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4,15

sur 481 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tout d'abord j'aimerai m'excuser de mes 5 jours de retard pour poster cette critique de "La maison dans laquelle" reçu à la dernière masse critique. Mais il faut dire que j'ai eu du mal à venir à bout de ce pavé et pas uniquement à cause de ses 954 pages. La lecture a été par moment poussive et plusieurs fois j'ai été tenté d'abandonner.

Pourtant dans le fond il y a de bonnes idées, des représentations novatrices et c'est le genre de roman que l'on trouve pas partout.
Nous sommes dans un huis clos. Une maison faite pour adolescents handicapés, de leur plus jeune age jusqu'à leur dix huit ans. Ils n'en sortent jamais, sont totalement coupés du reste du monde qu'il voit alors comme l'Extérieur. Pour eux seule la maison existe. Les adolescents s'y regroupe en clan, se font la guerre dans la plus totale anarchie. Il règne dans la maison une ambiance de chaos, de saleté et où seul la loi du plus fort dirige. Les adolescents passent leur temps à boire, fumer, avachi sur leurs lits à débiter des âneries. Bref c'est carrément bizarre comme établissement. Peut être un concept russe...

Pendant le premier tiers du livre j'ai attendu impatiemment qu'une intrigue s'installe. Après avoir saisi l'étrangeté de la maison, fait connaissance avec les différents gamins qui ne s'appellent que par des surnoms du style fumeur, chacal ou gros lard, bien compris que c'était tous des cinglés je pensait qu'il allait enfin se passer quelque chose. Et bien non. pas d'intrigue. J'ai donc changé ma façon de lire ce livre. Petite touche par petite touche, pour suivre ses adolescents handicapés dans leur année scolaire. Cela a fonctionné au début et puis je me suis vite lassé. Il faut dire qu'il y a de vrai longueur, où l'auteur nous raconte les délires de ses adolescents. J'ai pas bien compris, j'ai même été perdu par moment et voire franchement agacé ce qui faisait qu'il m'arrivait de lire certains passages en diagonale ce que j'ai pourtant horreur de faire! Alors peut être que je suis passée à côté de certaines métaphores lyriques je ne sais pas...

On s'attache pourtant à cette bande de gosses perdus, schizophrène pour la plupart, franchement psychopathe pour d'autre. Et au final on a envie de finir ce livre pour une raison : savoir comment va se passer la transition à leur monde (la maison) vers l'autre (l'extérieur). Et là encore une fois j'ai été déçu, j'ai pas tout bien compris et plein de questions sont restés en suspend.

Vous l'aurez compris je n'ai pas vraiment réussi à apprécier cette lecture bien que tout ne soit pas à jeter dans ce livre. A noter qu'il a eu plusieurs récompenses en Russie et que beaucoup de critiques de Babelio sont enthousiastes. Je crois que soit on plonge tout entier dans cet étrange univers soit on reste sur le palier...

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Reçu dans le cadre d'une Masse Critique, La Maison dans la laquelle est un roman qui a su vraiment m'intriguer. Tout d'abord par son résumé qui est, pour le coup, vraiment énigmatique tant on ne comprend pas du tout dans quoi va nous amener le récit, par les différents prix qu'il a pu recevoir dans sa version originale et toutes les bonnes critiques que j'ai pu rencontrer avant de le lire, mais également par le travail de l'éditeur qui amène vraiment une autre dimension au roman (la couverture sombre et le dos qui est jalonné d'écriture manuscrite).

J'avoue avoir quelques difficultés à résumer le roman et à offrir une critique, car malheureusement j'ai abandonné ce roman arrivé à la moitié (ce qui représente malgré tout 450 pages). Comme je l'ai dit plus haut, en lisant le résume, on ne comprend pas où l'auteur va nous amener et en ayant lu la moitié du roman, je n'ai toujours pas compris…

La Maison dans laquelle est un roman huit clos où l'on suit le quotidien d'enfants handicapés dans cette maison très particulière qui a pour but de les accueillir. Je ne serais en dire plus car finalement il n'y a pas vraiment de ligne directrice, ni d'intrigue principale qui ressort (ou en tout cas je ne l'ai pas compris). On suit juste la vie de ces enfants et jeunes adolescents qui vivent dans une communauté où chacun vit dans un clan régi par des règles plus ou moins strictes. On ne peut d'ailleurs pas situer la maison, que ce soit temporairement ou géographiquement.

Un peu comme dans un roman d'Haruki Murakami, La Maison dans laquelle nous offre un univers très spécial, où la frontière entre le réel et le fantastique est assez fine, et je pense que c'est le genre de roman que l'on aime ou que l'on n'aime pas sans vraiment de juste milieu. Rentrant très facilement dans les univers de Murakami, j'avoue qu'avec le roman Mariam Petrosyan, je suis complètement passé à côté. Je lisais sans vraiment lire et je n'arrivais pas à m'intéresser à ce que me raconter l'auteure. Je pense que le roman était trop abstrait pour moi et qu'il me manquait des explications, quelque chose auquel me raccrochait.

C'est difficile pour moi d'expliquer pourquoi je n'ai pas aimé (comme je pense que cela doit être difficile également pour ceux qui ont aimé, tant le roman est spécial), car je reconnais malgré tout de nombreuses qualités au roman. Notamment, la psychologie des personnages qui est particulièrement fouillée. Malgré les nombreux personnages, on arrive à les identifier assez rapidement et c'est plutôt fort de la part de l'auteure. D'ailleurs l'auteure possède une plume très poétique et travaillée. Quand j'arrivais à arrêter de me poser des questions et à mettre ma frustration de côté, il était assez facile de se laisser porter par la plume de l'auteure.

La Maison dans laquelle est un roman qui marque par son originalité et ses personnages. Même en fermant le roman, on est assez déstabilisé par ces personnages et leurs de vie. Malgré cela, il m'a réellement manqué des explications et une intrigue principale pour avoir envie de prolonger ma lecture et de lire les 1000 pages que composent ce roman.
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La Maison dans laquelle est un roman russe qui a connu un grand succès dans son pays d'origine raflant même des prix comme le Big Book Russian Literary Prize en 2009. Il conte la vie de jeunes adolescents, handicapés, cabossés par la vie et pensionnaires d'une Institution spécialisée, la fameuse Maison. À l'intérieur, chaque adolescent est réparti dans les bâtiments, en fonction de son sexe (garçons et filles sont séparés) puis d'un clan (cinq groupes) dans lequel la loi du plus fort règne en maître. Mais, dès l'âge de dix-huit ans, les pensionnaires devront quitter la Maison et affronter l'Extérieur.

Cette année, La maison dans laquelle arrive en France, publiée par les éditions Monsieur Toussaint Louverture que je remercie au passage ainsi que Babelio pour me l'avoir fait découvrir en avant-première. Malheureusement, je reste partagée sur ce roman et je tiens sincèrement à m'en excuser, mais je n'ai pas pu le finir (j'en suis restée à 580 pages). J'ai néanmoins matière pour la rédaction d'une critique et je souhaite exposer les raisons de mon avis mitigé.

Je vais d'abord commencer par la physionomie du livre : la couverture est originale tout en restant sobre et le papier de bonne facture. le prix de 24,50€ pour un roman de cet acabit (grand format et atteignant quasiment les 1000 pages) n'est pas élevé. En revanche, le livre est lourd (1,3 Kg), difficile à tenir en main, même allongé et impossible à prendre dans les transports en commun. D'habitude, je n'y suis pas favorable mais un fractionnement en deux tomes n'aurait peut-être pas été une mauvaise idée.

Ensuite, ce roman, destiné aux adolescents ou aux jeunes adultes, part avec deux handicaps, pour moi :
- le nombre de pages (960 pages) qui peut rebuter dès le départ. Il s'agit d'un véritable défi pour un auteur car il n'est pas question de perdre son lecteur en cours de route. Il faut savoir maîtriser son récit pour susciter l'intérêt chez lui et l'envie de poursuivre. Pour ma part, rares sont les romans qui y sont parvenus mais je citerai des maîtres en leur genre : Tolkien avec le Seigneur des Anneaux, Martin et son Trône de fer, Jaworski avec Gagner la guerre ou Follett avec les Piliers de la Terre. Ici, malheureusement, rien de comparable : l'intrigue est linéaire, sans véritable rebondissement. J'ai commencé à m'ennuyer à 200 pages me demandant quand l'action débuterait puis j'ai abandonné la mort dans l'âme à 580 pages...
- le deuxième handicap est pour moi le huis-clos qui est un exercice très difficile à maîtriser pour un écrivain. La totalité de l'intrigue se déroule dans cette fameuse maison et son jardin. Malgré la taille de cette institution, j'ai eu vite l'impression d'en faire le tour et j'avais très envie de découvrir l'extérieur (peut-être que cela aurait pu redonner un second souffle à l'intrigue). Certes, je pense que l'auteur souhaitait montrer à quel point l'omniprésence de cette maison avait une totale emprise sur la vie de ses pensionnaires au travers de l'enfermement, de la violence et de la mise à l'écart par rapport à l'Extérieur. Mais, je me suis totalement lassée, d'où mon abandon.

Il existe aussi une autre raison à ma déception : j'ignore pourquoi, mais j'étais persuadée que La maison dans laquelle était un roman fantastique. le synopsis le laissait présumé ainsi que la feuille de présentation, reçue avec le roman. En effet, Fabrice Colin, qui est un auteur de roman de Fantasy, a été interviewé à propos de la lecture de ce livre. Et d'autres indices comme la citation de Cormac McCarthy (auteur d'une dystopie avec La Route) ou de Stephen King (que je ne présenterai pas) ou la mention de terme comme "gothique", "Buffy", "les enfants perdus de Peter Pan" ou le "Poudlard abandonné" m'ont envoyé sur une fausse piste. Maintenant, il est possible que des éléments fantastiques apparaissent dans les 320 dernières pages...

Enfin, je souhaite terminer sur une note plus positive. La maison dans laquelle possède aussi des qualités :
- un style d'écriture somme toute agréable et fluide
- Il est un roman choral, genre littéraire que j'affectionne particulièrement. Les personnages qui interviennent au fil du récit, malgré leur trop grand nombre, sont très attachants. Et l'auteur a davantage mis l'accent sur leur psychologie très développée plutôt que sur l'intrigue. Ainsi, le changement de personnages permet un peu de pallier le manque de dynamisme du récit.

En conclusion, La maison dans laquelle est un roman déroutant et atypique mais sur lequel, je reste partagée pour toutes les raisons invoquées plus haut. Néanmoins, il n'est pas impossible que les lecteurs adolescents à qui s'adressent ce roman, s'identifient mieux que moi aux personnages et rentrent davantage dans l'univers imaginé par Mariam PIETROSYAN.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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“Each day I live in a glass room
Unless I break it with the thrusting
Of my senses and pass through
The splintered walls to the great landscape.”
Mervyn Peake

Déroute.
A lire les résumés je m'attendais à autre chose. Métaphore de l'adolescence que l'on ne veut quitter, redouter le passage à la vie adulte. A lire les critiques enchantées je me sens un peu plus en dehors de ce livre.
Je me voyais donc à lire un livre de romance magnifique, de fantasque magique et édulcoré. Sans vouloir dévoiler les personnages qui peuplent cette maison, ils sont tout autre, tout comme l'histoire est toute autre. le résumé est en fait déjà une interprétation du livre. le monde dépeint là dedans est déjà fort gris, sale, éprouvé. Mais en même temps fort, aliénant, touchant.
Passée cette surprise, j'ai très vite plongé dans ce roman dont j'ai dévoré rapidement les deux tiers. Dans un va-et-vient passé-présent très bien mené, un fantastique a peine effleuré, on découvre peu à peu tout ces clans, ce monde sans règle mais pas sans Loi dans lequel ils se réfugient, ce bric-à-brac qu'est leur existence.
Et puis je ne sais pas pourquoi mais les dernières 300 pages ont été pour moi très laborieuses. Est-ce parce que la structure du roman a changé ? Que mes moments préférés, au passé, n'existaient plus ? Est-ce parce qu'il fallait clore cette histoire bien avant ? Est-ce parce que je n'ai pas ressenti à la lecture cette nostalgie de l'adolescence ni ne me suis reconnue dans les tourments de ces personnages comme j'ai pu le lire dans d'autres critiques?
La Nuit la plus longue fut le début de ma lecture la plus longue. Désolée La Maison dans Laquelle mais je ne suis pas un Sauteur, je ne percerai jamais tes murs pour en découvrir de magnifiques paysages. Peut être n'ai-je jamais été adolescent. Peut être suis-je depuis toujours cet être adulte et froid constamment en dehors de tout et qui n'y comprend rien.

Critique rédigée par : Luria
Avis : mitigé
Police : de toutes les couleurs mais on ne la voit que noire
Opérateurs : Babelio et Monsieur Toussaint l'Ouverture. Merci à eux !
Livre : Très bel objet, magnifique couverture, papier fin et agréable. Police discutable par moment mais finalement s'oublie très vite.
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