La vie princière

Voilà un petit roman charmant.
Le texte est simple et bien écrit. La rencontre y est relaté avec justesse et habileté, les émotions sont partagées par le lecteur. Preuve en est qu'on souhaiterait une autre fin à cette histoire d'amour.
A croire que la blessure rend l'écriture douée...

Il vous est arrivé de rencontrer quelqu'un et de vous dire que vous tombiez instantanément amoureux ? C'est ce qui arrive au narrateur, à l'auteur puisque ce court roman est une autofiction. Cette rencontre est si exceptionnelle qu'il n'a qu'une envie, écrire une lettre à la belle italienne qui a empli d'instants magiques ces jours passées ensemble.
Avec peu de mots, il écrit sa déclaration d'amour à celle qu'il rencontre au Domaine où il réside et où sont organisés des séminaires entre chercheurs. Elle fait des recherches pour sa thèse et cette singularité littéraire lui semble encore plus remarquable. Il parle à la deuxième personne, comme pour rappeler ce qu'ils ont vécu. Les regards, les corps qui s'effleurent, cette évidence que cette peau-là vous attire, puis sa voix, ses paroles, en résonance avec ce dont il rêve et à quoi il aspire.
Il ne se passera rien d'exceptionnel, une communion de pensée, l'envie d'être ensemble, de marcher, boire un verre de vin, et pourtant tout est magique, comme un instant d'éternité suspendu dans leurs deux vies. L'auteur sublime ces instants de bonheur que procure l'état amoureux, comme pour nous démontrer qu'être amoureux est toujours un grand privilège.
Chronique complète ici https://domiclire.wordpress.com/2018/02/23/la-vie-princiere-marc-pautrel/

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Marc Pautrel décrit l'état amoureux avec une justesse et une telle précision que je suis devenue le narrateur. Je suis entrée dans la peau de cet homme qui tombe amoureux. Non pas exactement au premier regard, mais dès lors que de la bouche de cette femme qu'il vient de rencontrer, sort un mot , un seul, qui le broie et lui fait réaliser combien il se sent bien à ses côtés. Combien il ne veut plus vivre un instant sans elle. 

Ce court roman (ou récit ?) est une longue lettre qu'il écrit à celle qu'il a aimée. La vie princière : Cinq jours, presque un seul lieu, elle et lui. La notion de temps est omniprésente, exactement en adéquation avec ce sentiment amoureux, celui des débuts surtout. Ce temps observé, mesuré, compté en permanence ; ces minutes avec l'autre, puis ces heures interminables dans l'attente de revoir l'être aimé. La proximité des corps par moment, à peine un souffle chaud entre les deux, un fil ténu et palpable. Des joues qui se frôlent, des regards qui s'agrippent, un fluide qui passe. 

« Chaque fois que nous parlions ensemble…/… tes yeux bleus s'ouvraient si grand que j'étais comme aspiré par ta tête, et collé à tes yeux, mes yeux annexés aux tiens, et comme redoublant les tiens, je devenais une partie de ces mille yeux que toute tête humaine rêve d'avoir un jour pour lui permettre de devenir omnisciente…/… »

Un livre qui rappelle que la séduction reste un grand mystère. Un trouble provoqué par quoi au final ? Un rire, un accent, un geste, un battement de cils…

Un rien. Une façon d'être, tout simplement

Que vous dire de plus après les jolis mots de Marc Pautrel ? Les siens sont posés avec tant de pudeur et de sobriété…
Lien : https://laparenthesedeceline..

Une lettre d'amour comme un petit bijou. ...C'est beau, c 'est poétique j'ai bcp aimé.

Un court récit où le narrateur évoque sa rencontre avec une femme dont il tombe sous le charme.
[Cette femme qui semble être sensible au charme de notre héros n'est pas libre et... il ne se passera rien de plus que quelques conversations au cours de repas ou de promenades quotidiennes].
Ce texte bien que agréable à lire m'a laissé assez indifférent et aura le grand avantage de ne pas encombrer ma mémoire très longtemps.

Je ne comprends pas l'emballement pour ce livre qui n'est ni mauvais, ni bon, mais juste insipide.
Le bandeau rajouté par Gallimard avec l'exclamation grandiloquente de Ruquier est encore plus ridicule.

. Sollers qui dirige la collection nous avait habitué à meilleur.

je suis fort décu.
Relire "Lettre à d'"de Gorz et comparer.

Voilà un bref roman distrayant qui commence ainsi :

« chère L*** ? Je voudrais pouvoir te remercier pour tout. Rester à tes cotés pendant ces quelques jours a été merveilleux de la première à la dernière minute ».

Marc Pautrel nous raconte tout simplement une belle et brève rencontre entre un homme et une femme lors d'un séminaire. le lecteur saura bien peu de choses sur eux sinon qu'ils sont plutôt jeunes : lui est écrivain français, elle italo-américaine, thésarde en littérature française à la Sorbonne. On saura bien peu de choses aussi sur ce séminaire qui les réunit en Provence mais peu importe. Ce livre très bref nous laisse imaginer la grâce d'une rencontre dans un beau domaine en pleine nature.

S'agit-il du début d'une véritable histoire d'amour ou juste d'un engouement passager, d'un coup de foudre sans lendemain ? Que ressent L*** vis-à-vis du narrateur ? le lecteur peut juste deviner qu'elle n'est pas indifférente à ses talents d'écrivain mais quid de sa personne ? le narrateur lui-même sait-il s'il est vraiment tombé amoureux, si cette rencontre vaut la peine d'aller plus loin où s'il s'agit simplement d'une parenthèse enchantée, d'une pure amitié littéraire ?

La fin abrupte donne-t-elle la réponse ? Pas sûr.

J'ai aimé ce livre en apparence très léger qui se lit très facilement. Pautrel nous prend par la main et on le suit sans résister.

Toute belle rencontre est une chance que l'on peut saisir ou non. A quoi tient qu'une rencontre aboutit à une vraie relation durable ou s'interrompt malgré toutes les promesses qu'elle contenait ? Voilà à quoi nous fait réfléchir ce joli roman délicat écrit dans un style limpide, aérien.Vite lu, vite oublié sans doute mais vraiment charmant et agréable à lire.

Ce bref récit, sous forme d'une lettre à la bien-aimée, décrit avec une tendre précision la naissance du sentiment amoureux et l'impossibilité de sa déclaration. En résidence dans un domaine de Provence, l'auteur tombe amoureux d'une femme qui, à table, évoque son "compagnon". Prof d'italien, travaillant sur sa thèse (la figure du Christ dans la littérature du siècle!), elle n'est pas indifférente au charme de son nouvel ami, mais elle évoque encore ce "compagnon", maudit frein au déversement de l'amour. Un texte simple mais fort

qui résonne avec nos lointains souvenirs jamais oubliés.

Un écrivain célibataire ( l'auteur ?) rencontre une belle italienne lors d'un séminaire, dans un cadre admirable. Séduction immédiate et"Une vie princière" loin des turpitudes du réel. Mais Stendhal a déjà tout écrit si bien !

Un petit roman qui décrit pleinement avec une écriture poétique, le sentiment amoureux.
Un homme lors d'un séminaire tombe sous le charme d'une femme, il va rapidement comprendre qu'elle a quelqu'un. Il tombe véritablement amoureux d'elle d'une façon tellement authentique, même si il sait que son coeur est déjà pris...