A dix-huit ans, en hypokhâgne à Louis-Le-Grand,
Benoît Peeters se découvre une passion pour la cuisine. Elle ne le quittera plus. ● Je ne connaissais pas
Benoît Peeters mais j'ai trouvé son autobiographie dessinée pleine d'intérêt, même si le protagoniste se place souvent, assez complaisamment, dans une position pleine de sagesse par rapport à la vie. Cette attitude, qui provient peut-être du surplomb de l'auteur adulte, ne laisse pas de surprendre lorsqu'il se dépeint adolescent ou jeune adulte. ● On sait bien depuis Rousseau et
Philippe Lejeune que l'autobiographe a toujours tendance à se mettre en scène sous un jour favorable… et c'est bien le cas ici, malgré une humilité affichée. ● Les dessins manquent peut-être de sophistication, surtout par rapport aux plats décrits, même si l'idée de ne mettre de la couleur que sur ce qui se mange et se boit m'a paru bonne.