Je n'avais même pas terminé «
L'été des lucioles » que, déjà, j'avais réservé «
Au pays des kangourous » à la bibliothèque. Je l'ai donc attendu patiemment et il est arrivé pour moi.
Quand je l'ai eu entre les mains, je n'ai pas pu m'empêcher de mettre ma lecture en cours en pause car j'avais trop hâte de le commencer.
Encore une fois, je ressors de cet ouvrage complètement conquise par l'écriture de Gilles Paris et j'ai l'impression que, comme pour «
Autobiographie d'une courgette », les mots ne vont pas être assez forts pour exprimer mon ressenti.
Ce roman commence très fort et quand on lit la première phrase : « Ce matin, j'ai trouvé papa dans le lave-vaisselle », on ne peut s'empêcher d'avoir envie de continuer pour en savoir plus.
L'auteur aborde plusieurs thèmes de notre société qui sont assez triste mais, comme toujours, il a réussi à dédramatiser avec beaucoup de talent.
Je me suis immédiatement attachée à Simon, notre narrateur de neuf ans. J'ai eu un gros coup de coeur pour ce personnage qui a réussi à me faire retomber en enfance le temps d'une lecture. le fait que l'histoire soit racontée de son point de vue nous permet de ressentir ses émotions et de nous poser les questions avec lui. On a envie de le consoler et de l'aider. La relation qu'il a avec son père est magnifique et j'ai été très touchée par cet attachement père/fils.
J'ai également adoré le personnage de Lily, cette petite fille très mystérieuse. J'ai adoré sa maturité et son esprit très ouvert ainsi que tout le mystère qui tourne autour de cette fillette.
Quant à Lola, la grand-mère, j'ai aimé la fraîcheur et la bonne humeur qu'elle apporte au roman avec son groupe de « sorcières ».
Bravo Gilles pour avoir réussi à me toucher, m'émouvoir et me faire rire. J'ai hâte de lire «
Papa et maman sont morts » qui est en réservation à la bibliothèque en attendant de pouvoir rejoindre la mienne.