Un long retour

Un seul mot pour définir ce livre que je n'ai pas pu exceptionnellement terminer: écoeurement.
Trop de bons sentiments, trop d'introspection, trop de description abracadabrante sur ce que devrait être l'art, trop de 'je t'aime, moi non plus" trop de déjà vu (les personnages, three pines etc.) cela devient lassant et l'absence d'une intrigue qui devrait nous tenir en haleine pour faire passer les "mielleries" contribue à augmenter l'ennui que l'on éprouve à lire ce livre.
J'ai essayé de me mettre dans la peau de quelqu'un qui aurait commencé à lire Louise Penny par ce livre et même en faisant abstraction de ce que l'on connait pour avoir lu la série, rien ne nous accroche et le livre nous tombe des mains d'ennui.
À éviter.

Et bien je suis d'accord c'est un long retour, même très très long car durant tout ce voyage il ne se passe rien. Pas vraiment d'intrigue policière ou si peu et pas non plus d'intérêt psychologique pour les personnages. Je me suis beaucoup ennuyée.

J'aimais bien jusqu'ici l'univers un peu kitch de Three Pines, je supportais les lenteurs d'enquêtes parsemées de faux points de suspense, mais là, non, trop c'est trop! Au fil des pages (lues en diagonales de plus en plus abruptes, il faut l'avouer) n'a cessé de s'exacerber en moi le sentiment pénible d'être le jouet d'un écrivain qui se moque purement et simplement de ses lecteurs avec ces répétitions, ces interrogations creuses, ces sempiternelles mentions des délicates nourritures que les protagonistes ne cessent de déguster au "bistro" ou ailleurs, ces personnages totalement creux. Je ne saurai jamais si Peter Morrow reviendra un jour à Three Pines, si c'est en définitive par dégoût de ce décor de carton pâte qu'il est allé se faire pendre ailleurs, mais tant pis, au secours, je n'en peux plus!