Maisons de verre

C'est le seul roman de Louise Penny que je n'arrive pas à continuer jusqu'au bout. J'aime tout de ce monde de Three Pines : bien sûr, Armand GAMACHE, les villageois autour de lui, ses amis, avec leurs qualités et leurs défauts. J'aime cette atmosphère où lorsque l'un d'eux a des problèmes, est en danger, ils se regroupent tous autour de lui. Mais là, je ne sais pas... Je le reprendrai peut-être.

Bon. Première lecture de cette saga, c'est avec Maison de Verre. Je ne pense pas être sensible à la plume de l'autrice. Mais peut-être que ce ne fut pas le bon moment pour moi pour le lire..
Je n'ai pas réussi a capter tous les personnages, les dialogues étaient confus par moment pour moi. J'ai eu un peu de mal à rester concentrée. C'est vers les 30% du livre que j'ai commencé à rentrer dedans, mais avec des passages à vide.

Cependant, je dois avouer que j'ai apprécié la manière dont a été découpée l'intrigue. Chaque chapitre fait un état des lieux de plusieurs événements. Ceci ne m'a pas perturbé, au contraire, c'était assez vivant.
J'ai ressenti une certaine atmosphère, une ambiance, dans ce livre, grâce aux secrets qui sont révélés avec parcimonie. Et la grande résolution vers la fin du livre.

En résumé : même si je n'ai pas bien adhéré à l'univers foisonnant de personnages et de leur animaux de compagnie (on pense à Rose, qui je crois restera de ma lecture), j'ai aimé l'intrigue (même si certains passages étaient flous), j'ai aimé la place que prend le Cobrador del Frac dans cette intrigue.
Enfin, la note de l'autrice m'a beaucoup ému.

J'ai beaucoup lu de livres de Louise Penny et particulièrement la série avec l'inspecteur Gamache. Alors que j'ai adoré "Etat de terreur" écrit à 4 mains avec Hillary Clinton j'ai trouvé celui-ci long, mais long à n'en plus finir. Pourtant tout commençait bien dans le village québecois de Three Pines. El cobrador del frac a fait son effet. Cela m'a permis de découvrir la réalité de cette entreprise espagnole spécialisée en harcèlement de mauvais payeurs. Mais les nombreux flash backs, l'atmosphère oppressante, m'ont lassée à la moitié du livre. Bien sûr je l'ai lu jusqu'à la dernière ligne car je refuse d'abandonner une lecture (la seule que j'ai laissée en suspend est Ulysse de James Joyce - il faut que je me remotive sur ce coup là) et puis il faut bien connaître le nom du ou de la coupable. J'ai décidé d'oublier Armand Gamache et de le laisser aux Etats-Uniens qui l'adorent.