Qui a tué le riche industriel ?
1896, un homme est retrouvé seul et empoisonné sur une goélette. En raison de son statut, le meilleur enquêteur est chargé de l'affaire.
Les suspects sont nombreux au début de l'enquête : les ouvriers, les anarchistes, l'épouse, les actionnaires...
Nous suivons en parallèle le parcours d'une jeune modèle, d'un célèbre artiste qui, en attendant une hypothétique gloire, passe ses soirées dans les cafés populaires.
Il faudra dépasser les préjugés et tenter de mieux connaître la victime pour arriver à résoudre cette affaire.
En même temps, le détective est à la recherche de celui qu'il pense être à l'origine du décès de sa fille.
Au scénario bien ficelé, la qualité de l'illustration vole la vedette. En effet, les dessins sont fins et représentent formidablement l'esprit de l'époque avec les cabarets, mais aussi la lutte pour la survie entre classes sociales.
La couverture donne le ton et évoque l'art nouveau avec ses jeux de couleurs et ses courbes. Ils tranchent avec l'industrialisation de la société du 19e siècle, ses gris, ses usines et ses ouvriers.
Le monde de l'art y répond avec sa beauté, et aussi sa face plus sombre avec la vie précaire des modèles, entre liberté, survie et abus sexuels.
Un récit policier, mais aussi social, avec un monde qui semble en équilibre précaire.
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