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4,03

sur 440 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dès les premières pages, on est au jus : un agent français rencontre discrètement l'un de ses « honorables correspondants ». Enfin, discrètement… le commandant algérien a soudain l'impression d'être surveillé. Et, dans les jours qui suivent, les deux hommes disparaissent dans des accidents bien pratiques…

Et dès lors, tout s'enchaîne. Rémy de Bellevue se retrouve rapidement obligé de rentrer à Paris, privant le bureau en Algérie de son immense expérience du terrain et de ses réseaux. Tedj, après avoir dû retourner à Paris, après avoir mis un en danger de ses informateurs, revient à Alger. Et la situation continue à se dégrader.

Ce qui est impressionnant, dans ce livre, c'est à la fois la description assez « clinique » de la situation, des intrigues des services, de la concurrence entre les agents – on ne peut pas dire que la bienveillance soit vraiment de mise ! -, associée à une atmosphère très étouffante, autant du fait du climat que de l'angoisse de la population.

Ce qui est très malin, également, c'est la façon qu'a Frédéric Paulin de mêler la grande Histoire – les événements en Algérie, la montée du FIS et ses conséquences, la politique en France et son influence en Afrique… – avec l'histoire individuelle de ses acteurs. Ici, le roman nous fait partager la vie de Rémy de Bellevue, et celle de Tedz Benlazar, en particulier. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce sont de sacrés personnages !

On suit également de nombreux autres personnages, des agents algériens, des agents français, de simples citoyens de chaque côté de la Méditerranée, broyés par un système…

Il y a un seul point, dans la construction, auquel je n'ai pas totalement adhéré. Par moments, alors que la narration passe d'un personnage à un autre, on se retrouve avec des retours en arrière dont on ne voit pas forcément la nécessité. Mais cela reste un épi-phénomène, même si, à au moins deux reprises, j'ai relu quelques pages déjà passées pour vérifier qu'il n'y avait pas confusion.

Une vraie histoire de barbouzes, sérieux, informé, et qui nous renvoie à des événements que – pour les plus de 35 ans, encore – nous n'avions probablement pas compris pour ce qu'ils étaient…
Lien : https://ogrimoire.com/2019/0..
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Un polar, un thriller, un roman noir ou d'espionnage... peu importe le qualificatif que vous lui octroierez, il y a un peu ou beaucoup de chacun dans cet ouvrage aux vertus historiques et pédagogiques.
Car sous couvert de destins qui se croisent ( c'est un peu leur raison d'être ( sourire )), l'auteur profite de ces vies dont l'histoire avec une minuscule se heurte à celle avec une majuscule, pour nous "expliquer" l'incroyable imbroglio qui plongea l'Algérie des années quatre-vingt-dix dans une violente et sanglante guerre civile qui fit un nombre de victimes dont les chiffres varient entre 150 et 700 000 morts.
La difficulté dans ce genre de chronique, c'est que s'adressant à des générations différentes, il n'est pas évident de savoir pour certains ce que fut la guerre d'indépendance de l'Algérie, indépendance acquise en 1962 avec les Accords d'Évian, et si presque tout le monde a entendu parler des Pieds Noirs, moindrement des Harkis, il n'est pas simple d'expliquer ce que fut le FLN, l'OAS, qui furent Ben Bella et Boumédiène et ce que devint l'Algérie postcoloniale qui donna naissance à la fin des années quatre-vingt et au début des années quatre-vingt-dix au FIS, au GIA et un "état terroriste".
Vous le savez et si vous l'ignorez, laissez-moi vous rappeler que le pouvoir algérien ayant organisé en décembre 1991 des élections législatives, le FIS ( Front islamique du salut ) parti politique créé en 1989 par des islamistes tels Abbassi Madani, Hachemi Sahnouni, Ali Belhadj, Said Guechi, Adelbaki Sahraoui, et Kamel Guemazi ( que l'on retrouve dans le roman ), se trouve après le premier tour du scrutin sur le point de remporter les élections en question.
L'armée ( au pouvoir depuis l'indépendance ) prend peur, et au prétexte du danger du basculement du pays en un État islamique dont la constitution serait remplacée par la charia, priverait en plus les militaires des fruits de la manne du pétrole et du gaz... les élections sont annulées et le FIS dissout en mars 1992.
Le FIS devenu hors la loi, paria, ses militants traqués, arrêtés, torturés, exécutés, devient une organisation clandestine et "terroriste".
L'armée pour se refaire "la cerise", se donne le beau rôle en se présentant comme le seul rempart à l'islamisme et à sa terreur.
Pour cela il faut qu'elle sème elle-même la terreur, en la faisant endosser par le FIS et le GIA.
Des escadrons de la mort sont créés.
Des camps de concentration "secrets" sont ouverts dans le sud algérien.
Bref, "Au cours de l'année 1997, plus de 350 journalistes de la presse internationale se rendent en Algérie pour comprendre qui tue ? À l'effroi des récits de rescapés, le doute s'immisce quant à la responsabilité de ces massacres .
« Les massacres collectifs de cette année se sont déroulés dans…. Sont-ils l'oeuvre du GIA (groupe islamique armé), d'escadrons de la mort ? Comment expliquer la non-intervention des soldats de l'armée nationale populaire ? Ces doutes ont vite laissé place aux accusations.
Pour les uns, la responsabilité du GIA ne fait aucun doute, ce dernier ayant d'ailleurs revendiqué ces tueries. Pour les autres, le GIA est en fait un “Groupe infiltré armé” qui obéit aux services de l'armée et réalise la “sale guerre” que l'armée nationale se refuse à pratiquer.
Loin d'être un épiphénomène dans la guerre civile (quelques centaines de civils sur plus de 100.000 victimes), les massacres sont révélateurs de la nature de l'État, de l'imaginaire et de la stratégie des protagonistes ."
C'est dans ce contexte que nous faisons la connaissance de Tedj Benlazar, un agent tout cabossé de la DGSE, ancien para qui a survécu à l'attentat de Beyrouth contre l'immeuble Drakkar qui causa la mort de cinquante-huit parachutistes français en 1983, Benlazar qui n'a que des rapports téléphoniques avec sa femme et ses deux filles restées en France.
Avec Rémy Bellevue, son supérieur, surnommé "le Vieux", et qui a toujours un coup d'avance ; ce qui en clair signifie qu'il a compris les rapports consanguins entre l'armée algérienne et le GIA.
Il y a Gh'zala Boutefnouchet, une bellissime étudiante, fiancée à Raouf Bougachiche, un membre du FIS que l'armée a retourné, future belle-soeur de Slimane Bougachiche le frère, militaire devenu une bête à tuer ; Gh'zala dont va passionnément s'éprendre Benlazar.
Il y a Fadoul Bousso, enseignante tchadienne qui a quitté à N'djamena pour vivre avec Rémy Bellevue.
Ces personnages centraux ainsi que les "seconds rôles "sont des visions, des accroches de la question algérienne, du post et du néo-colonialisme des puissances qui rivalisent pour mettre la main sur le continent africain, de la France Afrique, de la place et du rôle des femmes tant en Occident et dans ses démocraties qu'en Afrique et dans ses pays totalitaires.
Benlazar et Bellevue, envers et contre tout vont tenter de prouver à leur hiérarchie ( Mitterrand, Balladur, Pasqua, Chirac...) l'implication de l'armée dans le terrorisme imputé aux seuls islamistes, et tenter de déjouer la guerre prête à s'exporter dans l'hexagone.
Malheureusement, je ne dévoile rien, vous vous souvenez du détournement et de la prise d'otages du vol d'Air France 8969 en décembre 1994, de l'attentat du RER en 1995 et un nom que vous n'avez pas oublié : Khaled Kelkal.
Pour les plus jeunes, je les renvoie au film de Xavier Beauvois - Des hommes et des dieux -, qui raconte l'enlèvement et l'assassinat des moines de Tibhirine en 1996... enlèvement et meurtre dans lequel il est quasiment sûr que GIA et armée algérienne ont oeuvré main dans la main.
C'est dans ce contexte très lourd humainement, politiquement et historiquement que se situe - La guerre est une ruse -.
J'avoue avoir été davantage intéressé par L Histoire avec un grand H que par les histoires des protagonistes peu approfondies, quelquefois tirées par les cheveux d'une nécessité romanesque moins à l'aise dans ce genre que lorsque Frédéric Paulin essaie de démêler les fils politiques du récit et d'offrir une thèse qui fait mieux que tenir la route.
L'écriture est celle d'un bon polar.
L'auteur ne se perd pas dans sa trame.
Les personnages ont de la consistance à défaut d'avoir tous et toujours de la crédibilité.
Cela étant, je ne me suis pas ennuyé une seconde à la lecture du premier tome de cette trilogie... qui a le mérite d'avoir été entreprise... car ce sujet s'il fut notre hier, est encore notre aujourd'hui, et sera inévitablement notre demain.
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Après avoir visité l'exposition de Depardon et Kamel Daoud sur l'Algérie, à l'institut du monde arabe, j'ai eu envie de rafraichir ma mémoire sur la guerre civile des année 90. Ce livre tombait à pic. L'auteur a rassemblé toutes les informations qu'il a trouvées pour construire le cadre de son roman, il y a ajouté quelques personnages fictifs et construit une docu-fiction sur cette époque. le résultat donne une bonne image du panorama politique délétère, et du double jeu des militaires au pouvoir. le genre a cependant ses limites. Ce n'est ni un vrai documentaire, ni seulement un roman. Pour qui ne maitrise pas cette page d'histoire, c'est un peu frustrant de ne savoir où passe la limite entre réel et fiction. J'en retiendrai donc surtout le contexte général. Pour le reste, le roman est bien construit, noir et glauque à souhait.
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Algérie 1992. Alors que le Front Islamique du Salut, parti islamiste,est sur le point de arriver au pouvoir après le 1° tour des élections, l' armée déclare l' état d' urgence et met fin au processus démocratique.Le pays sombre alors dans la violence .Apparition du GIA de triste mémoire et de l' autre côté , une armée intransigeante.Les massacres sont quotidiens . Il y aura 100000 morts
Mais tout n'est pas si simple et c'est là tout l'interet du roman.Au début, le livre peut paraître compliqué puis , au fil des pages, il monte en puissance à mesure que les enjeux politiques algériens mais aussi français prennent le dessus
Le jeu devient alors plus complexe aussi bien sur le terrain que sur le plan diplomatique et la fin du livre est palpitante. Malgré un début un peu long, un excellent thriller géopolitique
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« Et puis la tristesse, le deuil, en Algérie, de nos jours, c'est comme le sable dans le désert : des milliards de grains, les uns contre les autres, une étendue tellement vaste qu'on n'en voit pas la fin. »
1994, une année noire pour les Algériens pris au coeur d'une guerre civile que se mènent les diverses factions islamistes et les militaires à la tête du gouvernement. Décapitations, tortures, emprisonnements arbitraires, espionnage, exécutions sommaires, actes terroristes, filatures, explosions, chantage et menaces illustrent le quotidien dans lequel baigne l'Algérie en ce début des années 1990. Une toile de fond formée de sombres entrelacs se déployant dans un épouvantable chaos orchestré par des hommes sans scrupule et assoiffé de pouvoir, aux desseins mystérieux sur lesquels les services secrets français achoppent.
De nombreux personnages peuplent ce roman aux multiples imbroglios et aux revirements inédits, dans une narration nerveuse qui sied bien au récit. J'en ai apprécié le montage et la portée historique, les relations franco-algériennes demeurant délicates et parfois sous haute tension.
La guerre est une ruse étant le premier tome d'une trilogie, je continuerai donc mon incursion dans cet exercice romancé de la géopolitique avec le deuxième intitulé Prémices de la chute.
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Début d'une trilogie annoncé, La guerre est une ruse commence en Algérie en 1992. C'est là qu'officie Tedj Benlazar, agent de la DGSE. le 26 août, un attentat à l'aéroport d'Alger a fait neuf morts et plus de cent-vingt blessés. le pouvoir en place a réagi rapidement, exécutant quelques islamistes et dénonçant une éventuelle participation financière d'une puissance étrangère, trop rapidement au goût de Benlazar et de ses supérieurs. C'est que la situation en Algérie, à ce moment-là, est tendue. le processus électoral a été stoppé par les généraux au pouvoir en janvier 1992 après que le Front Islamiste du Salut a remporté la majorité des suffrages au premier tour des législatives et l'on entre alors dans une décennie de guerre civile.
Suivant les pas de Benlazar, mais aussi de Djamel Zitouni, amené à devenir émir du GIA, de militaires algériens et, en France, de Khaled Kelkal, Frédéric Paulin met en scène un roman noir géopolitique dense, instructif et particulièrement prenant.
Entre une Algérie où les factions au pouvoir ou guignant ce pouvoir s'affrontent, s'entremêlent parfois, jouent des doubles ou triples jeux, et une France qui a constamment un temps de retard, partagée entre la nécessité de préserver ses intérêts économiques et la volonté de ne pas trop dévoiler le fait qu'elle est encore par bien des aspects la puissance coloniale d'antan, bien décidée à jouer son propre jeu, Paulin réussit l'exploit de rendre toute la complexité des enjeux, les multiples manipulations et retournements des différents camps, sans tomber dans le piège du didactisme mais en les rendant compréhensibles tout en donnant à son livre un véritable souffle romanesque.
Il ne faut pas bien longtemps – quelques pages – pour se laisser emporter par le flot. Écrit d'une manière extrêmement efficace, jouant sur un suspense constant, s'appuyant sur des personnages complexes aux motivations souvent très ambigües, La guerre est une ruse se place dans la lignée de ce que Frédéric Paulin a pu faire auparavant avec, par exemple, le monde est notre patrie, c'est-à-dire une littérature qui donne des pistes pour comprendre les ressorts stratégiques du monde dans lequel nous vivons sans pour autant, et même s'il est indéniable que l'oeuvre est engagée, se lancer dans des leçons de morale.
Ainsi voit-on là se qui se noue dans ces années 1992-1995 en Algérie avant de heurter de plein fouet la France, prélude à des décennies de sang dont on peut légitiment penser qu'elles seront au coeur des prochains volumes touchant autant les Balkans, que le Caucase, le Moyen-Orient ou les États-Unis.
C'est donc le début d'une fresque ambitieuse que nous propose Frédéric Paulin avec le souci toutefois de toujours la ramener à hauteur d'homme. Si l'on pourra parfois tiquer sur des situations un peu téléphonées (la relation de Benlazar avec sa famille notamment), ce ne sont là que de menus défauts qui n'enlèvent rien à la grande qualité de l'ensemble de ce roman saisissant dont on attend déjà la suite avec une grande impatience.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Alors que les Talibans reprenaient Kaboul au milieu du mois d'août, j'étais plongée dans ce roman très sombre écrit par Frédéric Paulin, et la résonance entre les deux m'a frappée de plein fouet.
En effet dans ce premier volet d'une trilogie autour de l'agent de la DGSE Tedj Benlazar, Paulin s'applique à retracer l'escalade de violence que connaît l'Algérie (et par extension la France) entre 1992 et 1995 alors que les militaires sont au pouvoir et que les islamistes gagnent du terrain, gangrenant progressivement tous les aspects de la vie des Algériens. « La guerre est une ruse » et la frontière entre ces deux factions qui officiellement se livrent bataille est de plus en plus floue au fil des investigations de l'agent français. Qui a le plus intérêt à la multiplication de la violence, des enlèvements et des attentats qui touchent l'Algérie et s'étend jusqu'à la France ?
Si j'ai parfois été perdue par l'avalanche d'acronymes et l'immense galerie de personnages de la première partie du roman, j'ai suivi avec un intérêt croissant les pérégrinations de Tedj, personnage trouble et attachant, et les révélations successives sur les coulisses du pouvoir, le cheminement de ceux qui s'engagent dans le djihad ( le tristement célèbre Khaled Kelkal parmi tant d'autres) ou les manipulations idéologiques et politiques à l'oeuvre à tous les niveaux.
Paulin compose ainsi un polar historique très documenté, incisif, rythmé. J'ai adoré le travail sur les coulisses du pouvoir et le cynisme des classes dirigeantes d'un côté comme de l'autre de la Méditerranée. Clairement désespérant mais lucide et intelligent donc.
Une très belle découverte que j'ai hâte de prolonger avec les volumes suivants : « Prémices de la chute » et « La fabrique de la terreur ».
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Un roman noir sur une période bien sombre, la montée de l'islamisme en Algérie dans les années 90. On y voit les manipulations et le jeu de dupe entre les groupes islamiques armés algériens, les services secrets algériens, les militaires au pouvoir en Algérie, les services secrets français, et le gouvernement français en contre-jour. le héros, officier de la DGSE sur le terrain, à la double culture française et algérienne, nous rappelle qu'espion rime avec pion.
Frédéric Paulin a fait un travail d'investigation important pour ce récit, romancé mais suffisamment documenté pour respecter la mémoire des victimes. C'est édifiant !! Un livre extrêmement éclairant, mais d'une lumière teintée du rouge sang de tant de victimes.
Un regret : le roman souffre de quelques longueurs et répétitions (et coquilles). Il aurait gagné à être plus direct, plus pêchu, encore plus upercut.
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Premier volet d'une trilogie dédiée à la naissance et au développement du terrorisme islamique contemporain. Nous sommes en Algérie et en France entre 1992 et 1995. Des rappels historiques, des faits et des personnages réels sont mixés à une fiction romanesque évoquant le FIS, le GIA, la dictature militaire algérienne, la DGSE, le DRS algérien avec des enlèvements, de la torture, des massacres dans un rythme narratif soutenu principalement incarné par le lieutenant Benlazar de la DGSE. La dichotomie entre la connaissance du terrain et les informations transmises à la hiérarchie insuffisamment prises en compte est mise en avant (peut-être de façon excessive) mais c'est cela qui donne du relief aux acteurs du roman. Bon démarrage pour un triptyque polar historique intelligent et utile.
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Roman très engagé et très bien documenté sur une époque de l'histoire algérienne. J'avoue m'être un peu perdu dans les différents services, partis politiques, groupes militaires…
Les personnages sont très intéressants qu'ils soient principaux ou secondaires dans le récit. Juste un doute sur la nécessité d'ajouter un traumatisme personnel et familial à la vie du personnage principal.
Mais cela reste une lecture passionnante
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