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EAN : 9782889560738
113 pages
Aire, Vevey, Suisse (31/08/2019)
5/5   2 notes
Résumé :
Mélanie, 21 ans, travaille dans un tea-room de Lausanne. Elle aime ce lieu désuet où tout est simple et réconfortant et mène une vie solitaire sur fond de Radio Nostalgie.
La mort de ses parents la fait basculer dans un monde parallèle: le monde du deuil. Tout fait soudain écho à son chagrin. La ville semble s'être peuplée de fantômes.
Au fil des saisons, des rencontres et la découverte du pouvoir de l'écriture l'aideront à reprendre contact avec le ré... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je ne sais pas si vous connaissez aussi cela, mais je doute parfois de mon choix au moment où je commence un premier roman, en plus paru dans une modeste maison d'édition. N'aurais-je pas dû opter pour une valeur plus sûre?
Dans le cas des Esprits de Sandrine Perroud, j'ai su dès les premières pages que j'avais eu raison de me laisser tenter par ce petit livre sentant bon le café. le thème principal du roman - le deuil vécu par Mélanie, dont les deux parents ont choisi de se suicider - n'est pas léger, mais l'auteure sait le traiter avec délicatesse, sans pathos excessif.
La lecture de ce roman a suscité chez moi de nombreuses réflexions sur la mort et surtout sur la manière différente dont chacune et chacun affronte, autant que faire se peut, l'après. A cela s'ajoute l'ambiance plaisante d'une petite ville de province (désolé les Lausannois-es!) et, incontestablement, une belle plume...
Bonne lecture!
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La mort de mes parents, je m'en rendis compte, signifiait aussi la mort de ce personnage pétri de perfection que je m'étais façonné depuis l'enfance. Je devais à présent trouver qui j'étais. Ce que j'aimais réellement dans la vie. Quitte à déplaire au regard angoissé et sévère de ma mère que je sentais encore par moments peser sur moi.
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Au gymnase, nous fonctionnions toujours en groupe. Il n'y avait pour ainsi dire pas de tête-à-tête. Je ne connaissais donc pas Marie-France. Ni personne de cette époque, en réalité.
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