« Le roman d'Eminescu » (traduction du titre) est une trilogie romanesque qui comprend «
Luceafarul » (p. 9 à 257), « Nirvana » (p. 260 à 440) et « Carmen Saeculare » (p. 441 à 650), ainsi qu'une postface de Virgil Cuțitaru.
Le dernier des poètes romantiques roumains est dépeint ici par
Cezar Petrescu, qui fait un travail considérable de recherche afin d'y inclure des faits réels dans cette biographie romancée.
Le premier volume est consacré à l'enfance et à l'adolescence, périodes marquées par la nostalgie et un grand amour pour la nature, tandis que « Nirvana » retrace sa jeunesse romantique passée à Vienne et Berlin, où il fit ses études.
Le dernier volume évoque avec beaucoup de force la souffrance physique et morale, ainsi que la disparition terrible du poète. C'est ici que l'atmosphère semble la plus véridique : c'est davantage un roman sur le milieu culturel et politique dans lequel évolue
Mihai Eminescu, à l'atmosphère plus historique. On y retrouve les grands du moment et les amis du poète :
Ion Creanga,
Ion Luca Caragiale,
Titu Maiorescu, etc.
Cette oeuvre très dense est un bel éloge qui se lit avec passion, comme un véritable roman historique.