Pierre Perrin (II)Pierre Zellmeyer
EAN : 9782910868314
Actes Graphiques (28/12/2001)
/5
1 notes
Actes Graphiques (28/12/2001)
Résumé :
Cette cinquième édition du "Petit Gaga Illustré" démontrerait - s'il en était besoin - que depuis une quarantaine d'années, cet ouvrage n'a pas pris une ride.
Toujours est-il que ce livre est apprécié - nous le pensons - parce que l'auteur s'est efforcé de dépoussiérer le parler gaga en éliminant du vocabulaire, tous les mots qui ne sont utilisés que par les puristes.
Ils ont voulu effacer le style larmoyant et passéiste, pour favoriser une écriture... >Voir plus
Toujours est-il que ce livre est apprécié - nous le pensons - parce que l'auteur s'est efforcé de dépoussiérer le parler gaga en éliminant du vocabulaire, tous les mots qui ne sont utilisés que par les puristes.
Ils ont voulu effacer le style larmoyant et passéiste, pour favoriser une écriture... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Un lexique savoureux présenté comme un dictionnaire, véritable mémoire du patois de Saint-Étienne et de ses environs : le "gaga". Chaque terme est mis en scène dans un petit texte humoristique lui aussi en "gaga". Même si ce langage n'est plus usité, certains termes ont survécu et s'échappent parfois dans une conversation, déclenchant chez l'interlocuteur non-initié une interrogation fugace.
Drôle et émouvant à la fois.
Drôle et émouvant à la fois.
Citations et extraits (1)
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BABAUD : idées tristes, mélancolie.
Le Baudelaire était lui aussi un pouette qui pitanchait pas mal pour trouver l'aspiration... Autrement y se sentait pas d'attaque pour fabriquer ses "Fleurs du Mâle" et comme pour payer ses canons y fallait qu'y vende ses bouquins y s'arrêtait pas de se soulancher.
C'était un cercle d'essieu : ou je picole et je gagne mon vin quotidien, mais si je picole de trop je peux plus travailler...
Alors quand il avait la boge, il avait le BABAUD et il avait envie de petafiner. C'est pour ça qu'il cuvait dans " Des divans profonds comme des tombereaux..."
Le Baudelaire était lui aussi un pouette qui pitanchait pas mal pour trouver l'aspiration... Autrement y se sentait pas d'attaque pour fabriquer ses "Fleurs du Mâle" et comme pour payer ses canons y fallait qu'y vende ses bouquins y s'arrêtait pas de se soulancher.
C'était un cercle d'essieu : ou je picole et je gagne mon vin quotidien, mais si je picole de trop je peux plus travailler...
Alors quand il avait la boge, il avait le BABAUD et il avait envie de petafiner. C'est pour ça qu'il cuvait dans " Des divans profonds comme des tombereaux..."
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