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Citations sur Les jours brûlants (75)

Ne jamais me laisser heurter par quoi que ce soit, ne jamais me confronter à rien. Je vis dans un gouffre de paresse spirituelle... L'inspiration, on la puise dans la souffrance, et moi, rien que l'idée de la souffrance me fait chier, alors tu imagines bien que je n'écrirai jamais le chef-d'œuvre du siècle. Donc pareil, mon avenir est un gouffre d'ignorance.
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"La maternité est le berceau de la peur", entendit-elle derrière elle...
"On a peur dès le premier jour. On a peur de se réveiller un matin et que le bébé ne soit plus qu'un corps sans vie. On a peur des maladies qui pourraient emporter l'enfant. De la voiture qui pourrait le renverser. On a peur quand l'adolescent ne rentre pas le soir. On a peur que quelqu'un lui fasse du mal. On a peur qu'il s'en fasse à lui-même. Et puis un jour, cela arrive, et toute cette peur n'a servi à rien, parce qu'on n'était pas là. Alors, on n'a plus qu'à se taire."...
"Toute notre vie on a peur de faire du mal à ses propres enfants. Voilà notre plus grande peur, le jour où on les met au monde, mais on ne sait pas encore.C'est étrange ce bonheur qu'on a ce jour-là à entrer dans la peur. On se peut se défaire ce qui a été fait, Joanne. Tes enfants, Joanne. Tu ne peux les défaire. Tu ne le peux pas. Je le vois bien. Tu ne pourras pas."
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- Est-ce que tu m'as déjà trompée ?
- Non.
- Tu me le dirais ?
- Non
- Mais alors...
- Mais je ne mentirais pas. Je ne te le dirais pas, parce que je trouve égoïste de se délivrer d'un fardeau sur le dos de quelqu'un, sous prétexte d'honnêteté. Mais si tu me demandais, je ne mentirais pas. Tu viens de me demander, je te réponds non. Je ne te mens pas.
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Joanne se demanda à quels sacrifices fallait- il être prêt pour réaliser ses rêves. Et s'il ne valait pas mieux se contenter de vivre -- puisque c'était ce qu'il fallait faire, et c'est tout.
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Ma tête ma tête…
Elle resta un long moment sans bouger, engluée dans une espèce d’absence, comme une grande suppression de tout – son cœur, ses poumons, son cerveau, l’air autour d’elle semblaient s’être résorbés dans un trou noir.
Subsistaient quelques murmures furtifs de vie, le moteur d’une voiture au loin, un chant d’oiseau plus près.
Seule sa main tremblante, posée sur son épaule, signait sa persistance au monde.
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Joanne ne supportait pas que les gens soient malheureux.
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Joanne s’était justement demandé s’il l’avait jamais trompée.
Une sorte d’interrogation réflexe qui surgissait parfois après avoir fait l’amour.
C’était comme si la plénitude qui s’étirait encore absorbait toutes les aigreurs jalouses et en faisait une question dépourvue d’affect. M’a-t-il jamais trompée ? Aimerais-je le savoir ? Dans la sphère hors des contingences terrestres où il venait de l’emmener, cela relevait de la simple curiosité.
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Mais non, non, non, qu’il soit tranquille, jamais le cocon ne se fissurerait.
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Et lui avait été fou d’elle depuis le début, et n’avait jamais cessé. Il avait l’air heureux.
Peut-être cet amour intact était-il le fait des longues séparations du début de leur mariage. Le trop jeune couple s’était épargné la difficile rotation domestique, les commencements à tout, les engueulades pour rien.
Peut-être était-ce cela. Ou seulement un miracle.
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Quand même, cette gamine. Depuis qu’elle étudiait à la fac de journalisme de Stanford, Brianna ne rentrait que les week-ends – un parallèle avec son père qu’elle adorait – et Joanne avait pu observer que le militantisme de sa fille suivait la même gradation que son année scolaire : d’abord timide, puis observateur, il devenait carrément prosélyte. Au point de coller des affiches de Gloria Steinem dans sa chambre, et de préférer la leader féministe à sa propre mère, celle-ci en était certaine.
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