La trilogie de Wielstadt, tome 1 : Les ombres de Wielstadt

"les ombres de Wielstadt" de Pierre Pevel est un polar historico-fantastique. Premier livre de cet auteur et j'ai passé un bon moment même si certains passages étaient un peu gores à mon goût.
Une chouette intrigue pleine de mystère et sans temps mort. Des personnages agréables même si je n'ai pas compris de rôle de la fée Chandelle et sa raison d'être à Wielstadt.
J'ai beaucoup apprécié la multitude de détails historiques et de descriptions sur le cadre de vie et sur le quotidien de l'époque en plus des quelques touches fantastiques, on s'y croirait. Puis l'écriture fluide mais recherchée a fini de me séduire.
Très chouette lecture même si le polar n'est pas mon genre de prédilection.

Nous sommes en 1620, la Guerre de Trente Ans débute et le Chevalier Kantz est inquiet. Non pas à cause des combats, non. le dragon qui plane au-dessus de Wielstadt a su, de toute éternité, éloigner les armées ennemies de son souffle puissant. Mais bien plutôt parce que le Mal rôde entre les murs de la cité. Il le sent, il le pressent, l'heure est grave... et il va devoir reprendre du service pour éloigner le péril de ses concitoyens.
Kantz, en effet, n'est pas un chevalier comme les autres. Prêtre défroqué, la main gauche tatouée d'un pentacle, il est savant dans les choses obscures. Bretteur et kabbaliste, lié aux Templiers, il traque sans relâche les créatures maléfiques de l'Ombre, qui mettent à profit la moindre occasion pour s'immiscer dans les affaires des vivants.
Au besoin, en ressuscitant les morts.

Encore un super moment avec les personnages et la plume de M. Pevel. C'était passionnant, l'histoire sait ménager son suspens quand il faut et tout s'enchaine de manière fluide, à tel point que dès que je finissais un chapitre je voulais en entamer un autre (ce que j'ai plus ou moins fait car je l'ai lu en 2 soirées et si je ne l'ai pas fait en une c'est parce que j'étais vraiment fatiguée).
Le roman lie l'imaginaire à des faits historiques avérés et nous plonge dans les ruelles sombres de Wielstadt où le Chevalier Kantz, sorte d'exorciste-Warren du passé, oeuvre contre le mal.
J'ai adoré le charisme des personnages surtout le Chevalier, posé et grave mais droit dans ses bottes. Je déplore juste que les personnages féminins soient si peu présents.
En tout cas, j'ai dévoré le livre, savant mélange dynamique et haletant de cape et d'épée, enquête policière, société secrète, rituels démoniaques et créatures fantastiques. Et puis ce livre m'a vraiment donné envie de découvrir l'Allemagne et ses jolies petites bourgades (si si je vous jure) ou en tout cas de me renseigner sur son histoire un peu plus. Si je n'avais pas un programme de lecture déjà chargé, je me jetterais sur la suite !

Dès la première phrase j'ai eu le frisson. L'écriture est très agréable et l'histoire prenante. La descriptions des personnages est telle qu'on les voit très clairement. Je ne ferai pas plus de commentaire de peur de briser le suspense.
Une excellente lecture.

Très bonne introduction à cette superbe trilogie des ombres de Wielstatd. Je l'ai lu plusieurs fois déjà. L'action est présente, le personnage principal est charismatique et attachant, l'histoire prenante. du très bon!

L'Histoire, la vraie est une passion, mais j'apprécie aussi de me divertir avec un bon roman même du genre Fantasy (je découvre petit à petit toutes les richesses de cet univers littéraire). Dans le cas de l'ouvrage qui nous intéresse, « Les ombres de Wielstadt » le plaisir vient surtout de l'univers assez original créé par Pierre Pevel, mêlant L Histoire authentique (guerre de Trente ans, déchirements religieux...) au merveilleux (les centaures, les fées, les dragons, les nains…etc. cohabitent avec les humains comme si cela avait toujours était le cas).
J'admire la minutie des détails. Elle est impressionnante, tant au niveau des moeurs, de l'habillement que de la situation géo-politico-religieuse. L'historienne que je suis ne peut vraiment rien y redire.

À la fois polar et roman de fantasy dans un cadre historique très bien documenté (une de ses marques de fabrique car c'était déjà le cas dans Les lames du Cardinal et l'alchimiste des Ombres certes écrits bien plus tardivement), « Les Ombres de Wielstadt » est étonnant et détonnant. L'intrigue est tout simplement captivante. J'avais toutes les peines du monde à reprendre mes activités normales du quotidien tant je voulais en savoir plus. Non seulement Pevel a su doser parfaitement l'action et l'enquête, mais en plus ses personnages sont attachants.
En parlant de Kantz, l'auteur nous dira : « Avec eux, le masque sévère qu'il se composait d'ordinaire s'effritait. Il parvenait à oublier l'Ombre, ses horreurs et le combat qu'il menait contre elles, au péril de son âme et de sa vie. »
Bref, voilà un livre qui se dévore de bout en bout car il n'y manque rien.

La suite sur :
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Ce premier tome présente un nombre conséquent de personnages sans nous perdre. Il a le mérite d'avoir sa propre conclusion tout en laissant en suspens un certain nombre de questions. Kantz, le héros, est assez mystérieux. Ce guerrier fut moine dans une autre vie. Les gens qu'ils rencontrent présument qu'il cache un secret, une manière pour Pierre Pevel de nous faire du pieds sous la table. D'autres personnages sont aussi intrigants, comme la fée Chandelle dont on ne sait rien ou la Dame Rouge, qui apparaît dans le récit comme une déesse ou un fantôme, pour livrer un conseil sibyllin et repartir. Je vous dirais dans les critiques des tomes suivants si ces mystères trouvent leur réponse. L'univers emprunte autant à l'historique qu'à l'uchronie. En effet, les Templiers ont survécu après Jacques de Molay. Quelques ekphrasis parsèment le récit (ah ! le pistolet à rouet !) faisant étalage d'une petite érudition. Tout ça reste finalement assez gentil, assez discret. Pour contextualiser, j'aurais aimé que Wielstadt nous soit un peu plus familière à la fin de ce premier tome. Elle ne semble pas se distinguer de beaucoup d'autres villes. Je trouve dommage que Pierre Pevel ne nous ai pas régalé de quelques trouvailles magiques de son cru pour la caractériser, de quoi nourrir notre émerveillement. Cela dit, je conçois que chaque auteur n'ait pas toujours cette recherche. En ce qui concerne le scénario, Pierre Pevel sait mener sa barque pour nous accrocher avec des attentes, du suspens, de l'action, du fan service, des interrogations, un peu de macabre. Avec un peu de recul, l'histoire est une vengeance banale mais efficace, le plaisir est là et la trilogie ne fait que commencer. La petite surprise aura été sur le style de l'auteur. Ayant déjà lu Les Lames du Cardinal du même auteur, je ne me rappelais pas cette élégance. C'est écrit avec soin. En bref, c'est prometteur.

Les ombres de Wieldstadt (quel nom !) nous narre les aventures du chevalier Kantz, exorciste de l'époque des guerres de trente ans. Loin d'une image de curé de campagne, ce personnage me fait plutôt penser aux trois mousquetaires et peut-être même plus encore au héros d'[a:Arthuro Perez Reverte|40398|Arturo Pérez-Reverte|http://photo.goodreads.com/authors/1223406250p2/40398.jpg], le fameux capitaine Alatriste. En effet, notre exorciste se bat à l'épée (qu'il a légèrement flamboyante), et au pistolet contre toutes sortes de créatures de l'au-delà : des goules, un cadavre réanimé, un esprit, pas de problème, une balle dans le front ou une bonne longueur d'acier dans la panse suffisent générallement à résoudre les problèmes. Mais l'action n'est pas le moteur principal de ce roman. On est ici plus dans une enquête - elle-même prétexte à une présentation fouillée et précise de cette époque - sur des meurtres mystérieux et sanglants, digne de n'importe quel serial killer moderne. Et notre bon chevalier est appelé à la rescousse par le lieutenant du guet pour l'aider à résoudre ces meurtres abjects. L'enquête est en elle-même assez quelconque, car on suit de la même manière l'enquêteur et l'assassin. Ce qui l'est moins, c'est l'environnement. Dans cette ville allemande où se cotoîent catholiques et protestants, on trouve aussi une fée (chandelle, et non clochette), des faunes, des centaures, un nain écossais, un roi des voleurs, et naturellement toutes sortes d'esprit plus ou moins bien intentionnés (générallement moins que plus, d'ailleurs). Sous ces airs d'inventaire à la Prévert, ce roman dégage pourtant une force terrible, une énergie qui ne se retrouve peut-être pas dans le rythme du récit, mais qu'on ressent pourtant à chaque page : les meurtres s'enchaînent, l'hiver est là, le dragon veille (parce qu'il y a naturellement un dragon qui veille sur la ville), et on est littéralement happé par cette histoire simple, ces personnages “normaux”, qui se débattent dans une histoire plus vaste qu'eux. C'est donc un bon roman, idéal pour se laver la tête, dont on ressort avec les idées fraîches (car la justice de Dieu triomphe toujours), et qui donne envie de lire les suites, car il ne peut qu'y avoir des suites, à la manière des romans de cape et d'épée, où le héros traverse l'Europe et aide la veuve et l'orphelin (sauf qu'ici, il y a en plus des faunes, des nains, des trolls). Et ça fait plaisir. En fait, ça m'a permis de constater que cette époque est vraiment idéale pour y placer un récit de fantasy, comme l'avait déja démontré [a:Laurent Kloetzer|1529258|Laurent Kloetzer|http://www.goodreads.com/images/nophoto/nophoto-U-50x66.jpg] avec [b:Mémoire vagabonde|3628921|Mémoire vagabonde|Laurent Kloetzer|http://ecx.images-amazon.com/images/I/51SNWGJ7C9L._SL75_.jpg|3671738] et [b:La voie du cygne|3628868|La voie du cygne|Laurent Kloetzer|http://ecx.images-amazon.com/images/I/51H8A4F7F1L._SL75_.jpg|3671685]. J'en profite donc pour poser la question : est-ce que vous connaissez d'autres histoires qui prennent place à la même époque, parce que ça m'attire vraiment.
9782253124795"

Il n'y a pas à dire, ça fait du bien de lire une plume soignée de temps à autre. Pierre Pevel écrit vraiment très bien.

J'ai trouvé vraiment très agréable de lire ses tournures de phrases, ses descriptions et ses dialogues.

Pour ce qui est du fond de l'histoire, celle-ci est une sorte d'uchronie basée principalement sur une ville: Wieldstadt.

Celle-ci est gardée par un dragon très protecteur mais ce n'est pas tout, nous y rencontrons également des fées, des faunes, des démons et sûrement encore bien d'autres à venir dans les autres tomes. L'intrigue prend son temps pour se mettre en place et introduire les personnages mais ce n'est pas gênant. Cela nous laisse le loisir de bien comprendre chaque personnage et d'identifier son rôle dans l'histoire. Et l'histoire n'est pas en reste. L'auteur nous dévoile petit à petit un morceau du mystère plutôt que de nous livrer un gros tas d'informations à la fin pour enfin avoir le déclic.

Sorcellerie, Démons & Guerre de Trente Ans

Hiver 1620 : après s'être acquitté d'une délicate mission pour l'Ordre des Templiers, le Chevalier Kantz revient à Wielstadt, cité allemande protégée depuis toujours par un mystérieux dragon.

Chasseur de démons initié aux arts secrets de la Kabbale, Kantz est un exorciste qui mène contre le mal une croisade solitaire et implacable. Rapière au poing, il va devoir traquer une insaisissable meute de goules qui répand la terreur dans la ville.

Prenant pour cadre l'Allemagne du début du XVIIème siècle, les aventures du Chevalier Kantz, exorciste en paroles et surtout en armes, sont enfin réunies dans un seul et unique volume. Une fantasy uchronique agréable qui rend autant hommage aux classiques du genre qu'à Alexandre Dumas.