Le Paris des merveilles, tome 3 : Le royaume immobile

Ce troisième tome de la série de Pierre Pevel "le Paris des merveilles" a permis la réédition des deux premiers sous de splendides couvertures qui je l'espère , attireront l'oeil des lecteurs qui auront ainsi le plaisir de découvrir cette série.Pierre Pevel a su créer une uchronie enchanteresse où mages et fées cotoyent elfes et gnomes. les dragons rôdent dans l'ombre , la Tour Eiffel chante sous la lune et les chats-ailés sillonnent le ciel avant de se poser dans un battement d'ailes sur leur livre préféré.
Le duo d'enquêteurs Louis Griffont le mage et Isabel de Saint-Gil l'enchanteresse sont ici confrontés à une vague terroriste qui secoue la capitale à l'aube du 20ème siècle, l'organisation le Silas fomentant des attentats inspirés par la maléfique Reine Noire qui veut se venger de son exclusion du Royaume d'Ambremer.
Griffont doit en plus innocenter son élève et ami, Troisville, qui à la suite d'une terrible machination ,se trouve accusé du meurtre du mage Dalmas.
Heureusement que Griffont peut compter sur le fidèle commissaire Faroux, le policier bien humain, et sur ses brigades mobiles crées à l'initiative de Clémenceau et dont une partie des effectifs se consacre à la chasse aux criminels venant de l'Outre Monde.
Le contexte historique de la fin de la Belle Epoque est parfaitement exploité et tant les complots anarchistes qui se multipliaient que les agissements crapuleux de la célèbre Bande à Bonnot sont adaptés au fil du récit jusqu'à la tuerie dans une ferme isolée...
Ouvrir un roman de Pierre Pevel, c'est le bonheur absolu et je ne saurai trop remercier cet auteur qui enchante mon quotidien depuis que je l'ai découvert;
J'en profite pour conseiller la lecture de sa trilogie "les lames du cardinal" roman de cape et d'épée digne d'Alexandre Dumas avec en plus, cerise sur le gâteau, tous les éléments d'une uchronie fantastique qui ne peuvent que ravir les lecteurs
Merci à l'auteur ce magicien des mots !

Que dire qui n'a pas été dit sur le génie de conteur de Pevel ? Et en refermant le livre, quelle tristesse de se dire que c'était le dernier opus....
Comme les 2 précédents, on retrouve Griffont, Isabel et tous les personnages, plus baroques les uns que les autres, qui font ce Paris des Merveilles. L'intrigue est complexe à souhait, et l'on retrouve les complots politiques entre le monde des fées et le monde des humains. Un livre qui ne se lâche pas et que l'on ne referme qu'à regret.

Pierre Pevel a l'art et la manière de transporter son lecteur dans son univers, c'est un bonheur de se replonger dans son Paris des Merveilles et de retrouver sa poésie, ses personnages, son histoire où se mêlent réel et imaginaire. Une lecture légère, un brin magique, on s'y évade et on profite de chaque chapitre en prenant son temps par crainte de trop vite arriver à la fin de cette belle trilogie.

Dans ce tome l'histoire est plus politique. Beaucoup d'action. Un camion de "mechants" et finalement une fin à la hauteur de cette trilogie.
j'aime la relation en Griffont et La Baronne toujours aussi piquant mais rempli d'amour.

J'aimerai en lire encore, continuer à suivre les aventures de ce mage gentlemen et de son enchanteresse, tout en sachant qu'il y a des recueils de nouvelles (j'en ai un d'ailleurs que je relierai bientot) mais ce n'est pas tout à fait la même chose...

Bref J'aime cette ambiance de la Belle Epoque, de ce Paris baigné de magie où partager son immeuble avec un mage ou un ogre est devenue normal ... où le Tour Eiffel est faite de bois blanc magique qui, la nuit enveloppe les parisiens d'un chant envoûtant... où les chats ont des ailes , parlent et sont assez snob (ça c'est déjà dans les gènes de nos chats 🐱)

Un tome 3 à la hauteur des deux premiers : génial !
Un univers toujours aussi foisonnant,
Un duo personnages principaux auxquels on s'attache tant,
De l'humour savamment dosé,
Une intrigue haletante, pleine de rebondissement, dont le dénouement nous laisse comblé.
Griffont et Aurélia vont beaucoup me manquer !

Top, conclue en beauté cette trilogie si sympathique et originale.

Ce dernier livre marque la fin de cette trilogie en beauté. Je n'aurais pas pu rêver mieux pour les personnages et l'histoire ! Bien qu'ayant une fin assez rapide, j'ai eu du mal à arrêter ma lecture pour dormir... Il m'aura pris quelques heures de mon sommeil, mais ça en valait la peine.

Un dernier tome plus sombre mais néanmoins tout aussi sympathique que les précédents. Et une trilogie divertissante à souhait.
J'espère pouvoir continuer à découvrir le Paris des Merveilles à travers les deux recueils (paru ou à paraitre) dans le même univers
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Louis Griffont doit faire face à une grande effervescence au sein du monde des mages : les siens seront candidats au Parlement des Fées pour les élections à venir. Mais avant d'envisager ou non une candidature, Griffont va devoir aider son ami et disciple Troisville dans une affaire de duel qui semble déjà louche au premier abord, mais qui, de fil en aiguille, va se révéler impliquer de nombreuses personnalités de l'Outremonde et pas des moindres. Isabel de Saint-Gil, éternelle amante et complice de Griffont, est également impliquée car derrière tout cela, il y a aussi la principale raison pour laquelle elle a quitté le monde des fées pour celui des humains. Rivalités entre mages, elfes, fées, dragons et vieilles affaires enterrées dans le passé et les mondes féeriques contribuent à faire de ce dernier tome un final en apothéose des aventures de Louis Griffont et Isabel de Saint-Gil.

Après avoir beaucoup aimé les deux premiers tomes de cette série, j'ai dévoré le troisième avec délectation. L'auteur ne s'essouffle pas. Pour moi, l'intrigue est sans temps morts. En plus, je n'ai pas trouvé les différentes pièces du puzzle avant que le romancier ne les donne. Tout s'imbrique, tout se tient, tout est cohérent.

J'ai surtout apprécié les multiples occasions de rire. Elles sont surtout créées par les particularités de certains personnages, spécificités que nous découvrons dans les tomes précédents. Dans le premier chapitre de ce volume 3, je n'avais pas du tout prévu ce que nous apprenons concernant la Pétulente. J'aurais pourtant dû m'y attendre. D'autre part, beaucoup de scènes entre Aurélia et Griffont sont cocasses: par exemple, l'extrême mécontentement de l'enchanteresse au regard des circonstances dans lesquelles elle apprend que le mage est pressenti pour siéger au parlement des fées.
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