A propos de ce livre, Bulledop m'avait dit « tu vas voir, il se lit très vite ! » (oui elle me parle ! (bon en fait, elle a juste répondu à mon commentaire sur une de ses publications facebook…)). Et ben en tout cas, elle avait raison ! Parce qu'une fois commencé ce livre, je ne l'ai pas lâché (au lieu d'aller me coucher, hum hum…) et je l'ai terminé en un peu plus de 2h !
Nous sommes là face à un roman d'anticipation. C'est l'histoire de Samaa, une jeune fille de 12 ans, qui vit dans un monde futuriste dans lequel l'eau, les animaux et les arbres sont devenus très très rares et la Terre n'est plus qu'un immense désert. Elle fait partie d'une tribu nomade, dans laquelle nombre d'hommes sont des chasseurs d'arbres. C'est à dire qu'ils traquent les derniers arbres pour les abattre et les échanger à la ville contre de l'eau, de la nourriture, de l'oxygène (parce qu'il n'y en a pas suffisamment dans l'air), tout ce qu'il faut pour que la tribu survive. Ils n'ont pas le choix. Mais ils n'ont pas conscience du mal qu'ils font en continuant à abattre les arbres.
Samaa, elle, rêve d'être chasseuse d'arbre, même si c'est interdit pour les filles. Alors, un jour, elle décide de suivre les chasseurs alors qu'ils partent en expédition, sans que personne ne le sache. Mais elle se perd. Et elle finit par tomber dans une sorte de crevasse au fond de laquelle se trouve un unique arbre, immense, et un lac. Une sorte d'endroit miraculeux, trop profond pour que Samaa n'en sorte seule. Là, elle va apprendre à observer, et surtout, elle va comprendre. Elle va voir en quoi les arbres sont importants pour la vie.
J'ai beaucoup aimé cette histoire. A mon avis, elle s'adresse à des enfants de l'âge de Samaa. Je trouve intéressant de les sensibiliser à ce sujet, de leur montrer que la nature est importante à la survie de la planète. C'est dans l'air du temps, et de plus en plus de gens en ont conscience. Mais malgré tout, les lobbies étant ce qu'ils sont, nos dirigeants ont du mal à faire ce qu'il faut pour la sauvegarde de cette nature dont on a tant besoin.
L'écriture de
Marie Pavlenko est très différente de celle que j'avais découvert dans «
Je suis ton soleil ». Elle est plus grave (le sujet fait que c'est difficile d'adopter un ton humoristique), elle aussi plus « accessibles ». Ici l'autrice s'adresse à un public plus jeune (enfin je pense) et ça se sent. le texte est plus court, plus simple (sans pour autant être trop simple), plus incisif aussi. le style est d'une efficacité redoutable.
Ce roman fut pour moi une belle découverte.