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Quel périple pour lire ce roman qui initialement devait être en LC avec BazaR. Il m'a proposé cette lecture suite a une grosse déception lors de ma première découverte de Pierre Pevel avec les larmes du cardinal.
Malheureusement BazaR a du le lire en solo... puisque ma bibliothèque a mystérieusement égaré la trilogie et j'ai donc été contrainte de l'acheter.

En général quand ça commence comme ça, je devrais me dire que je ne devrais même pas attaquer ce roman.
Mais si une parole est une parole... et fort heureusement parce que je l'ai reçu hier midi et j'ai dévoré ce premier tome.
Tout est fait pour me plaire : l'action, l'époque, le fantastique, l'horreur, les personnages.

Il faut avouer que le personnage principal Kantz est admirablement bien travaillé et entouré de mystère... ce qui le rend à mes yeux encore plus attachant. Et ses compagnons ne sont pas en reste.

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas savouré un roman de fantasy. Et puis il faut également parler de l'écriture de l'auteur qui est fluide et agréable. Et puis grace à Alex, me voilà réconciliée avec Pierre Pevel.. et je le remercie de tout coeur
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Quel feuilleton cela ferait !

Dans l'Allemagne d'une guerre de Trente ans qui achève sa période bohémienne et palatine, une cité particulière, protégée par un dragon, se blottit à l'embouchure d'un Rhin qui n'aurait pas à franchir encore des Pays Bas trop bas et définitivement sous la mer. C'est Wielstadt (la cité de la roue ?). Malgré la guerre, Catholiques et Protestants vivent en relative bonne intelligence en compagnie d'êtres décrits dans les mythologies ou les contes et pourtant bien réels. Dans cette ville à nulle autre pareille, un homme érudit, bretteur d'élite et pénétré des mystères de la kabbale fait face aux maléfiques forces de l'Ombre. Il est chevalier. Son nom est Kantz.

Bon sang ça vous donne pas envie ça ?!!? Je devrais arrêter là d'ailleurs…

Bon d'accord, je continue.
Pierre Pevel se définit comme écrivain architecte et ça se voit. Il contrôle son récit d'une plume d'airain ; pas de monstre de Frankenstein qui oserait prendre sa liberté ici. Il nous invite dans son monde uchronique, nous l'instille petit à petit. Quand les premiers éléments sont digérés, il en ajoute d'autres, complexifiant sans l'alourdir la trame de sa tapisserie. Les variations par rapports à notre monde étonnent : « Tiens, pourquoi a-t-il ajouté cette société-là ? Elle n'existait plus au 17ème siècle ». Et puis « Ah oui, ça s'intègre vachement bien, en fait ».

Mais ce premier tome n'est pas qu'un décor. C'est un récit d'action épique, centré sur une série de meurtres qui ferait vomir Maxime Chattam de dégoût. C'est une enquête mais ce n'est un mystère que pour le chevalier Kantz. Car jouant sur les points de vue du héros et de son adversaire, Pevel accorde une longueur d'avance au lecteur. Ce n'est pas un roman d'Agatha Christie, plutôt un Columbo où l'on connaît l'assassin et où l'on se régale de voir le héros se dépatouiller avec sa logique et ses investigations. Et Columbo est croisé avec un D Artagnan qui serait investi d'un pouvoir surnaturel et l'adversaire lui-même est un vicaire des forces obscures. J'évoque à peine la multitude de seconds rôles – probablement un peu trop nombreuse – dont les principaux, drôles ou sérieux, humains ou non, apportent de la vie à cette histoire. J'espère que l'on approfondira Jacob, Zaccharios ou Chandelle par la suite.

Le principal mystère de l'histoire reste Kantz, qui enquête, agit, se bat à l'épée, boit avec ses amis, mais dont on ne sait rien au final. D'où vient-il ? Comment en est-il arrivé à jouer le rôle qu'il semble s'être imposé ? C'est lui dont j'aimerais découvrir les secrets dans les tomes futurs.

Et quelle plume, mes ayeux ! le style ancien entraine net la distanciation avec le monde réel et nous plonge dans l'altérité bien mieux que n'importe quel portail magique.
J'avoue tout de même quelques micro-agacements sans importance : une guerre de Trente ans restée trop à l'écart de Wielstadt, des descriptions parfois trop invasives qui nuisent à la fluidité du récit (ah, le fonctionnement du pistolet à rouet !), une fin trop Deus Ex Machina.

Bah, tout ça n'est pas grand-chose. Je le répète, cela ferait un superbe feuilleton, et pourquoi pas un film ?
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J'attaque avec enthousiasme mais non sans un certain dépit le dernier cycle que je n'ai pas encore lu de Pevel. C'est à chaque fois une source de joie de me plonger dans les récits de cette plume si fluide et si imaginative, qui crée des époques historiques alternatives immersives au possible et au rythme ensorcelant. Je risque juste d'être en état de manque une fois cette trilogie achevée mais qu'à cela ne tienne, je n'aurai qu'à les relire!

Le premier opus de la trilogie de Wielstadt nous présente Kantz, chevalier, ancien prêtre, adepte de la Kabbale mais surtout exorciste dans une cité allemande protégée par un dragon séculaire. Il s'agit d'un personnage manichéen, dont la quête est ni plus ni moins de chasser l'Ombre de notre monde, même si cela lui attire certains préjugés de la part de ces contemporains. Aussi est-il tout désigner pour enquêter quand de sombres massacres ont lieu dans sa ville. Pevel partage la narration si bien que le lecteur en sait plus long que le protagoniste principal sur les différentes actions, mais pas beaucoup plus en avant. Juste assez pour faire monter la pression et donner un certain rythme au récit. Notre protagoniste est pétri de bonnes intentions à commencer par celle de la tolérance. Une valeur qui à m'époque de la Guerre des Trente ans, dans un pays où protestants et catholiques s'affrontent n'est pas des moindres. Une valeur que l'auteur étend également à des créatures mythiques. Fées, nains, centaures et faunes peuplent notre monde. Comme il sait si bien le faire, Pierre Pevel invite dans notre Histoire une univers de fantasy bienvenu qu'il instille tout naturellement. Ainsi les protagonistes secondaires sont-ils tout aussi attachants, tels de vieux amis au fur et à mesure que l'on suit Kantz.
L'enquête paranormale donne une tonalité un peu "creepy" au récit : goules, résurrection et âmes vengeresses sont au rendez-vous, réunis dans de sombres cimetières à la nuit tombée tandis que dans l'ombre plane la menace de la Sainte-Wehme.
J'aurai pensé que la Guerre de Trente ans ait un rôle plus prépondérant dans ce récit mais il n'en est rien. Elle est comme un fait lointain, comme elle peut l'être, la cité de Wielstadt, protégée par son dragon, étant un ilôt de tranquillité. Peut-être aura-t-elle plus de place dans les récits prochains.
De même, peut-être en apprendrons plus sur le passé de Kantz ou sur la Dame Rouge, des mystères restant encore celés à fin de ce tome 1.

Je m'en vais essayer de les percer en commençant le tome 2!
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Les Ombres de Wielstadt est le premier tome d'une trilogie écrite par Pierre Pevel qui mérite un peu de publicité. L'intrigue s'inspire de romans appartenant à des genres hétéroclites : historique, cape et d'épée, dark fantasy. Les deux seuls points que l'on peut reprocher concernent le protagoniste, le chevalier Kantz intéressant mais un brin stéréotypé et le côté succinct de l'intrigue qui se lit trop rapidement. Il est tout à fait possible de s'arrêter à la fin de ce livre, technique qui a le mérite de respecter le lecteur. Rares sont devenus les écrivains qui ne pratiquent pas le coup de la fausse fin…
L'histoire en elle-même ne révèle pas de grandes surprises mais surprend par la découverte d'un univers enchanteur. Basé sur un contexte historique sérieux (la guerre de Trente ans dans le Saint Empire Romain Germanique), l'auteur s'essaye à l'uchronie (les Templiers revenus en grâce au XVIIe siècle). Il crée une ville – Wielstadt protégée par le dernier dragon d'Occident – et revisite toute une mythologie (des faunes intégrés à la société, une fée – Chandelle – aux manières partagées entre celles d'un ogre et d'une adolescente, des centaures devenus gendarmes…).
Le tout mérite vraiment le détour, il est rare de voir une telle réussite. Les amateurs de dark fantasy y trouveront également leur compte puisque qu'il est question de nécromancie, goules et combats contres les forces de l'Ombre.
Lien : http://kriticon.over-blog.co..
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Les Ombres de Wielstadt a été l'occasion pour moi de découvrir l'auteur Pierre Pevel, auteur français assez reconnu dans le milieu de la SFFF. Ce fut une lecture particulièrement plaisante et enrichissante.

Ce premier tome mélange les genres en nous présentant un contexte historique assez fort et parfaitement maîtrisé par l'auteur, des meurtres en série qui nous amènent vers une enquête policière et de la magie et des créatures fantastiques pour ponctuer le tout.

Dans ce contexte particulier, nous suivons le personnage de Kantz qui est une sorte de chasseur de démons assez solitaire et plein de secrets. Après des meurtres assez sanglants qui se répètent chaque jour, Kantz sera contacté pour les déjouer et arrêté le coupable. le lecteur, en même temps que Kantz, découvrira assez rapidement le ou les coupables, mais tout ne serait pas aussi simple et une intrigue sous-jacente se découvre au fil des pages.

Toute l'intrigue se passe dans la ville germanique de Wielstadt. Cette ville imaginaire a l'originalité d'être protégée par un dragon qui veille au grain sur sa cité. On sent que cette ville regorge de secrets et on ne demande qu'à les découvrir.

Pierre Pevel nous offre avec cette trilogie, un univers historique très intéressant. J'avoue très peu connaître la Guerre de Trente Ans, Les Ombres de Wielstadt fut donc une série d'autant plus enrichissante. On sent que l'auteur gère son sujet et a fait un travail documentaire assez important.

Les Ombres de Wielstadt fût donc un premier tome sans fausses notes et qui promet une trilogie pleine de surprises.
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Nous sommes en 1620 ,dans le Saint empire Romain germanique ravagé par la Guerre de trente ans ( un conflit horrible pour les populations ) . Dans ce contexte historique Pevel place un Chevalier Templier , Kantz, à la fois guerrier et magicien kabbaliste .Car des créatures magiques coexistent avec les hommes (Faunes , fées, goules, dragons). Dans une société divisée et paranoïaque , ses tueurs et ses sociétés secrètes , il enquête à ses risques et périls sur des meurtres d'essence magiques. C'est très bien fait et plaisant à lire (J'adore la petite fée Chandelle !)
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"La trilogie de Wielstadt" sont les derniers bouquins qui me restaient à lire de Pevel, à croire que j'avais gardé le meilleur pour la fin. J'ai toujours une tendresse toute particulière pour le cycle du "Paris des Merveilles", mais ce premier tome est particulièrement bien écrit et j'aime tout dedans: le héros, les personnages hauts en couleurs (Chandelle, you rock!), l'époque et l'intrigue policière bien menée, pleine de morts-vivants, de massacres bien dégueu et de rituels classes, avec ce qu'il faut de combats à l'épée et de vieux bibliothécaires ensevelis sous leurs bouquins poussiéreux (un leitmotiv de Pevel, ça.). Il y a quelques passages particulièrement beaux, notamment SPOILER la mort de Thadeus et le conte dans le conte. Bref, je suis contente d'en avoir encore deux sous le coude !
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En cette hiver 1620 dans le Saint Empire Romain Germanique les guerres de religions sévissent et chaque principauté choisit son camp, cependant la ville franche de Wielstadt fait office de singularité, les catholiques et les protestants s'y côtoyant dans une paix relative, le Dragon qui protège les lieux de manière immémoriale ne leur ayant pas vraiment laissé le choix.
Dans ce monde où des êtres issus des mythes côtoient les humains le Chevalier Kantz exorciste émérite pour qui la Kabbale a peu de secrets va avoir fort à faire pour pister et détruire une meute de goules qui sème la terreur dans la ville …


Un roman de cape et d'épée mitigé de surnaturel dans un XVIIème siècle que semble particulièrement affectionner l'auteur, une occasion pour lui de développer une action soutenue où la magie se mêle à la grande Histoire. Ce premier tome de la trilogie nous fait découvrir le héros, un Chevalier exorciste et son cercle d'amis hauts en couleurs, quoi de plus normal que de réunir pour le souper un satyre, une fée, un nain, un poète, un juif Kabbaliste, un étudiant protestant et un imprimeur savant ? D'autant que les connaissances de chacun pourront participer à la résolution de l'enquête sur ces meurtres abominables.


De la fantasy historique sans prétention, mais un livre qui se lit agréablement d'une traite. Des personnages attachants, une action sans temps morts, des mystères suggérés augurant de développements intéressants dans les prochains tomes, une occasion de passer un bon moment de détente …
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Une ville en 1620, protégée par un dragon. Bienvenue à Wielstadt, ville prospère perdue dans le Saint Empire romain germanique.
Les religions y cohabitent alors que la guerre de Trente Ans vient de débuter.
Parmi ses habitants, des fées, des faunes, des centaures mais aussi Kantz, exorciste de son état, un chevalier blanc qui lutte contre les forces du Mal.
Un premier tome qui vous emporte dans cet univers sombre, un mélange entre horreur et roman de capes et d'épées.
Je fonce vers le tome 2!
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Grosse déception, vu les critiques j'en attendais sans doute beaucoup trop mais quand même Pierre Pevel quoi !
Ici on est clairement dans le thriller médiéval Fantasy avec rien de transcendant, franchement j'ai traversé ce premier tome de trilogie comme un fantôme sans véritablement réussir à rentrer dans le truc.
Faussement complexe, faussement subtile, reste une belle plume et un background original car même le personnage principal est étonnamment effacé derrière cette histoire, trame monotone qui se déroule et place le lecteur comme les personnages qui y prennent place d'ailleurs, dans une position de simples spectateurs, le tout se concluant par un vieux Deus ex machina des familles.
Sincèrement, bien que j'ai les autres romans sous la main il est peu probable que j'aille plus loin dans l'exploration de Wieldstadt, d'autant plus que ce court roman est finalement bien trop long pour ce qu'il a à raconter, de fait le choix d'adapter cette histoire avec la vitalité des codes d'une nouvelle aurait sans doute été préférable.
Juste soporifique.
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