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Ce roman à destination des jeunes lecteurs et lectrices (dès 10 ans) est très prenant. C'est un récit passionnant à suivre.

Quand on débarque dans l'histoire, on est d'abord frustré de ne pas comprendre de quoi parle le personnage principal : il s'en veut pour une action qu'il a faite avec ses ami.e.s. On comprend par la suite qu'un accident est arrivé et qu'il se sent coupable.

Ce récit met en avant, avec beaucoup de justesse (bien sûr, on parle d'Éric quand-même) le thème de la culpabilité. On suit les états d'âme d'un jeune garçon qui ne sait pas comment accepter son éventuelle faute et se racheter.

J'ai adoré suivre le fil de ses pensées et de ses émotions, et je l'ai trouvé très humain. Les lecteur.rice.s peuvent facilement s'identifier à lui s'iels ont déjà ressenti de la culpabilité.

Si vous lisez de la jeunesse, ou pas d'ailleurs, c'est un roman rapide à lire que je vous recommande !
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Longtemps dans ma PAL, j'ai enfin lu ce roman d'Eric Pessan. Et je l'ai lu d'une traite ! C'est un roman bref et percutant, qui parle de la vie dans la cité et principalement dans un immeuble. Et c'est la succession de hasards, d'actes peu réfléchis entraînant de lourdes conséquences que relate l'auteur. A partir d'un fait divers, le sentiment de culpabilité est ressenti par le lecteur à travers le personnage principal. Une bêtise (d'adolescent) est-elle toujours sans conséquences ? Ce roman est tout en tension, du début à la fin, mais sans faire la morale au lecteur. Il est question également de conscient et d'inconscient dans la prise d'actes. Un roman fort.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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Thomas le narrateur est un garçon d'à peu près 15 ans. Il habite au 3ème étage de la plus grande tour de la cité mais quand il regarde par la fenêtre il ne voit que le parking et ça lui déplait. Alors souvent quand il fait beau il monte avec ses deux amis sur le toit. Ce lieu est interdit mais ça élargit leur horizon et ils se sentent libres. Tout là-haut plus haut que les oiseaux le monde est à leurs pieds, au point que ses amis lui jurent que quand il fait très beau on peut voir la mer. Mais ce mercredi 21 avril, ils sont trois sur le toit: ils parlent, il rient, ils profitent du beau temps et ça tourne mal. Ils n'avaient aucune mauvaises intentions mais une maladresse et le hasard ont fait que sans le vouloir ils ont fait la plus grande bêtise de leur vie. Eric Pessan nous fait totalement ressentir l'énorme culpabilité de Thomas. Plusieurs fois Thomas a essayé d'en parler à ses parents ou à sa soeur mais il paniquait et échouait. Ils pourraient tous avoir une très grosse amende ou bien même aller en prison si on découvrait que c'étaient eux. La police a maintenant fermé l'accès au toit avec un gros cadenas pour éviter d'autres drames. Après ce mercredi 21 avril il n'osait plus parler à ses amis et ça a finit par détruire une grande amitié.

J'ai beaucoup aimé ce livre dans lequel Eric Pessan nous fait vraiment rentrer dans l'histoire et les personnages dès les première pages. En le lisant je ne me suis jamais ennuyé, il y avait toujours du suspens. Je me suis posé plein de questions, si j'avais fait la même bêtise qu'est-ce que j'aurais fait. Je me suis aussi demandé si quelqu'un allait découvrir que c'était eux et surtout qu'est-ce que ça fait d'avoir cette culpabilité toute sa vie sur sa conscience. Si vous voulez savoir ce qui c'est passé lisez le livre !
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Une histoire d'amitié entre ados : David, Norbert, Lalie, Jordan. Ce sont des amis d'enfance vont à la découverte d'un vieux manoir dit "hanté" pour se faire une petite frayeur.

Ils découvrent une grenade qui va chambouler leurs vie.

Norbert est harcelé. Ses amis se disent que cela va se tasser. Jusqu'au jour où Norbert craquent...

Poétique avec une écriture sensible délicate émouvante : l'ajout de calligrammes pour renforcé l'émotion et intensifie le propos.

Réflexion intelligente et une morale percutante.

Roman d'une grande finesse...avec des personnages si attachants!
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Eric Pessan écrit pour les adolescents. Mais les adultes, et j'en fait partie, peuvent aussi apprécier énormément ses écrits... Il a toujours l'histoire qui touche, les mots justes, les images percutantes, les émotions touchantes. Ses romans jeunesse relate des anecdotes de jeunes qui habitent tous dans le même immeuble. Aucune intéraction entre ces histoires, et pourtant un lien ténu les relie.
Ici, l'auteur relate un jeune, son inconscience, l'amitié, la culpabilité, la prise de conscience.
Magnifique roman à lire de 7 à 77 ans...
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Arrivé à Sion le 18 Septembre 2017
Ce 21 avril ils étaient trois sur le toit de leur immeuble, où ils montaient de temps en temps à l'insu de tous pour regarder la vue du haut de cette tour.
Ce qui s'est passé ce jour là, Thomas ne peut en parler à personne.Il ne l'a pas voulu,c'est de la malchance. Il n'empêche que cet acte va changer à tout jamais sa vie et sa relation avec ses deux copains responsables eux aussi de cet acte aux graves conséquences.
AMITIE/ CULPABILITE/ACCIDENT/PEUR/DESOBEISSANCE/PERTE DE CONFIANCE/
C- Ce petit livre a été écrit par l'auteur de "la plus grande peur de ma vie" et on retrouve ici le même schéma: un acte aux conséquences imprévues mais dramatiques. Ici l'auteur analyse et montre très bien le sentiment de culpabilité et ses effets sur le héros qui parle à la première personne. Impossible de se confier, impossible de se dénoncer, poids énorme à porter et petit à petit éloignement d'avec les amis concernés.
Pour les besoins de l'histoire, l'auteur fait de son héros un garçon de 17 ans en 1ère et qui étudie Dostoievski en cours de français, ce qui donne l'occasion de faire des parallèles avec le sentiment de culpabilité ressenti par le héros du roman de celui-ci. Mais dans cette collection qui s'adresse à des enfants assez jeunes cette référence me parait un peu décalée et je crains que ce soit un peu complexe pour eux.
A relire
Dominique 25 septembre 2017
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On aurait pu nommer ce livre " Comment un jeux apparemment innocent peut faire basculer plus d'une vie".
Lancer des cannettes. Ce n'est qu'un jeu. Mais quelle conséquence ! Les trois amis vont bientôt devoir faire face à leurs actes qu'il est souvent difficile d'avouer.
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Difficile de donner son avis sur "Plus haut que les oiseaux" sans en dévoiler l'événement principal : que s'est-il passé sur ce toit le mercredi 21 avril ? L'auteur reste évasif dans son résumé et ça m'a presque fait passer à côté de ce roman. En lisant la quatrième de couverture on se dit "Ok quelqu'un a sauté ou est tombé, tout le monde s'en veut, rien de bien original", puis finalement je me suis dit qu'il fallait que je laisse une chance à cette histoire pour découvrir la vérité.

Et l'auteur a décidé d'attendre un peu avant de nous révéler l'élément déclencheur de l'histoire. On n'en sait pas plus pendant la première partie du roman si ce n'est que Thomas est rongé par la culpabilité, ce qui renforce le suspense. Heureusement le roman est court et se lit très vite donc on apprend rapidement la vérité. Je n'en dirai pas plus sur ma prédiction de départ, si c'était vraiment ça ou pas.

Toute l'histoire de ce roman repose donc sur la culpabilité de Thomas qu'il essaye d'évacuer en racontant ce qui s'est passé sur le toit par écrit. L'écriture est dynamique avec de nombreuses cassures dans la construction des paragraphes, ça aidera les adolescents à s'identifier facilement au jeune homme. L'histoire passe presque un peu trop vite pour qu'on arrive à se faire un avis sur ce roman. ça plaira aux faibles lecteurs (collège et lycée). 3/5
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Le petit roman jeunesse Plus haut que les oiseaux se lit très vite et personnellement il ne m'a pas trop fait vibrer.
J'ai trouvé que le texte s'éternisait autour d'une intrigue minimaliste. C'est plus l'histoire d'une émotion qu'autre chose. Ce n'est pas inintéressant mais bon.. C'est un peu plat quand même, car même si on est tout a fait convaincu par l'introspection du personnage - son malaise, sa peur, son "bloc de glace dans le ventre"- on échappe a la contagion pour cause d'une trop grande simplicité dans les faits. On attend un retournement qui ne vient pas. C'est un peu dommage mais enfin, ça se lit.
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Dans ce roman bref et percutant, Éric Pessan nous raconte à la fois la vie dans la cité et la succession de hasards, d'actes plus ou moins réfléchis et de pures inconsciences qui façonnent notre chemin et nous induisent dans une certaine direction, parfois tragique.

Le narrateur habite le troisième étage de la plus haute tour du quartier. de sa fenêtre, il ne voit que le parking et l'immeuble d'en face. S'il lève la tête, il aperçoit le ciel. Alors, pour s'en rapprocher, il monte sur le toit. Ce lieu interdit élargit son horizon : il ne voit plus le ventre mais le dos des oiseaux, le monde est à ses pieds et ses amis jurent que par très beau temps on peut voir la mer. En tout cas, là-haut – plus haut que les oiseaux – on est libre. Mais en ce lundi 21 avril, ils sont trois sur le toit : ils parlent, ils rient, ils profitent, et ça tourne mal. Aucune méchanceté, aucune mauvaise intention, aucune préméditation. Seulement de l'inconscience.

L'auteur parvient parfaitement à nous faire ressentir la culpabilité et la peur des personnages : si la bêtise devenait irrémédiable, s'ils étaient mis en cause… A plusieurs reprises ils souhaitent parler, mais la panique et la honte leur lient la langue. Personne ne comprendrait. Tout le monde jugerait. le silence est roi, il s'empare des êtres et les enferment dans leurs douleurs et leurs regrets.

Plus haut que les oiseaux touche par la profondeur, la candeur et la sincérité des sentiments. L'erreur est humaine, il est parfois primordial de s'en souvenir. Mais comment faire pour les réparer ? le regard des autres peut être terrible, mais notre regard sur nous-mêmes est encore pire, intransigeant. Et c'est ceci qu'Éric Pessan parvient à nous transmettre avec brio.
Lien : http://auxlivresdemesruches...
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