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Citations sur Des chrétiens et des Maures (79)

Je passais mon temps à manier la serpillère. Une de ces déprimes domestiques qui vous font souhaiter une guerre mondiale, un bon cancer, un dérivatif, quoi, un rien de distraction. (p.30)
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- Je veux mon papa. (...)
La nouvelle engendra une série de commentaires où chacun joua sa partition. Thérèse y alla de ses certitudes estimant qu'il était "parfaitement naturel" qu'après la naissance de Monsieur Malaussène le Petit éprouvât un "syndrôme d'abandon" et cherchât un "ancrage identitaire" d'où la revendication "absolument légitime" d'un "père biologique avéré".
- Des conneries, trancha Jérémy, paternité biologique, mes glandes !
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- Je veux mon papa.
Le petit est entré dans notre chambre, s'est campé devant notre lit, et a déclaré :
- Je veux mon papa.
C'était un matin de juin. Juin dernier. Six heures et demie, sept heures moins le quart, par là. Moins de sept heures, en tout cas. Belleville se réveillait à peine, les poubelles n'étaient pas passées. Monsieur Malaussène, le dernier-né de la tribu, en écrasait dans son hamac au-dessus du lit matrimonial, et Julius le chien ne battait pas la porte de sa queue pour me rappeler à l'existence de sa vessie. il n'était pas sept heures.
- Je veux mon papa.
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Se souvenir, c'est soustraire. I would prefer not to.
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- Des conneries, trancha Jérémy, paternité biologique, mes glandes !
Premier argument d'une tirade enflammée tout au long de laquelle Jérémy (mais, l'ai-je bien compris ?) s'attacha à démontrer que le père est une hypothèse dont on peut fort bien se passer, et que, dans tous les cas de figures, si notre mère commune avait pris la décision d'écarter nos géniteurs à l'heure de notre arrivée, c'était vraisemblablement en toute connaissance de cause, "elle avait ses raisons, maman", qui ne pouvaient qu'être les bonnes, vu que maman "n'avait pas l'air comme ça", mais qu'elle "savait ce qu'elle faisait, maman !
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Les mamelons en sueur d'une pute n'étaient pas faits pour le surprendre.
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Ce que Dieu ne peut plus faire, une femme, parfois, le peut.
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Maintenant, on allait arrêter de jouer. Maintenant, on allait faire dans la légalité républicaine. Maintenant, on allait prévenir les flics, leur livrer cet assassin et leur rendre leur collègue amerloque. Voilà ce qu'on allait faire, maintenant, et c'est ce que je répondis.
Mais le destin s'oppose parfois aux meilleures résolutions.
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Thérèse vivait déjà à cheval sur les mots. Elle produisait des petites phrases électriques et bien structurées où le vocabulaire avait rarement la permission de minuit.
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Encore ce conditionnel présent ! Le même que celui du Petit. Un conditionnel intraitable. Un impératif de politesse, en fait. Mais un impératif catégorique. (p.17)
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