Dylan Stark, tome 1 : Quatre hommes pour l'enfer

J'ai croisé plusieurs fois la route de Pierre Pelot. Avec une telle bibliographie en nombre de livre écrits comme en diversité des genres abordés (western d'abord, puis SF, fantastique, roman de terroir, roman noir, roman (pré)historique et récemment littérature blanche comme on la qualifie), il est impossible de ne pas en entendre parler surtout quand on fréquente un site comme Babelio. L'ampleur de son oeuvre rend un peu jaloux car on rêverait d'un destin comme le sien, il vient contredire les a prioris qui annoncent que la littérature française range forcément dans des cases dont il est impossible de s'extraire.

Je l'avais découvert il y a plus de 10 ans par le méchant qui danse, roman noir qui me laisse peu de souvenir (ah si j'avais connu Babelio à l'époque) puis en 2012 par C'est ainsi que les hommes vivent, roman fleuve, dense ou la plume de l'auteur m'avait à la fois impressionné et effrayé. le roman était tellement éprouvant que j'avais fini par remiser Pelot dans la case (on y revient) très intéressant mais ardu.

Les circonstances des différents challenges de Babelio m'ont offert la possibilité de retrouver Pelot, avec une oeuvre beaucoup plus courte, du genre western, premier tome d'une saga faisant partie de ses tout premiers romans. L'expérience fut concluante. L'exigeance dont Pelot fait preuve avec lui-même est impressionnante. Même si le genre se caractérise avant tout par l'action et l'aventure, (et on a aussi notre lot de bonnes pages dans ce domaine), l'auteur y glisse des reflexions profondes sur la guerre et l'humanité confronté aux circonstances les plus extrêmes. Les personnages sont croqués en quelques phrases mais prennent rapidement une épaisseur certaine. Meme si les 4 "hommes" du titre rentrent bien dans certains clichés ( le chef honnête, le truand grande gueule, le taciturne au grand coeur, le petit jeunot naïf et peureux), Pelot les confronte à des choix cruciaux qui les oblige à se positionner et ainsi à évoluer. le suspense est garanti par une narration qui joue avec les invraisemblances et les retours à une dure réalité.

La densité du propos est d'ores et déjà présente, même si le genre et la taille du roman permettent plus de légèreté et rendent la lecture plus aisée. L'expérience me donne envie d'aller me plonger dans un de ses récits SF ou fantastique ou un de ses romans préhistoriques plus récents. Pelot restera donc un nom qui sonnera particulièrement à mes oreilles, en bordure de ma PAL car l'y intégrer carrément risque de la faire exploser au vu de la liste gigantesque des ouvrages.

Parce qu'il a refusé d'obéir à un ordre de son supérieur, le lieutenant Dylan Stark, enrôlé malgré lui dans les troupes sudistes, a été déclassé et déplacé en Caroline du Nord. Désormais simple soldat, il attend patiemment la fin d'une guerre qui n'a jamais été la sienne. le camp sudiste essuie revers sur revers mais ne s'avoue pas encore vaincu. Alors que les vivres manquent, que les hommes sont démotivés, le général Millen propose à Stark de se racheter en commandant une mission de la dernière chance. Il s'agit d'intercepter un troupeau de mille bovins censés nourrir les troupes de Grant. D'une pierre deux coups : ravitailler les hommes et affaiblir les yankees. Parce qu'il n'a rien à perdre et que l'aventure lui plaît, Dylan accepte. Flanqué de trois hommes, comme lui disgraciés, il part à la conquête des boeufs convoités.

Premier volume des aventures de Dylan Stark, de mère française et de père cherokee, qui prend place en 1864/1865 au moment où se termine la guerre de Sécession. On y fait la connaissance d'un homme droit et courageux, engagé dans ce conflit fratricide du côté sudiste par le hasard de sa naissance.
Destinée à la jeunesse, c'est une histoire d'hommes, de cow-boys, d'aventures, de solidarité virile, d'amitié bourrue dans les grandes plaines d'Amérique. Mais Pierre Pelot va un peu plus loin que les grandes chevauchées héroïques. le western laisse la place à beaucoup d'humanité, à une dénonciation de la guerre, de ses massacres et de son absurdité, et réserve une fin bouleversante…
Un récit court mais intense et un héros à suivre.

Juillet 1864 - la Guerre de Sécession se termine et les troupes du général Lee tentent le tout pour le tout afin d renverser la situation. Une colline ... voilà l'objectif censé leur donner la victoire! "De là-haut, soi-disant, ils pourraient couper la route, et résister aux troupes de Sherman marchant sur Atlanta. On leur avait dit ça ..." Dylan Stark n'est pas aussi naïf et ce soldat sudiste comprend bien qu'il est inutile d'envoyer des hommes se faire tuer, encore.
Voilà donc le personnage principal de cette série, un homme lambda qui se débat dans son rôle de soldat, pas plus courageux ou héroïque qu'un autre, pris dans la tourmente de l'histoire.
Un récit captivant, même pour moi qui ne suis pas à la base une fan de western, avec des descriptions de paysage à couper le souffle. On est réellement avec Stark en plein milieu du désert!
J'avais découvert la plume de Pierre Pelot avec L'ombre des voyageuses, un style différent mais une patte incomparable.
Un très bon moment de lecture.

Dans ce roman, Pierre Pelot nous emmène aux Etats-Unis pendant la guerre de Sécession. le roman commence par une scène de guerre. le héros, le lieutenant Dylan Stark, un Sudiste pas convaincu, se retrouve devant une colline imprenable et décide de partir.
Quelques temps plus tard, nous retrouvons le même Dylan, redevenu un simple soldat suite à sa désertion. Un de ses chefs lui offre une possibilité de rédemption en lui présentant un mission difficile voire impossible: récupérer un troupeau des Yankees pour l'armée sudiste. Pour cela, il lui donne trois hommes non volontaires, des déclassés comme Dylan... Nous suivons donc ces quatre hommes dans leur mission.
Ce court roman de Pierre Pelot nous fait voyager. J'ai apprécié les descriptions de paysages. Il est également une réflexion sur la futilité de la guerre.

Et l'enfer c'est la guerre de sécession, en juillet 1864. Dylan Stark, le sudiste, se révolte contre son capitaine et il refuse d'accomplir une mission suicide qui n'est rien d'autre qu'un massacre inutile décidé par un officier inconscient.
Il est alors désigné pour une traversée de l'horreur absurde de la guerre avec trois autres hommes...
Pierre Pelot, avec ce premier tome inaugure une série de grande qualité, publiée dans la collection "Pocket-marabout".
Ces histoires sont souvent très réussies, toujours bien écrites et débordent par leur qualité du cadre du western.

Décidément les challenges des lecteurs de Babelio me font dépasser ma zone de confort de lecture ! 

Cette fois, c'est pour le challenge Mauvais Genre, et au vu des avis élogieux d'autres lecteurs que je me suis plongée dans un western ! 

Oui, oui, un western 

Enfin une histoire d'hommes, soldats sudistes entre découragement et désertion qui sont envoyer voler un troupeau de bétail en cours de convoyage par des soldats nordistes et une équipe de gardiens de troupeau ! 

Une traversée des lignes, des escarmouches, des rencontres avec des brigands de grand chemin, un rythme trépidant, un twist final et des personnages bien campés ... un roman finalement passionnant que j'ai lu d'une traite !  

Bref, un auteur que je découvre et dont je vais rechercher d'autres productions ! 

Une belle découverte :) 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

1864, la guerre de sécession vit ces derniers moments. le lieutenant Dylan Stark se bat pour un Sud en péril, sans conviction. Il regarde les morts s'amonceler sans espoir de victoire et refuse de mener ses hommes à leur perte, fuyant une bataille.
Dégradé, il est placé à la tête d'une équipe de quatre rebus, comme lui, afin de voler au nord un troupeau de bêtes pour nourrir le Sud. Déserteurs, voleurs, ils n'ont pas le choix : c'est la mission suicide ou le peloton d'exécution.

J'avais lu "la peau du nègre" dans la même série, novella qui m'avait conquise. J'ai donc commandé les premiers volumes dans la nouvelle édition proposée par Bragelonne. C'est neuf, c'est bien, mais ils ont oublié la case relecture... Manque de ponctuation, erreurs de typographie, ça gâche un peu la lecture mais malheureusement les anciennes éditions ne sont plus facilement disponibles.

Pour ce qui est de l'histoire, il n'y a rien à redire. Dylan mène ses hommes comme il le peut, attendant à tout instant qu'ils l'abandonnent à sa mission ou pire, se retournent contre lui. Chacun à sa petite histoire, ses raisons pour avoir tourné le dos à son armée. On s'attache, on espère les voir réussir, les voir survivre surtout dans une guerre ou chacun peut-être l'ennemi.
Le dénouement est poignant et j'ai bien failli verser ma petite larme, hurlant mon indignation, seule devant mon livre.

Ça se lit vite, très vite, trop vite peut-être. J'ai déjà acquis le volume suivant et j'espère en tirer le même plaisir (en espérant que la maison d'édition ait un peu mieux prit soin de la forme cette fois).

Et l'enfer c'est la guerre de sécession, en juillet 1864. Dylan Stark, le sudiste, se révolte contre son capitaine et il refuse d'accomplir une mission suicide qui n'est rien d'autre qu'un massacre inutile décidé par un officier inconscient.
Il est alors désigné pour une traversée de l'horreur absurde de la guerre avec trois autres hommes...
Pierre Pelot, avec ce premier tome inaugure une série de grande qualité, publiée dans la collection "Pocket-marabout".
Ces histoires sont souvent très réussies, toujours bien écrites et débordent par leur qualité du cadre du western.

Dylan Stark était lieutenant dans l'armée des Confédérés, mais il a perdu son grade pour avoir refusé d'envoyer ses hommes vers une mort certaine.

Alors que les troupes du nord arrive, il faut à tout pris tenir leur position pour qu'ils aient un espoir de se reprendre. Mais les ravitaillements manquent, et c'est pourquoi le lieutenant est mis à la tête d'une « troupe » de 3 hommes, tous des rebuts de l'armée, passables de cour martiale. Leur projet ? Passer dans le camp ennemi et « voler » un troupeau de mille tête de bétail...

Un récit vraiment bien écrit, les rapports entre ces soldats « damnés » sont vraiment forts par moment, et l'on sent bien parfois la fragilité qui fait tenir un groupe unis.

Une très belle aventure à redécouvrir (la première édition datant de 1967) dans cette édition un peu remise aux goût du jour (au niveau de la couverture) mais qui aujourd'hui sera peut être dure à trouver en neuf (petite maison d'édition et publication en 2007)