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Romane Poch (Autre)
EAN : 9782354888893
176 pages
Gulf Stream Editeur (01/04/2021)
3.88/5   33 notes
Résumé :
Salut ! Moi, c’est Jacinthe. J’adore raconter ma vie même si, le plus souvent, seul mon chien Ventouse m’écoute.
Mais cette fois, c’est le truc le plus fou que tu entendras dans ta vie. Mes parents et moi, on vient d’emménager à la Cité des Squelettes. Et elle porte très bien son nom, crois-moi !
Mes voisins sont de véritables squelettes, bien vivants, faits d’os… et d’os.
Je te vois venir : les squelettes, on les trouve sous terre ou bien en dé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai déjà lu de cet auteur l'album jeunesse "la plus terrible pirate" et j'avais beaucoup aimé ce contre-stérotype.

Je vois bien que la parution de son nouveau roman en France a bien fait rire les lecteurs et personne n'a relaté ce que je m'apprête à mettre en lumière. Car voyez-vous, ce roman est sur nos tablettes de librairie québecoises depuis peu, mais s'il est en soit original, les stéréotypes sur le Québec sont très nombreux et je doute qu'il soit vendu pour cette raison.


Je tiens à souligner que je suis ravi de voir une représentante du Québec en la personne de Mirabelle Pantoute dans le roman, mais c'est un peu frustrant de constater que pratiquement tout ce qu'il lui ait associé est soit stéréotypé soit erroné. Je m'explique.(Sinon, passez à la fin).


Bon ça va plomber l'ambiance de commencer par cet élément, mais je dois vous signaler une chose importante: le mot "TABARNAC" ( en fait, ça s'écrit "tabarnak" monsieur Petitsigne) est un JURON TRÈS GROSSIER. Il s'agit en fait d'un "sacre" québecois, le pire du lot. Pour vous donner un comparatif, "tabarnak" est au français québecois ce que "fuck" est à l'anglais américain. Et tellement plus grave que votre mignon "putain", qu'on trouve vraiment pas méchant ( voir drôle) comparé au cinglant et cassant "tabarnak", souverain incontesté des sacres. Ouch. Alors quand je lis "ça veut dire un truc du genre "zut" ou "flûte", iiiiish, alors là, mes amis européens, pas du tout! "Baptême", "schnoute", "mautadine", ou même les versions édulcorées de "tabarnak", à savoir "tabarnan" ou "tabarnouche" auraient été de circonstance. Mais LÀ, vous avez un énorme juron à la page 17 d'un livre jeunesse pour un lectorat de 8-9 ans. Si l'adulte que je suis trouve ça drôle ( c'est ça qui arrive quand un Français ne connait pas le québecois!), le libraire que je suis se pose des questions: "Est-ce que ça va passer au conseil, ici au Québec?" Après tout, AUCUN roman jeunesse québecois ne serait publié avec le sacre ultime qu'est "Tabarnak"( même avec un "c" en fin de mot) ou alors, il serait censuré avec des *** . Ah, et OUI, sacrer à l'oral comme à l'écrit, c'est très très peu distingué et mal vu. On utilise les sacres pour marquer un excès de colère, de frustration ou de surprise, mais c'est perçu comme "mal élevé" comme langage, même par les québecois. Voilà, je crois avoir fait le tour. Je sais que pour vous, les français, les sacres québecois sont soit exotiques soit incompréhensibles ( ils sont fous ces québecois!), mais quand vous les utilisez en roman, je crois que vous devriez au moins en saisir la portée. Qu'en pensez-vous? Des commentaires? Des questions? Des crises d'angoisse? "Non, mais de quoi qu'y s'mêle c'te libraire?!"


Autre problème: "Ce soir j'ai juste envie de cogner des clous"(p,17) est un non-sens. "Cogner des clous" est une expression qui marque un état, celui de grande fatigue, visuellement représenté par un marteau qui cogne sur le clou, avec le même ballant que la tête qui tombe de fatigue vers l'avant quand on lutte contre le sommeil ( après une longue journée à la librairie, par exemple). Alors concrètement ça donne "Ce soir, j'ai juste envie d'être très fatiguée". On ne peut pas avoir "envie" de cogner des clous, ç'aurait plutôt du être: "Ce soir, j'ai juste envie de dormir, je cogne des clous".


Ensuite, la poutine ( p.28) est composée de frites, de fromage en grain de type gouda ( dit "scoui-scouic") et de sauce brune. Alors d'où sort l'idée que c'est de la sauce à la viande? C'est pas un spaghetti! Et ce n'est pas un plat canadien, mais bien "québecois" ( ils s'approprie éhontément nos éléments culturels parfois les anglais canadiens).


Puis, les "pancakes" sont faits par les anglais ( c'est-à-dire tout sauf le québec ou presque). Les québecois font des "crêpes", bien minces et bien larges, comme vous, les français. On a gardé un peu de votre culture, vous savez?


Par ailleurs, un "chum"( dit "tchom" à l'oral) (p.59) , c'est un concept typique du Québec, mais qui dans le roman s'applique mal. On dit "son chum" en parlant de son copain/conjoint/amoureux, "son mec" comme disent les parisiens. Entre amis gars très proches, on peut aussi dire "mon chum" comme on peut dire "mon bro". Entre amies filles très proches, on dit "chum de filles" ou "ma chum". Mais entre un gars et une fille, si c'est un ami dans le strict sens platonique, comme ici dans le roman, il faut spécifier que c'est un chum "de gars", autrement on renvoie au "chum"-mon-amoureux, ce qui est inexact dans le contexte. J'ajoute que c'est plutôt les adultes et les jeunes adultes, limite vieux ados, qui emploient ces termes, très rarement les enfants de 10 ans. Ah, les joies du français!


Comparer un slam de concert à une danse autochtone sioux, c'est très très moyen. C'est anodin pour les européens, mais ça va mal passer en Amérique du Nord. Eux aussi aimeraient bien qu'on cesse les stéréotypes qui les concernent. Non seulement slam et danse ne se ressemblent pas, mais je vous signale qu'il n'y a pas de Sioux au Québec et très peu même au Canada. La Nation Sioux peuple le centre et le sud-est états-unien. Pour notre part, nous avons quelque nations algonquines, iroquoises, innus et inuit.


Ensuite, pouvez-vous m'expliquer en quoi notre "boue canadienne" est différente de la votre? Je n'ai pas comprit...surtout que la "bouette", vous savez, généralement, c'est dans la forêt ou dans les endroits terreux...donc très peu souvent en ville. Bref, expliquez-moi.


Ensuite, l'allusion aux trappeurs. Les trappeurs sont aux québecois ce que les chevaliers-templiers sont aux français: un peu - BEAUCOUP- datés. Je sais que les bons vieux stéréotypes du bucheron attardé barbu et du trappeur en peaux de raton laveur semblent encore exister dans le pays des amateurs de baguettes de pain, mais on en a tous marre d'être associés à l'époque coloniale du 17e siècle. Y a pu de trappeurs aujourd'hui. Et même nos abris-bus sont chauffées, alors nous ramener le fait qu'on doit manger gras pour combattre les hivers, c'est juste une preuve de la désuétude des stéréotypes dont on est la cible. Je ne vous apprend pas que même les villages les plus nordiques, incluant les réserves autochtones, ont l'électricité depuis des décennies, n'est-ce pas? Ah, et le Far West et le massacre des cheyennes aussi est terminé, soit-dit en passant, alors pourquoi cette allusion ? ( p.118)


La recette de pancakes ( des "crêpes" vous dis-je!) - qui m'a donne mal au coeur juste à la lire avec toutes ces composantes animales - aurait été plus drôle si ça ne revenait pas ENCORE à cette idée de trappeur et de colons qui abusent du gras. Y a même pas de mention à nos sublimissimes bleuets du Saguenay, franchement! Ils sont même sur le dessin!

Voilà pour mes observations - exhaustives - sur les stéréotypes. Je mentionne au passage que je ne suis pas favorable aux stéréotypes quels qu'ils soient, cela inclut ceux sur nos cousins français dans les romans québecois. Mais de manière générale, on ne les prend pas pour des attardés du siècle dernier, plutôt comme des amateurs fanatiques de baguettes, de béret et de chandails blanc à rayures, au tempérament snob et qui articule chaque consonne( je sais, je sais, c'est surfait).


Dans une otique plus positive, je trouve cet univers de squelettes très amusant et je trouve que c'est un bonne idée de faire "pousser les bébés" sur les os des pères. Néanmoins, n'importe quel anthropologue ou médecin vous certifiera qu'on peut distinguer un squelette adulte selon son genre, c'est donc faux de dire qu'ils sont totalement identiques (p.51). Oui, je suis maniaque sur les détails, je m'assume.


Les dessins sont super sympa, vraiment, beau travail de la part de l'illustratrice. Idem pour la couverture.

Sinon, c'est un roman plutôt court, aéré, qui allie humour, aventure et un peu d'investigation rapidement résolue. Les noms associés aux os sont amusants également. On se serait cru dans nos publicités laitières qui font des blagues entre squelette et lait au chocolat. ^^

La fin pourrait ouvrir une suite, dans un village de sorcières. Mais si l'auteur s'empare du projet, j'espère qu'il fera ses devoirs cette fois pour madame Pantoute et voudra bien traiter le Québec comme une province du 21e siècle cette fois.

Pour un lectorat du second cycle primaire, 8-9 ans.
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Voici le premier tome des aventures de Jacinthe et de Ventouse, aventures qui, à ce jour, en comportent trois. Oui, je m'intéresse davantage à Ventouse qu'aux parents de Jacinthe. Oui, ils font des métiers très originaux, qui les amènent à déménager fréquemment, mais je n'ai pas été très intéressée ni par le personnage du père, ni par celui de la mère, québécoise de son état (avec quelques clichés) et danseuse de flamenco.
Ventouse, lui, c'est quelque chose. Il est du surnaturel dans cette bête, et je me demande si, au cours d'un des volumes, on ne découvrira pas qu'il est un extraterrestre ! Or, voici que toute la famille a aménagé dans la cité des squelettes, et ce n'est pas qu'un nom, ce sont véritablement des squelettes qui y vivent !!! Quand des os disparaissent (oui, des os qui appartiennent à des squelettes vivants, si j'ose dire), il est le premier à être soupçonné ! Jacinthe enquête, elle n'a pas le choix !
Que découvrira-t-elle ? Non, je ne le révèlerai pas, je dirai simplement que l'histoire est bien conçue, surprenante, et utilise toutes les possibilités nées de ce cadre et de ces personnages atypiques, dont le gentil Casper Cubitus, ou Joris, le meilleur ami de Jacinthe qui a beau être un humain "normal", se retrouve être tout de même très différent des héros traditionnels de littérature jeunesse.
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La collection Étincelles de Gulfstream continue à me surprendre avec ses petits romans illustrés de moins de 200 pages. Pour ma 2nde immersion dans cette collection, je craque sur cette couverture mystérieuse et déjà attachante grâce à cette petite fille souriante et son chien bien moelleux.

Avec un pitch halloweenien, je me voyais dans une ambiance plus spooky enfantin mais pas du tout. C'est très adapté aux 10-12 ans, plein d'humour et de jeux de mots avec un soupçon de vie canadienne par la maman de Jacinthe. Une mini-enquête sans prise de tête et se dévorant facilement avec une jeune héroïne attachante et pleine de vivacité. Les illustrations sont chouettes et ce type de roman illustré convient parfaitement aux jeunes voulant débuter dans la lecture. J'ai juste un point que j'ai souvent relevé : pourquoi Jacinthe appelle son père par son prénom tout au long du roman ? C'est perturbant car j'ai vraiment tiqué à chaque passage.
Qui est donc à l'origine de ces vols d'os à répétition ? Sûrement pas Ventouse, cet énorme chien dormeur. A quoi servent donc ces butins ?
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Voici un roman jeunesse que j'ai trouvé absolument génial.

Tout d'abord, les personnages sont très attachants. Jacinthe est une petite fille intelligente et adorable. Ses amis le sont tout autant et leur groupe fonctionne à merveille. Il y a une belle cohésion entre eux et ils se soutiennent envers et contre tout. J'ai trouvé cela génial.

Ensuite, j'ai beaucoup aimé l'histoire que j'ai trouvée originale. L'idée de faire cohabiter des humains et des squelettes dans la même cité est super chouette. J'ai aimé suivre leurs échanges et surtout en apprendre plus sur les squelettes. L'origine de leurs noms, la façon dont ils se nourrissent, etc... Tout cela est super intéressant et très bien imaginé.

Enfin, la plume de l'auteur est plaisante à lire. C'est vraiment le livre idéal pour les enfants. Il y a un bon rythme de lecture. Les personnages sont bien décrits et l'histoire est pleine de rebondissements. C'est parfait.

En résumé, c'est un livre que je conseille vivement.

Un grand merci à Gulf Stream éditions pour cette découverte.
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Ce petit roman m'a agréablement surprise. Pourtant, la couverture m'avait laissé imaginer une histoire un peu plus inquiétante. Malgré la présence de la fillette au sourire immense combinée à celle de ce gros chien plutôt sympathique, il n'en restait pas moins que nous allions faire un tour dans la Cité des Squelettes

Finalement, là-bas, j'ai fait la connaissance de personnages très amusants et très attachants à commencer par Jacinthe et son chien, Ventouse. Très vite, je me suis pris d'affection pour la petite fille et son imposant animal de compagnie un peu paresseux.

Autour d'eux, gravitent des personnalités étonnantes comme les parents de Jacinthe aux métiers passionnants (plumassier et danseuse) mais un peu contraignants (ils déménagent tout le temps !) ou encore Joris, le meilleur ami de notre héroïne, un garçon lunaire et gaffeur et enfin Casper Cubitus, squelette de son état et heureux de l'être.

Dans cette histoire, les semblables de Casper n'ont rien de bien méchant, au contraire ! Et Jacinthe va découvrir tout un monde dont elle n'avait pas idée, tout comme nous. L'auteur s'est amusé à inventer tout un tas de moeurs pour les squelettes ainsi que des noms truffés de jeux de mots. C'est assez drôle, vous verrez.

En tout cas, si Jacinthe était un peu inquiète de ce nouveau déménagement mais aussi triste de quitter Joris, elle va vite s'adapter, grâce à Casper qui devient son nouveau compagnon de jeux.
Mais le roman ne s'arrête pas à cette histoire de déménagement. Il y a aussi une enquête…
En effet, dans la cité, des os disparaissent. Comment ça des os disparaissent? Eh bien oui ! Casper, par exemple, s'est fait voler son radius. Par qui? Des rumeurs circulent et visent Ventouse. Mais c'est bien mal connaître le chien. Il est bien trop gentil (et un peu fainéant) pour ça. Jacinthe et Casper vont mener les investigations. Mais ce ne sera pas sans mal.

Ce petit roman policier original et bourré de détails amusants sur le monde des squelettes m'a vraiment convaincue. Les thèmes abordés - amitié, déménagement, intégration, accusation à tort, différence - sont traités avec humour. le courage et la tolérance sont aussi de mise. Et puis, Jacinthe est pleine de vie et d'optimisme. Ça fait du bien ! le ton est léger et le style de l'auteur très plaisant.

Il y a aussi les illustrations de Romane Poch. Si elles ne sont pas nombreuses, elles donnent vie en noir et blanc aux squelettes et aux humains de ce récit. J'ai craqué (dès la couverture) sur les dessins de l'illustratrice et cela a grandement joué dans mon attachement aux petits héros de cette histoire.

J'ai vraiment passé un bon moment avec Jacinthe et ses amis. Et si j'ai bien compris, il pourrait bien y avoir une suite. C'est une très bonne nouvelle !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"C'est complètement fou et je me dis que j'ai dû rêver, que les squelettes « vivants » n'existent que dans les films de fantômes ou de momies ! Mais non, j'en vois un second, puis un troisième. Et plein d'autres..."
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