AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782220098104
304 pages
Desclée de Brouwer (11/10/2023)
4.75/5   2 notes
Résumé :
Bach emprisonné, Mozart composant son propre requiem, Beethoven défiant son destin, Berlioz poursuivi par la police, Wagner amoureux de son roi, Paganini dont le cadavre a disparu, Verdi se lançant dans la politique, Liszt entrant dans les ordres, Dvorák partant à la conquête de l'Amérique : autant de récits inattendus abordés ici, parmi une centaine d'autres.
Comme le montre avec pertinence André Peyrègne, l'histoire de la musique n'est pas évanescente. Elle... >Voir plus
Que lire après Petites histoires de la grande musiqueVoir plus
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
En 1619, il venait de terminer son septième cahier de madrigaux, comprenant vingt-neuf pièces d’une à six voix. Il dédia ce cahier à la jeune Catherine, duchesse de Mantoue, qui avait épousé deux ans plus tôt un ancien cardinal sorti des ordres, Ferdinando Gonzaga : « Dame sérénissime et maîtresse honorée, je vous présente mon nouveau recueil de madrigaux qui seront avant tout le témoignage public et authentique de mon attachement dévot à la noble mai- son des Gonzague que j’ai servie avec fidélité pendant tant d’années. » La jeune duchesse Catherine fut certainement troublée par le dix-neuvième madrigal : Me voici prêt pour les baisers : embrasse-moi ; mais baiser de telle manière qu’aucune trace de dents mordantes ne laisse une cicatrice pour marquer mon visage ; pour que d’autres ne la pointent pas du doigt et y lisent ma honte et tes baisers.
Commenter  J’apprécie          70
Je vis dans la nuée un clairon monstrueux. Et ce clairon semblait, au seuil profond des cieux, Calme, attendre le souffle immense de l’archange. Ce qui jamais ne meurt, ce qui jamais ne change, L’entourait. À travers un frisson, on sentait Que ce buccin fatal, qui rêve et qui se tait, Quelque part, dans l’endroit où l’on crée, où l’on sème, Avait été forgé par quelqu’un de suprême Avec de l’équité condensée en airain… … L’œil dans l’obscurité ne voyait clairement Que les cinq doigts béants de cette main terrible ; Tant l’être, quel qu’il fût, debout dans l’ombre horrible, – Sans doute quelque archange ou quelque séraphin Immobile, attendant le signe de la fin, – Plongeait profondément, sous les ténébreux voiles, Du pied dans les enfers, du front dans les étoiles !
Commenter  J’apprécie          30

autres livres classés : histoire de la musiqueVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Autres livres de André Peyrègne (1) Voir plus

Lecteurs (6) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1085 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}