Si ce roman n'a pas été à la hauteur de mes attentes, il aura au moins eu le mérite de me faire rire et lever les yeux au ciel (Anastasia Steele sort de ce corps!) tant il y a d'invraissemblances. Impossible d'adhérer une seule seconde à cette histoire qui, à elle seule, remporte la palme des clichés.
On a du mal à croire à ce héros qui a quitté une vie de débauché pour se consacrer à la Religion alors qu'il est beau comme un Dieu, riche et promis à un bel avenir au sein d'une grande famille. Au lieu de cela, le pauvre passe son temps habillé en guenilles, à être excité par l'héroïne, qui elle, bien sûr est loin de se doutee de l'effet qu'elle produit à chacune de ses apparitions-frôlements-regards sur notre "apprenti-curé" qui part aussi sec se "flageller-punir-prier-agenouiller-implorer" pour ne plus penser à la belle.
Le long périple emprunté par nos deux héros et qui doit mener la belle-dame à son mariage avec un "méchant-laideron-puant-vérolé" est semé d'embûches qui ne sont qu'une série de situations qui se répètent tout au long de l'histoire.
Je ne vous spoilerai pas en vous disant que la fin est une véritable apothéose digne d'un mauvais roman de chevaliers avec tournoi en prime pour remporter le coeur de la belle.
Vous comprendrez aisément que je ferai l'impasse sur les tomes suivants des Cavendish :)
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