Encore une bonne lecture avec ce second tome.
Bon les deux point négatif pour moi :
On retrace le tueur en série bien connu maintenant de Jeff Dahmer. J'aurais aimé retracer un tueur en série moins connu car du coup j'ai l'impression de déjà vu. (Ce n'est que mon ressenti évidemment).
Mia et son addiction. Je trouve que ça ne donne rien à l'intrigue et je ne suis pas fan de son personnage.
Sinon, j'ai aimé retrouver notre duo et il me tarde de lire le troisième tome !
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On ne naît pas tueur en série, chef Washburn, on le devient par différents canaux qui viennent chambouler notre équilibre psychique. Que ce soit par la consommation de drogues, les mauvais traitements ou une famille toxique, plusieurs facteurs vont faire en sorte que l’enfant, au gré de son développement, va développer les traits d'un tueur en série.
Dahmer éprouvait une fascination pour le corps humain. Il n’était ni agressif ni méchant, mais il n’éprouvait aucune compassion pour la souffrance des autres. Lorsqu’un camarade se blessait dans la cour d’école, il restait en retrait en riant aux éclats. La fascination de Dahmer pour la mort a pris de l’ampleur à mesure qu’il vieillissait.
C’était dans ces moments de solitude qu’il faisait le vide. Marchant droit devant, laissant tout derrière, la nuit lui appartenait. Au bout de dix minutes, Jax s’arrêta. Sa tête tournait. Les muscles de son corps laissés pour compte durant la dernière année, lui faisaient payer sa longue marche. Son cœur battait à vive allure.
craignait pour elle, pour sa vie. Il avait maintes fois tenté de la raisonner, de lui signifier qu’elle marchait sur un fil de fer et qu’un simple coup de vent pouvait la faire basculer vers la mort. Mais Mia faisait la sourde oreille, prétextant qu’il s’inquiétait pour rien et qu’elle était une grande fille.
Elle était une bête sauvage qui aimait vivre dans la jungle urbaine. Pas surprenant qu’elle se sente dépaysée dans une petite bourgade comme Iron Lake. Cela expliquait sa consommation excessive et ses abus des derniers mois. Il fallait engourdir la douleur, faire taire le manque.