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Encore une fois, cette enquête de Nicolas le Floch est excellente.

Le début m'a peu emballé, en effet le policier est envoyé en Autriche. Mais une fois rentré à Paris, il doit faire face à la disparition de son fils et surtout à la mort du boulanger vivant au rez-de chaussé de la maison où il vit. L'enquête m'a passionné et à chaque fois que je pensais avoir trouver le meurtrier un nouveau rebondissement venait brouiller les pistes...

Nicolas le Floch est vraiment un personnage que j'adore, très bon policier et toujours des dialogues et une répartie qui me font sourire. Je le retrouve toujours avec beaucoup de plaisir.

Et puis j'ai beaucoup aimé, le contexte histoire, cette fois nous sommes en 1775 et le prix du pain est très élevé, les récolte mauvaise et le peuple se révolte contre la famine qui guette et le luxe et les privilèges qui règnent a Versailles. On sent la révolution toute proche...
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Les débuts de l'année 1775 vont être mouvementés pour Nicolas le Floch, commissaire au Chatelet.
Mandaté de façon officielle à Vienne pour apporter un cadeau de Marie-Antoinette à sa mère l'impératrice Marie-Thérèse, Nicolas le Floch est aussi chargé d'une mission bien plus secrète. Il manque d'ailleurs d'y perdre la vie mais il réussir à retourner sain et sauf à Paris.
Mais s'il s'imaginait se reposer en arrivant chez lui, il s'est bien trompé. Son fils a disparu et peu de temps après son retour, le boulanger voisin de monsieur de Noblecourt va être retrouvé assassiné dans son pétrin.
Histoire de planter l'ambiance, règne aussi une agitation qui va croissant. Nous sommes en pleine période de la « guerre des farines ». J'avoue avoir eu besoin de faire des recherches un peu plus approfondies pour comprendre exactement le contexte de l'époque et ce qu'il en était exactement.
Le talent de conteur de Jean-François Parot fera le reste et il faut dire qu'il restitue parfaitement l'ambiance de mécontentement qui régnait à l'époque. On ne peut s'empêcher de penser à ce qui va arriver dans moins d'une quinzaine d'année car l'auteur arrive vraiment à nous faire ressentir le poids d'une foule en colère.
Nicolas va donc être assez malmené dans cette, enfin, en réalité, dans ces enquêtes. Au moins, maintenant la confiance de monsieur le Noir lui est pleinement acquise ainsi que celle des jeunes souverains.
On retrouve toujours avec plaisir l'entourage de Nicolas le Floch. Que ce soit monsieur de Noblecourt, sa cuisinière Catherine ou aussi le chirurgien Secmagus et le bourreau Samson alias monsieur de Paris. de plus, à chaque fois je lis avec délice les différentes recettes qui jalonnent ce récit. Oui, je me répète, Jean-François Parot a vraiment beaucoup de talent pour nous transporter dans cette fin du dix-huitième siècle.

Challenge séries 2019
Challenge A travers l'histoire 2019
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Le sang des farines, la sixième aventure du merveilleux Nicolas le Floch, Commissaire au Châtelet et premier livre de Jean-François Parot que je lis depuis sa disparition. Cela m'a fait une drôle d'impression de penser que l'homme n'était plus car il faisait partie de mes écrivains favoris. J'aime son érudition, son style, son humour. Et, à travers ses interviews, j'appréciais sa simplicité. Cette lecture a eu une saveur particulière.

Ce tome nous conduit de Vienne à Paris où différentes intrigues tortueuses se mêlent pour n'en former qu'une que notre cher commissaire démêlera avec le talent qu'on lui connaît.
Au programme : espionnage, coups fourrés, diplomatie, meurtre d'un boulanger et quelques tentatives d'assassinat sur la personne du commissaire. Et aussi, et surtout, le peuple qui gronde à cause du prix du pain et d'un possible pacte de famine, comme un avant-goût de Révolution.

L'enquête est très intéressante bien qu'un peu alambiquée (c'est souvent le cas avec Jean-François Parot !). Elle s'inscrit parfaitement dans le contexte de l'époque qui est magistralement interprété par l'auteur. Si seulement mes cours d'Histoire avaient été aussi intéressants et accessibles...

En bref, cette enquête a été une véritable gourmandise. Et quelle chance : le cadavre anglais m'attend dans ma PàL !

CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
CHALLENGE DES 50 OBJETS
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Le meilleur des Nicolas le Floch lu jusqu'à présent.
Nicolas est heureux : il est aimé, son fils a des perspectives d'avenir et lui fait goûter la joie de la parentalité, il est entouré de bons amis, à l'oreille du Roi et le soutien de son nouveau chef, le lieutenant général le Noir qui avait des réserves au début.

Bien à la cour, on le mandate en mission à Vienne. Mission diplomatique qui prend des allures d'espionnage. Revenu en France, c'est la débâcle : le fils a disparu, sa maîtresse le boude . Très vite son voisin, locataire de Noblecourt et boulanger de son état, est retrouvé mort dans son pétrin. Accident? Vu la tension qu'il y a à Paris à cause de la réforme de Turgot sur le grain, on peut en douter. Vengeance populaire? Crime domestique? ou... Complot qui jouxte les arcanes du pouvoir?

Nicolas le Floch enquête avec toute son astuce, nous offrant ainsi une lecture distrayante et sans ennui, coupée de passages culinaires alléchants, la marque de fabrique de Mr Parot.
L'auteur nous immerge parfaitement dans ce terreau de la Révolution française quinze ans avant l'année fatidique : la grogne populaire sur le pain, Louis XVI sur le point d'être sacré, jeune et trop hésitant, ...

Un excellent tome, bien rythmé, qui me donne envie de découvrir prochainement la suite!

Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge A travers l'histoire 2020
Challenge Séries 2020
Challenge Cluedo littéraire III
Challenge le jeu de l'oie littéraire III
Challenge Trivial Reading VII
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Et la magie a encore fonctionné, je ne me lasse décidément pas du charmant Nicolas ;-)

En fait, nonobstant l'enquête judiciaire qui puise clairement dans L Histoire, il s'agit encore et toujours du style de l'auteur qui me charme par son vocabulaire coloré, ses tournures d'antan parfois guindées souvent enjouées, son humour toujours piquant et ses recettes de terroir si bien racontée qu'elles forment une table vivante. Je n'oublie pas non plus les personnages, que l'on suit au cours du temps et qui n'en finissent pas de m'étonner toujours par la richesse de leurs ressources. Historiques ou imaginés, ils sont d'une consistance si réelle qu'ils finissent par faire partie de l'Histoire du moins dans ma tête.

Ici, le point historique est une fois de plus un prélude à l'horreur qui va suivre à savoir la révolution française et le prix du pain, pour rappel les brioches de la Reine, est un élément déclencheur qui, s'il semble venir du peuple est surtout attisé par des Grands qui rêvent de renversement de monarchie et c'est une toute autre histoire...

Pour ne pas terminer sur une note pessimiste, trop drôle car finalement L Histoire on la connaît, je vais vous parler d'une ripaille dans l'auberge du Lion d'Or à Vitry-le-François :
« Des andouillettes de Troyes grillées, toutes luisantes de leur graisse, les avaient mis en bouche avant d'entamer un pâté de lapin dont l'hôtesse expliqua qu'elle en faisait mariner les morceaux dans le vin rouge et l'alcool de quetsche durant plusieurs jours. Son arôme si parfumé venait de n'être point désossé. le tout était longuement cuit dans une pâte au saindoux dont le centre tel un nombril-cheminée, selon ses propres termes, laissait échapper la vapeur de cuisson. Une terrine de hure complétait ce régal. Un fromage cendré du cru avait ensuite exalté la fraîche alacrité d'un vin nature de champagne. » Et je passe le dessert car trop, c'est trop :-)

Une réussite donc que ce tome qui voit le sacre de Louis XVI et peut-être un mariage pour le marquis de Ranreuil :-) Bon, pour la suite, je vais devoir patienter, il me manque quelques tomes pour pouvoir lire cette aventure dans l'ordre du temps :-p
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On retrouve avec plaisir les éléments que l'on apprécie dans cette saga. Pour ma part, je commence à ressentir un certain essoufflement et un sentiment de déjà lu...
Vivement la Révolution car ça commence à bien faire de voir les enquêtes s'arrêter pour raison d'état. Pourtant les ingrédients politiques de ce tome étaient vraiment détonants, dommage.
Je vais donc faire une petite pause et retrouverai le commissaire dans quelques temps quand j'aurai à nouveau besoin de confort et de bonne bouffe!
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L'intrigue du ce sixième tome des aventures du commissaire le Floch est superbement ficelée. Jusqu'à maintenant ce sixième tome est le meilleur de toute la série en cours avec l'année du Volcan ( bah oui j'ai commencé par la fin). Nicolas doit se rendre à Vienne à la demande du Roi Louis XVI et de son épouse Marie-Antoinette. Il doit remettre à la mère de cette dernière un portrait de son chère fille. Bien entendu tout ne vas pas se passer comme prévu. Des soulèvements naissent dans tout le royaume à cause du prix du pain. Une affaire d'Etat se mêle à une affaire d'espionnage. Encore une fois, la vie de Nicolas est mise en péril. Un personnage mystérieux, le chevalier de Lasterine, adjoint à Nicolas par Sartine trouble le bon Bourdeau. de plus notre commissaire préféré doit faire face à la disparition de son fils bien aimé. L'intrigue se poursuit, cette fois le coupable présumé mène Nicolas et Bourdeau par le bout du nez pendant un petit moment. Ce sixième opus se termine par un grand surprise sur le coupable de la mort de maître Mourut. La mécanique intellectuelle de Nicolas fonctionne encore à plein régime dans ce sixième tome. L'intrigue se déroule avec en toile fonds les préparatifs du sacre de Louis XVI dans la cathédrale de Reims.
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   Jean-François Parot, décédé en 2018, a été écrivain et diplomate. Il a fait des études d'ethnographie et d'histoire. Spécialisé dans la période parisienne 1780-1785.
Diplomate et fin gourmet, sa table d'ambassadeur aurait été reconnue comme la meilleure table d'Afrique de l'ouest !
Du reste , chaque repas de ce roman, est prétexte à des descriptions culinaires avec recettes... complexes et roboratives ! En cette période les taux de triglupides (*) n'étaient pas encore d'actualité.

"Madame, je suis au désespoir, mais je me vois dans l'obligation de vous imposer une mise au secret.
Le visage empourpré lui fit craindre une explosion.
_  Conservez votre calme, Madame, de grâce ! Je ne vous arrête point. Je vous met au secret à votre domicile. Un de mes exempts veillera au respect de ma consigne et à votre bien-être. Cette décision est, je vous l'assure destinée à votre protection dans le cas où la mort de votre mari s'avererait suspecte. "
Voilà pour le style. Tout le roman est de cette farine. quelque peu précieux , ampoulé, verbeux.....avec cette sensation de manipuler un mouchoir en dentelle d' Alençon lors d'un gros rhume liquide !  Mais, ce n'est pas insupportable et il contribue à la pâte de cette aventure littéraire.

Un vrak patchwork d'événements ! Qui finissent par constituer un ensemble proche du roman de cape et d'épée :"les trois mousquetaires "
d'Alexandre Dumas !

Nous sommes en 1775, Nicolas le Floch, commissaire est missionné en Autriche où  les secrets royaux sont mystérieusement éventés. de retour en France, il assiste à la guerre des farines, à l'assassinat d'un riche boulanger profiteur, sa veuve et ses apprentis sont suspectés. Signalons, la présence récurrente d'un mystérieux moine.

Mais le commissaire le Floch, bien entouré, va tout découvrir et fera éclater la vérité , en grande pompe !
Un rodeur nocturne :Retif de la Bretonne participe à l'une des intrigues , en bon observateur de la vie nocturne.

Un récit digne d'Alexandre Dumas, dis-je, avec une composante  facon  Jean Ray dans une des  nombreuses aventures fantastico-coloniales de Harry Dickson !

Et les amours du héros ?
"Il lui sembla qu'une nouvelle vie s'ouvrait à lui, il crut soudain à la possibilité du bonheur."
... de sucre et de miel, vous dis-je.

Donc : décidément peu convaincu par cette nouvelle aventure, à composantes historiques et culinaires roboratives, où viennent s'intercaler des événements rocambolesques :3/5.

(*) mot valise synonyme de :  régime en vue.
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Dans ce sixième tome de la série, bâti autour de l'année 1775, Nicolas le Floch va visiter Vienne pour une mission diplomatique, avant de regagner son antre parisienne chez M. de Noblecourt. Mais le sang s'invite dans son havre de paix : le boulanger voisin meurt assassiné, alors que le peuple réclame du pain. La farine est-elle devenue source de spéculations ? D'obscurs financiers parient-ils sur la faim du peuple ?
Espionnage, diplomatie et surtout montée d'un sourd ressentiment populaire sont au programme de cet épisode.
Du coup, cet épisode devient un peu prophétique.
Encore une fois, l'écrire est très soignée et le voyage dans le temps parfaitement réussi.
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Dans le sang des farines, nous retrouvons notre commissaire au châtelet, Nicolas le Floch, marquis de Ranreuil et chargés des affaires extraordinaires pour le compte du lieutenant général de police. Toujours accompagné du fidèle inspecteur Bourdeau et de ses amis ancêtres des légistes Semacgus (ancien chirurgien sur les bateaux) et Sanson (bourreau), notre commissaire va devoir résoudre une affaire, entre escapade viennoise et soulèvements de subsistance qui préfigurent ceux aboutissant à la Révolution Française.
Un livre savoureux où la petite et la grande histoire se mêlent allégrement et partagent la vedette avec les entractes culinaires devenus une marque de fabrique de Jean-François Parot.
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