Au pays des kangourous

Attention émotions!

La première phrase " Ce matin, j'ai trouvé papa dans le lave-vaisselle" m'aurait plutôt fait reculer. J'avais bien peur de tomber sur un roman loufoque, décalé mais pas du tout. C'est plutôt un roman tendre, doux, plein d'émotions, qui ne peut pas laisser indifférent.

Les personnages sont attachants surtout Simon, 9 ans, qui est le narrateur de l'histoire.

Il vit la plupart du temps avec son papa qui fait tout : le ménage, la lessive, les devoirs, les câlins, les dimanches de grasse matinée, les bisous papillons, ... Sa maman travaille pour Danone et est souvent absente, bien loin, au pays des kangourous.

Quand elle est là, elle ne prend pas beaucoup de place dans la vie de Simon. Elle téléphone à ses copines, elle lui fait des bisous de loin,... Simon regrette qu'elle n'ait pas l'instinct maternel.

Un jour, Simon trouve son père dans le lave-vaisselle. Ses yeux verts ont viré au gris et, c'est sûr, son papa ne va pas bien. Il est sans doute trop seul. le petit garçon appelle sa grand-mère Lola, une dame pas comme les autres qui a des amies "sorcières" avec qui elle fait du spiritisme.

Papa devra aller se reposer à l'hôpital et Simon devra habiter chez Lola...

Vous l'avez sans doute compris, le papa fait une dépression. La raison, le lecteur le saura beaucoup plus tard quand le secret caché à Simon lui sera dévoilé (je ne m'attendais pas à ça).

A l'hôpital, Simon va rencontrer Lily, une petite fille très spéciale qui aime aider les malades. On s'interroge sur la réalité de cette petite fille. Existe-t-elle ailleurs que dans l'esprit de Simon, capable de rêver tout éveillé.

Les rêves de Simon sont mis en italique dans le récit et, selon moi, n'apporte rien à l'histoire (tout le monde ne sera sans doute pas d'accord). J'ai passé ces paragraphes.

Le sujet n'est pas drôle mais l'histoire n'est pas dure, est racontée avec l'humour et la naïveté d'un enfant de 9 ans.

Un livre à mettre entre toutes les mains.
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Simon est un petit garçon de neuf ans qui vit à Paris avec ses parents, Paul et Carol. Enfin, en réalité, il vit surtout beaucoup avec son père car sa mère est régulièrement partie pour le travail en Australie, le pays des kangourous. de plus, elle est assez glaciale avec son fils, et se montre assez avare de cajoleries.

Un jour, Simon retrouve son père dans le lave-vaisselles. Il pleure et ne veut plus en sortir : il fait une dépression qui va conduire à son internement. Heureusement pour Simon, Lola, sa grand-mère fantasque, va le recueillir, et il fera la connaissance de Lily, une petite fille étonnante, toujours là pour lui quand il va voir son père à l'hôpital.

C'est à travers les yeux d'un enfant dérouté par le comportement de son père et de sa mère qu'on vit cette histoire. J'ai toujours un peu de mal à rentrer dans des récits racontés avec des mots d'enfant, mais Gilles Paris s'y prend très bien ! J'ai donc fini par m'habituer à ce vocabulaire et à être happée par le récit d'un enfant confronté à la dépression.

Dans ce roman, un petit garçon de 9 ans nous raconte la dépression de son père et l'absence de sa mère .
Le récit m'a semblé peu crédible, le ton adopté ( celui de l'enfant) tombe dans la facilité et je n'ai pas accroché ni à l'histoire, ni à cette façon d'écrire.
Il s'agit bien sûr d'un avis personnel.

Simon, 9 ans, a une relation très forte avec son papa. Ils se font des baisers au creux de la main, "font légume" le dimanche et toute une série de petites choses ensemble. Lui, Paul, est écrivain, enfin il écrit toujours pour les autres. La mère de Simon, Carole, est toujours en voyage en Australie où elle est directrice marketing pour Danone. du coup, elle est assez distante de son fils, trop absente même quand elle est là, elle fait à peine attention à lui et lui envoie simplement des bisous du bout des doigts : " j'ai essayé plusieurs fois de l'embrasser, dit-il, mais elle est grande, moi pas assez" . Simon a, quant à lui, beaucoup d'imagination, l'un de ses passe-temps favoris consiste d'ailleurs à fermer les yeux et à rêver, ce qu'il fait presque tout le temps.

Aussi, lorsque Simon trouve son père dans le lave-vaisselle, tout bascule pour lui, il ne comprend pas. Il appelle sa grand-mère Lola qui va le prendre en charge le temps que son père aille mieux. le plus naturellement du monde, l'enfant décrit son incompréhension face à ce papa d'ordinaire si joyeux, qui n'a maintenant plus ses beaux yeux verts « couleur feuille » mais gris sombre. Lily, enfant autiste, lui expliquera avec ses mots d'enfant cette maladie et ce que les grandes personnes refusent de lui avouer.

Le titre "au pays des kangourous" représente à la fois l'Australie, mais aussi tout ce qui paraît loin, incompréhensible pour le petit garçon, notamment la dépression de son papa et l'univers des grandes personnes. Ce roman m'a beaucoup plu car il est à la fois drôle et touchant, tout en traitant du sujet assez lourd qu'est la dépression, vue au travers des yeux d'un enfant naïf et adorable. Son imagination débordante, ainsi que ses réflexions personnelles m'ont fait rire plus d'une fois et m'ont aussi émue. J'ai eu la chance de rencontrer l'auteur de ce roman qui a su me transmettre son amour pour ce livre et me convaincre de le découvrir ; je vous invite à le faire à votre tour, que vous soyez petits ou grands.

Un livre sur la dépression et le deuil raconté par un petit garçon de neuf ans.

Une vision candide et innocente, emprunte de douceur et de poésie. On n'est pas vraiment au coeur du sujet, et la dépression, on la voit vraiment de loin, on a du mal à visualiser la souffrance ressentie par son père, et les difficultés occasionnées par cette maladie.

Malgré tout, ça reste un récit original, et déroutant. Il retranscrit plutôt bien les relations entre les différents personnages : Simon avec sa mère, son père, mais aussi sa grand-mères et ses amies "sorcières".

Et surtout, le mystère que vient créer le personnage de Lily, qui laisse poser beaucoup de questions (questions auxquelles on ne trouvera pas les réponses, mais ça fait partie du mystère).

Et au fond, on se laisse prendre au jeu. Un récit pas trop long, et addictif qui raconte les choses de façon simple et sans fioritures.

Petite déception pour ce roman dans lequel je n'ai pas retrouvé la fraîcheur d'Autobiographie d'une courgette. Ce petit Simon dont le papa est atteint de dépression et dont la maman travaille trop pour lui parler n'a pas suscité d'émotions particulières. Facile à lire mais sans plus.
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Un matin, Simon retrouve son père dans le lave-vaisselle. C'est le point de départ d'un bouleversement dans le quotidien du petit garçon de neuf ans. Son père part en clinique pour dépression, sa mère est à l'autre bout du monde pour le travail en Australie, alors il va désormais passer pas mal de temps avec Lola sa grand-mère plutôt fantasque et adepte de ses séances de spiritisme avec ses amies. Dans les couloirs blancs des hôpitaux dans lesquels il rendra visite à son père, il fera la rencontre de la mystérieuse petite Lily qui l'aidera...

Gilles Paris est un auteur que j'ai déjà lu auparavant, et en général, j'apprécie beaucoup ses romans. du coup j'ai sorti dernièrement Au pays des kangourous de ma bibliothèque afin d'enfin découvrir cette histoire.

Au pays des kangourous, c'est donc l'histoire de Simon, un jeune garçon de neuf ans qui vit quasiment uniquement avec son père depuis que sa mère voyage la majorité du temps en Australie pour son travail. Lorsque celui sombre dans la dépression, Simon se retrouve avec sa grand-mère Lola a essayé de comprendre les non-dits des adultes et comprenant bien plus qu'on ne souhaite lui révéler.

En plongeant dans ce roman, il ne faut pas s'attendre à une histoire aussi légère et amusante qu'on peut se l'imaginer, non car ce roman est bien plus profond qu'on ne le pense. Avec l'histoire de Simon, c'est l'enfant face au monde des adultes, de leurs secrets pour les protéger, mais qui finalement peuvent parfois leur causer plus de mal qu'autre chose. C'est le regard d'un enfant qui se pose sur la maladie, sur les épreuves de la vie, qui doute aussi de lui et de sa place.

L'arrivée de Lily dans l'histoire apporte une dose de douceur. On comprend de suite que c'est une petite fille plutôt particulière, mais qui est là pour aider avant tout Simon et c'est ce qu'elle réussie très bien. Mais Au pays des kangourous c'est aussi l'histoire d'un amour profond d'une grand-mère pour son petit-fils. Lola est un personnage haut en couleur, prête à tout pour le protéger, pour le faire rire aussi et pour lui adoucir son quotidien.

Ce que j'apprécie tout particulièrement chez Gilles Paris, c'est cette faculté qu'à l'auteur à nous livrer une histoire avec un narrateur enfant. On y croit totalement, les pensées, les émotions d'un enfant, leur innocence, parfois naïveté ou regard acéré, tout est maîtrisé. C'est véritablement Simon qui nous a parlé, qui nous a raconté son histoire. C'est touchant, sensible et drôle à la fois, c'est aussi profond et sincère et c'est quelque chose que j'apprécie pleinement.

Bref, à chaque fois que je lis un roman de Gilles Paris ça fait mouche ! Je suis conquise du début à la fin, je me laisse doucement porter par l'histoire et puis derrière un aspect plein de légèreté, j'apprécie aussi les sujets plus importants et graves qui y sont abordés. À vous de découvrir maintenant Au pays des kangourous !

Au pays des kangourous de Gilles Paris est notamment disponible dans la collection Piment de France Loisirs.
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Gilles Simon nous offre une histoire sincère, sans exagération, de ce qui semble être le regard d'un enfant de dix ans sur la maladie et d'un couple qui se sépare. C'est très touchant mais j'ai eu du mal à finir cette lecture : peut-être à cause de Lily, personnage auquel je n'ai pas accroché ? Ou simplement à cause de la mélancolie qui se dégage du livre ?
Peu importe, cela reste une assez bonne lecture que je conseille !
Lien : https://biblidamelie.blogspo..

c'est l'histoire de Simon, 9 ans, qui retrouve son père dans le lave-vaisselle. le petit garçon nous confie ce qu'il vit durant cette funeste période ; papa en pleine dépression est hospitalisé, mamie et ses copines excentriques s'occupent de Simon.
pour aborder ce sujet tragique sur un ton plus léger, les anecdotes se multiplient nombreuses et ancrées dans l'actualité (référence à des noms, des marques de notre quotidien) parmi les rêves, réflexions, envies, manques du petit garçon.
malheureusement la couverture du livre de poche ne sied que trop bien aux pages qu'il renferme.
un enfant glissé dans les chaussures d'un adulte.
j'ai vérifié plusieurs fois la 4ème de couverture et à l'intérieur... ce livre ne mentionne nullement le jeune public auquel il semble s'adresser.
la forme narrative essentiellement en ''je'' peut décontenancer surtout parce que l'auteur s'identifie à l'enfant dont il nous raconte l'histoire en lui prêtant des réflexions que seul un adulte pourraient formuler.
un adulte fort de son expérience qui, par cette histoire, tenterait en ces quelques pages de prodiguer une thérapie à un enfant dans cette détresse en utilisant un langage à sa portée.

Gilles Paris est un poète, un interprète des maux tout en douceur et en délicatesse.

Sa plume est légère et il arrive à nous parler de la dépression avec pudeur et réserve, à travers la vie chamboulée d'un petit garçon.
"On ne reste jamais longtemps pour ne pas fatiguer papa qui dort toujours autant. Je vais parler à Boris de la mouche Tsé Tsé? Après tout Jérémy a peut être raison. Quand papa va se réveiller pour de bon, il sera super en forme avec toutes ces heures de sommeil."

Ce même petit garçon qui ne comprend pas toujours les expressions des adultes ce qui permet à l'auteur, j'ai trouvé, d'amener des sourires et même des rires au fil des pages.
« Elle s'est mariée très vite avec Edmond le boucher parce qu'elle avait un petit garçon dans le tiroir. Je n'ai pas osé demander à Mamie pourquoi Violette avait couché son fils dans un tiroir. »

A travers des personnages meurtris, d'autres hauts en couleur, les pages défilent, jusqu'au dénouement.
Je suis passée par tout le panel d'émotions la joie, la douleur, le rire…et c'était bien.