AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,38

sur 159 notes
5
15 avis
4
4 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
> La croissance infinie du PIB ?

Si cette expression ne vous choque pas ou si vous n'en mesurez pas la portée alors cet essai est pour vous.
Et même, si c'est pour vous une aberration alors vous ne mesurez pas encore à quel point.

L'essai est savamment structuré.
De façon méthodique, sourcée, appuyée Timothée Parrique démonte point après point toutes les illusions économiques et politiques actuelles.

Sur le grill, l'idée d'une économie en croissance perpétuelle, une économie de plus en plus verte.
Produire toujours plus ?
Consommer toujours plus ?
Réduire les inégalités par la croissance ?
Vraiment ?

Quelques citations pour mieux prendre la mesure de notre trajectoire

> Un taux de croissance de 2 % par an fait doubler la taille de l'économie tous les trente-cinq ans

> Sur les 100 milliards de tonnes de ressources extraites chaque année à l'échelle de la planète, 37 milliards sont irrécupérables

Nous baignons dans un océan idéologique capitaliste, néolibéral dont il va falloir sortir avant que les conséquences soient massives, inéluctables et fondamentalement injustes.
Injustes car :

> En 2021, les 10 % des ménages les plus riches au monde possèdent 76 % du patrimoine global et captent plus de la moitié de tous les revenus, soit 38 fois plus de richesses et 6 fois plus de revenus que la moitié la plus pauvre de l'humanité. Pire : les 1 % les plus riches (seulement 51 millions de personnes) ont capté 38 % de toute la richesse créée depuis 1995, alors que la moitié la plus pauvre de l'humanité n'en a reçu que 2 %.

et

> Les 10 % des plus riches à l'échelle de la planète sont responsables de la moitié des émissions totales de gaz à effet de serre.

Un essai qui démonte méthodiquement l'illusion d'une croissance découplée des ressources, d'une croissance hors sol.

La deuxième partie nous présente un autre chemin : celui de la décroissance.
Concept rejeté, dénaturé, incompris.
Le capitalisme nous emmène au fond du gouffre. Il faut sortir du productivisme, de la dictature du PIB.
La décroissance est bien plus étudié que je le pensais. C'est un avenir désirable.
Une utopie. J'espère que non.

> Ce qui compte, au final, ce n'est pas le « pouvoir d'achat » mais plutôt le « pouvoir de vivre ».

Mais d'un point personnel, je ne vois pas comment l'humanité pourra changer de façon aussi radicale son « programme”. Cela ne va pas bien se passer. Il y aura partout de la résistance, de la mauvaise fois, des pouvoirs qui ne voudront rien lâcher, de la propagande commerciale, économique, politique…
Si on ne fait rien, ou peu, nous aurons détruit notre biosphère. Et il n'y a pas de plan B
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
Commenter  J’apprécie          262
Ralentir pour maintenir l'habitabilité de la Terre en améliorant les conditions de vie et sociales ou périr…
Faire le choix fort et nécessaire de mettre nos économies de pays riches en décroissance :
« Réduire la production et la consommation pour alléger notre empreinte écologique de manière démocratiquement planifiée, dans un esprit de justice sociale, et dans le souci du bien-être. »
Produire moins, partager plus.
Une hérésie dans notre monde lucratif avec une économie qui prône la croissance, nous pousse à l'accumulation et qui a choisi pour totem le PIB. Une utopie pour illuminés qui veulent nous ramener au moyen-âge… La sobriété et la modération sont devenues anti modernes.
La décroissance n'est pas une régression. Elle doit être planifiée. C'est une étape de transition vers une autre économie à construire pour éviter le pire.
L'utopie n'est-elle pas de prôner une croissance infinie dans un monde fini ? le concept de développement durable est bien un oxymore…
Plutôt s'investir dans le pouvoir vivre pour notre bien-être et notre survie que dans le pouvoir d'achat, moteur de nos sociétés de consommation, tout pouvoir d'achat étant un pouvoir polluant potentiel.
Livre très intéressant qui nous permet de réfléchir à notre place et notre rôle dans ce système pour envisager des modifications de comportement. Faire notre part, colibris des pays riches. La technologie ne pourra pas forcément trouver des solutions à tous les problèmes qui s'annoncent.
Commenter  J’apprécie          250
Cet essai commence par une analogie très claire. Un homme est malade des poumons. Il va voir son médecin avec deux options : continuer de fumer et courir à sa perte ou arrêter pour avoir une chance de survie. Et à partir de cette analogie, l'auteur nous explique que nous avons le choix nous aussi pour notre planète. Continuer à chercher la croissance économique et foncer dans le mur, où décroître et avoir une chance de sauver notre planète...
J'ai trouvé ce livre extrêmement clair. L'auteur jongle avec plein de concepts économiques mais arrive à les transmettre au lecteur lambda en s'appuyant sur des analogies et des métaphores. Il ouvre à la prise de conscience, est très relié au débat actuel. Et malgré son titre, il est rassurant car des solutions existent.
Merci à Netgalley et Seuil pour cette lecture très très intéressante.
Commenter  J’apprécie          170
Rarement un livre à été aussi éclairant sur la nature de notre économie et de ses méfaits (en partie malgré elle) sur notre planète, notre société et nos vies. Oui, la croissance nous a permis de nous sortir d'une certaine précarité pré industrielle, mais dès qu'elle a atteint son optimum toutes poursuite ne pouvait ne plus être que délétère. Comme disait Paracelse : tout est poison, rien n'est poison, c'est une question de dose. de fait, la poursuite effrénée de la croissance est contre-productive : elle dégrade les écosystèmes, elle augmente les inégalités et nous nuit personnellement.


L'auteur fait bien de pointer une caractéristique très importante : le problème c'est avant tout la croissance, « l'illimitisme dans un monde limité », avant le capitalisme. Entendons nous bien le capitalisme est consubstantiel à la croissance : vouloir la fin de l'un, c'est vouloir la fin de l'autre. Mais il existe aussi des modes de croissance sans capitalisme. A titre d'exemple, bien que T. Parrique ne l'évoque pas (donc ce qui suit est de mon interprétation), la « croissance » matérialiste soviétique a mené à sa perte en polluant son environnement, quitte à faire disparaître une mer tout entière, et à plonger sa population dans la pénurie puis dans la misère lors de l'effondrement de l'empire. Et sans aucun doute, le trans humanisme fait aussi partie de cette idéologie (ce point est par contre bien évoqué dans le livre).


Revenons à notre société moderne. La première partie du livre fait une deconstruction très éclairante de la notion de PIB (l'indicateur autour duquel toute politique de croissance s'inscrit). On va jusqu'à apprendre que son inventeur en était très critique, Car l'outil créé pour sortir les USA de la grande dépression et l'aider à planifier son économie de guerre, donc dans un but et contexte bien particulier, a été dévoyé comme le thermomètre universel le de l'économie.


L'examen de ses effets délétères amène à rendre nécessaire la recherche d'une économie stationnaire, à termes, et au préalable à une décroissance. Pour la France une réduction de 44% de son PIB, ne changerait rien à la prospérité optimale de ses habitants à condition de mieux répartir les richesses. La seconde partie expose d'abord l'histoire de ses notions et de ses penseurs, puis en expose les différentes phases et moyens d'y parvenir dans notre société actuelle.


Dans la définition de la post croissance, de cette économie stationnaire, on peut distinguer deux parties dans le contrat social qui est proposé. Un préambule nécessaire, car sinon il signerait notre mort en tant que société, vivre dans les limites planétaires : pas seulement celui du climat, mais des 9 limites identifiées. La seconde est sociale, une société de partage, inclusive et permettant d'apporter une vie satisfaisante : dont la fin est « l'être » et « l'avoir », frugale, le moyen.


La description de ce contrat social semble à la lecture une nouvelle utopie. Beaucoup y souscrirait mais serait convaincu de son inaccessibilité. Après tout, n'avons nous pas l'impression que 50 à 100 ans de matraquages culturels individualiste et matérialiste rendrait une bascule aussi radicale impossible. J'en étais arrivé à ce point de desespoir, jusqu'à la lecture du dernier chapitre et de sa conclusion. La révolution culturelle est déjà en cours, elle est dans les esprits.

Il n'est pas anodin que toutes les oppositions politiques et médiatiques à ce basculement font de moins en moins appel à des arguments et à la raisons, et de plus en plus à la caricature voire à l'insulte. le pouvoir symbolique et rhétorique des ses opposants est encore grand. Mais les limites sont désormais tangibles. La peur se déplace. Elle est de moins en moins dans la peur de se faire déposséder et de plus en plus dans la vision d'une finitude de plus en plus proche, d'une violence de plus en plus grande.

Quitte à nous renier, voire à mourrir, donnons nous une chance à choisir notre transformation.
Commenter  J’apprécie          161
Dur, dur l'économie. Ce livre vaut la peine qu'il nous demande à sa lecture. L'auteur fait tout pour que nous puissions comprendre son message et personnellement je pense qu'il y arrive.
C'est clair que nous devons aller vers une économie de la décroissance. C'est évident ! Et l'auteur nous donne des arguments pour le comprendre. Il nous explique ce qui se cache derrière cette recherche constante de la croissance, surtout du PIB.
Il démonte tout le système économique en place et qui est néfaste pour une grande partie de la population mondiale et pour l'ensemble du monde vivant. Ce dernier est incontestable, la pauvreté mondiale mais aussi dans nos pays, dits développés, ne fait que croître en même temps que la croissance du PIB !
Je suis assez satisfait de cette lecture.
Commenter  J’apprécie          100
En 1972 le rapport Meadows prévoit les conséquences dramatiques d'une croissance infinie dans un monde aux ressources limitées : raréfaction des ressources non renouvelables, épuisement des sols, pollution et dérèglement climatique.

Ce rapport préconisait de mettre fin à la croissance afin d'éviter l'effondrement de notre système. Qu'en est-il 50 ans plus tard ?
Il est facile de constater aujourd'hui que les rédacteurs du rapport Meadows avaient raison, pourtant nos hommes politiques restent persuadés qu'il n'y a pas d'autre solution que de poursuivre des objectifs de croissance et donc de consommation sans limites.

Pour Emmanuel Macron les écologistes sont des amish souhaitant revenir à la lampe à huile. Il est convaincu que la décroissance n'est pas une réponse au défi climatique. Élisabeth Borne et Bruno le Maire lui emboîtent le pas. Tous fustigent la décroissance et déclarent : « La décroissance est un concept synonyme d'être moins bien soigné, d'une qualité de transport moins bonne et de moins de prospérité pour nos enfants. (Bruno le Maire en mai 2023).

Alors, comment sortir de l'impasse ? Voici la réponse du ministre de l'Économie : “D'abord il faut avoir de la croissance, c'est le préalable absolu… J'ai la conviction que la France peut être la première puissance économique verte d'Europe, il faut croire à la science, c'est la science qui nous permettra de gagner la bataille du climat et il faut travailler plus et gagner de l'argent” cette réponse affligeante est un résumé fidèle de ce que nos gouvernants nous répètent à longueur de journée sous l'impulsion du président Macron.

Timothée Parrique est à cent lieues de cette philosophie et se présente comme un fervent défenseur de la décroissance dont il donne la définition suivante “La décroissance c'est produire et consommer moins pour vivre mieux”.

Dans son livre “Ralentir ou périr”, il développe de nombreux arguments pour convaincre le lecteur de la nécessité de décroître.

Né en 1990, Timothée Parrique a soutenu une thèse de doctorat en 2020 sur le thème de la décroissance. Son livre “Ralentir ou périr” reprend d'une manière synthétique et simplifiée l'essentiel des idées exprimées dans sa thèse.

S'il n'apporte pas beaucoup d'idées nouvelles sur le sujet, il a cependant le mérite de présenter le concept de décroissance avec clarté. Il porte ce projet avec conviction, force et enthousiasme. Il veut repenser le système économique dans une optique “Postcroissance” au-delà du productivisme et du capitalisme en général.

Parmi les chiffres à retenir, il nous en cite un : 10 % des plus riches sont responsables de la moitié des émissions de gaz à effet de serre. La croissance des pays riches se fait au détriment des pays pauvres dont on exploite les matières premières. C'est déjà une raison suffisante pour stopper la croissance qui ne fait que creuser les inégalités entre pays riches et pays pauvres. le jeune économiste commence par nous expliquer ce qu'est la croissance. Celle-ci est principalement caractérisée par son indicateur : le PIB (produit intérieur brut). Un indicateur imprécis et contestable. “Quand on entend croissance d'une économie développée, il ne faut pas penser à l'apparition miraculeuse de richesse, mais plutôt à l'augmentation de quelque chose au prix de la réduction d'une autre… Beaucoup plus souvent qu'on ne le croit, l'économie est un jeu à somme nulle”.

Timothée Parrique consacre ensuite une vingtaine de pages à la critique de cet indicateur de richesse. le premier reproche qu'on peut lui faire est de ne pas prendre en compte le coût de la dégradation de la nature causé par la croissance. de même le PIB ne prend pas en compte les activités bénévoles sans lesquelles notre société serait paralysée. D'autre part il n'y a pas réellement de lien entre le PIB et la qualité de vie. Si l'on compare par exemple le PIB par habitant du Costa Rica (12 140 euros) avec celui des États-Unis (63 142 euros) le rapport est de 1 à cinq et pourtant la qualité de vie est la même dans les deux pays. La comparaison entre PIB et espérance de vie est aussi très éloquente (Page 146).

Sur ce thème l'auteur n'apporte rien de nouveau, car la critique du PIB a été faite bien avant lui notamment par Dominique Meda dans son ouvrage “Qu'est-ce que la richesse ?” publié en 1999. D'autres indicateurs sont à l'étude, mais cela conduit justement à repenser totalement notre système de valeur.

On passe ensuite à l'historique du concept de décroissance dont le terme devient fréquent dans la bouche des économistes à partir de 2002. Pour l'auteur la décroissance propose une réduction de la production matérielle, mais c'est aussi un projet de société centré sur de nouvelles valeurs. “C'est à l décroissance qu'il faut travailler : à une société fondée sur la qualité plutôt que sur la quantité sur la coopération plutôt que la compétition, à une humanité libérée de l'économisme se donnant la justice sociale comme objectif” (Page 167).

Il propose ensuite plusieurs mesures pour réaliser la décroissance :
– Allongement des durées de garantie
– Criminalisation de l'obsolescence programmée
– Interdiction des pesticides
– Réduction du temps de travail
– taxe sur les transactions financières
– TVA plus forte sur les produits de luxe
– Plafonnement des salaires à 4 fois le salaire minimum
– L'interdiction de certaines formes de publicité
etc.

L'auteur a identifié plus de 380 mesures concrètes de décroissance. Il aborde ensuite la question du recyclage et en dénonce les limites : “L'économie ne peut pas être à la fois circulaire et en croissance. Encore une fois, il n'est pas question de décourager le recyclage, mais seulement d'admettre qu'il ne permettra pas de verdir la croissance”.

Un développement est consacré à la notion de croissance verte dont les partisans préconisent des mesures visant à découpler la croissance de ses effets néfastes sur l'environnement. Timothé Parrique démontre que ce découplage n'a jamais été observé durablement. La croissance verte est une promesse qui ne pourra pas être tenue. Il n'est pas possible d'accroître le PIB sans causer des dommages écologiques et environnementaux. “La seule solution est de réduire la taille de notre économie et de tendre vers une économie de post-croissance. Produire et consommer moins, mais pour vivre mieux”.

Un programme qui me convient, car il permet de réduire les inégalités, il fait oeuvre de justice sociale et préserve notre planète.

Je trouve réjouissant de voir de jeunes économistes proposer des voies nouvelles en s'écartant des idéologies libérales qui depuis des décennies nous trompe avec des théories comme celle du "ruissellement" sans prendre en compte les dommages causés à la nature. Avec des mots d'ordre tel que celui-ci “Enrichissez-vous, il restera toujours assez de miettes pour les pauvres”, on va dans le mur. L'indicateur de notre tableau de bord “Le PIB” ne précise ni la vitesse ni la destination de notre véhicule, rien ne compte que la somme des biens matériels produits.

Nos gouvernants ont les yeux rivés sur le PIB qui mesure la richesse, mais pas le niveau de bonheur.

Avec “Ralentir ou Périr” Timothée Parrique a produit un ouvrage de référence sur la question de la décroissance. Cette vision de la société est encore loin de faire l'unanimité, mais elle fait son chemin petit à petit.

- “Ralentir ou Périr, l'économie de la décroissance”, Timothée Parrique, Seuil (2022) 311 pages.
Commenter  J’apprécie          80
Essai lumineux qui confirme que ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. Qui pointe la responsabilité des politiques et des médiatiques dans leur adulation fétichiste du PIB. Qui laisse un espoir en témoignant des nombreux outils pour changer de trajectoire. Et qui montre bien que le choix n'est pas entre croissance et décroissance, mais bien entre décroissance choisie, planifié ou décroissance subie, imposée par le désastre. Covid, sécheresse, canicule, pénurie et guerre en cours devraient guider notre choix.
Commenter  J’apprécie          70
Essai sur le sujet de la décroissance et de la post croissance. Il s'agit du livre que j'ai trouvé le plus intéressant que j'ai lu sur le sujet.

Sans connaissance aucune en économie, ce livre m'a poussé plus loin que je ne lançait jamais été sur un grand nombre de sujet tout en restant tout à fait accessible.

Ce n'est pas un livre d'histoire, d'utopie ou de rêve mais un livre de fait. On nous présente sur un plateau les données sur le monde dans le quel nous vivons. Données inquiétante et même effrayante mais concrète, avec une liste de choix, d'ébauche de solution, de communautés et ressources déjà existantes sur les quelles se baser.

livre proposé par mon Patron au book club de l'entreprise et j'en suis ravi j'ai vraiment adoré et je le recommanderait a tous les proches.
Commenter  J’apprécie          50
Dans le top 5 des livres de cette rentrée pour moi. le meilleur argument que j'ai lu sur la décroissance, et le premier qui soit réellement convainquant d'un point de vue théorique. D'ailleurs, l'une des grandes forces du livre est de savoir conserver sa rigueur démonstrative à tout moment, sans jamais glisser vers la facilité du catastrophisme.
Commenter  J’apprécie          40
C'est marrant et je crois que je ne l'aurais pas cru si on me l'avait dit mais ce livre fait partie de mes meilleures lectures depuis le début de l'année. Pourquoi ? Parce que Thimothé Parrique fait le pari de vulgariser les concepts de l'économie, du PIB et de la décroissance dans un livre de 280 pages.. et c'est un pari réussi ! Avec des phrases simples et des exemples concrets, le lecteur comprend les implications économiques de la décroissance, les moyens et les mesures concrètes (et ça, ça change de beaucoup de discours vides de mesures) pour l'atteindre et surtout de mieux vivre grâce à elle. C'est d'autant plus cocasse que le lendemain de la lecture de ce livre, le gouvernement annonçait des mesures à l'opposé de celles préconisées et qui vont certainement encore peser sur le bien être des habitants.
Facile à lire, agréable et à la portée de tous (minus quelques concepts qui peuvent encore rester flous) ce livre devrait bien plus être mis en avant et partagé. On n'y arrivera jamais d'un coup mais on peut y arriver.
Je me suis prise à imaginer de nouveaux modes de vie, de nouvelles façons d'être et à me demander quelle serait ma place dans le monde de demain. En imaginant cet univers, je me suis étonnée de l'univers des possibles que l'on peut imaginer dans des romans de fiction alors qu'on s'évertue à reproduire notre système économique. Je digresse mais je me dis qu'on devrait aussi démocratiser par la fiction d'autres systèmes économiques, sociétaux etc. Pour que ces modes de pensées soient un peu plus à la portée de tous. C'est aussi un autre moyen de changer vers le mieux.
Commenter  J’apprécie          30



Lecteurs (669) Voir plus



Quiz Voir plus

Histoire et généralités sur la Normandie

TOUS CONNAISSENT LA TAPISSERIE DE BAYEUX, QUI EN EST LE HÉROS ?

RICHARD COEUR DE LION
ROLLON
MATHILDE
GUILLAUME LE CONQUERANT
GUILLAUME LE ROUX

20 questions
70 lecteurs ont répondu
Thèmes : histoire , célébrité , économieCréer un quiz sur ce livre

{* *}