionnelle qui lie Simon et son Papa. On ne peut que se sentir en empathie avec ce père, notamment lors de la description sensible qu'il donne de la dépression, ce vilain mot qui fait si peur aux grands consommateurs d'antidépresseurs que nous sommes ! de façon émouvante et attendrissante, Gilles Paris pose des mots sur les maux et tente de dédramatiser la dépression à coup d'humour et de sourires. Il laisse entendre que l'amour provenant d'une cellule familiale harmonieuse et soudée pourrait préserver de ce mal que certains perçoivent encore comme une sorte de caprice, de renoncement ou de laisser-aller.

Mais fallait-il pour autant que Gilles Paris force le trait en inventant des personnages secondaires si singuliers , et finalement si artificiels ? Entre la grand-mère fantasque qui s'adonne à des séances de spiritisme, ses amies toutes plus délurées les unes que les autres et cette petite Lily dont on ne sait si l'existence est ou non réelle, l'auteur a fini par me perdre ! de même, certaines situations étaient si invraisemblables, si peu crédibles, que je me suis demandé si Gilles Paris n'avait pas volontairement travesti une réalité trop sombre pour plaire à des lecteurs en manque de rêve et de romanesque !

Globalement, la lecture du roman de Gilles Paris m'a laissé un sentiment mitigé. Sans vouloir dénigrer ni son travail ni son ouvrage (qui plaira certainement à d'autres lecteurs plus réceptifs), je n'ai pas compris pourquoi l'auteur a tenu à enrober son histoire d'autant de guimauve. Donner à voir la vérité par le prisme de l'enfant m'aurait suffi. Amplement. Une déception, toute personnelle, pour un roman dont la portée poétique n'a pas su m'émouvoir... Dommage !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Au pays des kangourous m'a beaucoup émue. J'ai craqué pour le petit Simon que j'aurais tant voulu consoler. Gilles Paris aborde des sujets délicats avec beaucoup de tendresse et surtout d'innocence.....
Lien : http://stef93330plaisirdelir..
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Ce roman approche un sujet difficile à lire et à raconter : la dépression. Chacun vit la sienne, à sa façon. Ici, c'est Simon, jeune garçon de neuf ans qui nous raconte comment il vit la grande fatigue de son père.

Celui-ci est rapidement interné (quel vilain mot) et la vie de Simon devient moins monotone. Pourtant, plane toujours un doute : pourquoi sa mère ne rentre pas d'Australie ? Certes, le couple se diputait de plus ne plus souvent, mais Simon ne s'explique pas l'absence de sa mère lors de cet épisode grave.

Car dans ce roman, il est également question du difficile lien mère-fils, vue au travers des yeux de Simon qui a du mal à analyser la froideur de sa maman.

J'ai beaucoup aimé "les sorcières", les amies de la grand-mère qui vivent un troisième âge loin d'être morose ; ainsi que le concert des Black Eyed Peas.

En revanche, le personnage de Lily m'a paru moins évident. Je n'ai pas perçu son autisme, et sa présence dans toutes les cliniques où le père est soigné m'a plus fait penser à une "Jiminy Criquet".

Les images que je retiendrai :

Celle du chauffeur qui conduit Simon tous le smatins à l'école et qui l'appelle Monsieur, tout en lui apportant pour son goûter bonbons et chocolats.

Celle du père retrouvant des sensations et une ouverture au monde dans l'eau, à la piscine.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Conquise! Et comment ne pas l'être par le ton de ce livre, par l'univers créé...Comment ne pas fondre pour ce petit garçon au regard rafraîchissant, qui nous emmène dans son monde magique et doux...
le thème de la dépression est abordé avec tellement de distance que ce qui pourrait sembler lourd devient magie, merveilleux, innocence...Au pays des kangourous, c'est pour moi comment dire "le pire" avec le meilleur...du grand art.
Lien : http://cecil-a-lu.webnode.fr
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Ce roman qui aurait pu être déprimant est surtout touchant. Voir ce père lutter contre le mal être est émouvant, tout comme de voir ce fils qui l'aime profondément suivre son bonhomme de chemin en l'aidant comme il le peut. Lily, petite fille étrange, forme un joli duo avec Simon en l'aidant à comprendre et à rester optimiste.[...]
Lien : http://www.imaginelf.com/201..
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Simon ne comprend pas pourquoi son papa a perdu les étoiles vertes de ses yeux, pourquoi sa maman ne revient pas du pays des kangourous ni même pourquoi elle ne le prend jamais sur ses genoux et ne l'embrasse pas...
Forcément, Simon est entouré d'adultes avec leurs secrets et leurs blessures.
L'écriture de Gilles Paris est poétique, le sujet m'a parfois dérangé au point de ne pas réussir à avancer dans ce livre qui bouscule... Je m'y suis accroché et je l'ai même dévoré une fois que les secrets sont dévoilés...
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Ca commence fort , Simon qui a 9 ans retrouve son père dans le lave-vaiselle , dès les premières lignes , ça commençait mal pour moi , je n'aimais pas cette phrase , je me demandais s'il fallait la prendre au second degré ou pas .
Quelques pages plus loin , je ne suis pas rassurée , non ce n'est pas du second degré mais ça ne me plaît pas pour autant .
Le thème n'est pourtant pas mal , un jeune garçon qui parle avec ses mots d'enfant de la ' dépression ' , mais j'ai trouvé que l'auteur se perd en chemin , il nous présente une maman qui n'a aucune qualité , qu''elle ne soit pas une bonne épouse passe encore , mais qu'elle soit une mère aussi indifférente , alors là c'est trop .
Mais ce qui est pour moi , peu crédible , c'est ce qui arrive à cette mère , on s 'attend , cousu avec du fil blanc , à un divorce , presque trop annoncé , et puis l'auteur , peut-être pris d'un remords d'avoir trop chargé son personnage , prend un virage à 180 degrés .
Je ne vois pas trop non plus ce qu'apporte le personnage de la petite fille ' autiste ' , on a plus l'impression d'être devant un personnage imaginaire que Simon a créé pour accepter plus facilement la maladie de son père .
Le personnage de la grand-mère m'a paru aussi trop artificiel , que Simon se rende avec un chauffeur à l'école , que sa grand -mère et ses amies ( les sorcières ) fassent des séances de spiritisme , trop c'est trop .
Bon , voilà , ce livre n'a pas trouvé grâce à mes yeux , mais ce n'est que mon avis personnel , j'ai lu les critiques et d'autres personnes ont aimé et c'est bien comme ça .
Une petite note tout de même plus positive , le sujet même de la dépression est bien traité .
Alors , Gilles Paris stop ou encore , ça je ne sais pas ... encore .
Et j'en profite pour vous souhaiter une BONNE ANNEE 2013 .
Beaucoup de lectures à partager , des moments de bonheur .
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