Lecture qui m'a laissé assez indifférente...
Dans
Joueuse, nous suivons Maxine, Zack et Baloo, trois accrocs du poker qui bluffent, arnaquent et jouent comme ils respirent. Mais derrière le poker se cachent d'autres réalités d'autant plus sombres ; des démons que nos protagonistes vont combattre à coup de combinaisons gagnantes.
Benoît Philippon a un style particulièrement incisif ; il va droit au but, ne prend pas de gant pour étaler son propos et c'est une grande qualité pour le genre du polar. C'est un ton qui fonctionne et qui apporte souvent un cynisme évident à l'histoire. J'ai apprécié la qualité de sa plume qui ne fait, certes, pas dans la dentelle, mais donne justement à ce roman tout son caractère.
Parce qu'en effet, concernant le fond lui même j'ai eu énormément de mal à m'y plonger. J'attendais peut être un trop d'originalité de la part de l'auteur si bien que l'engouement au départ de la lecture est vite retombé. J'ai trouvé les personnages faciles si ce n'est plat, l'histoire (et son dénouement) encore plus. L'ensemble donne une combinaison qui fonctionne mais sans la moindre surprise du début jusqu'à la fin.
C'est une lecture pour passer un moment, qui flirte entre le polar et la comédie sur certains points, mais qui finalement ne restera pas (longtemps) en mémoire. Comme un film regardé pour se vider la tête, mais en plus long.
Vous l'aurez compris, c'est une lecture que je n'ai pas apprécié. le style ne me correspond pas.